- Max Doumic
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Max Doumic 
plaque commémorative à ReimsNaissance 7 juin 1863 Décès 11 novembre 1914 Nationalité 
FrançaisProfession Architecte
EssayisteMax Doumic (Julien-Maxime-Stéphane, dit Max) (Paris, 1863 - 11 novembre 1914) était un architecte et essayiste catholique français connu pour ses opinions antimaçonniques. Volontaire, capitaine de la Légion étrangère, il meurt au champ d'honneur en 1914, au bois des Zouaves devant Reims[1]. Il est le frère de René Doumic.
Sommaire
Biographie
Architecte, il fut ancien membre de la Société des études historiques[2]. Il a étudé à l'École des Beaux-Arts de Paris (1883-1893) et, de 1907 à 1909, il a été directeur du département d'architecture à l'École Polytechnique de Montréal (Canada). Il revient en France suite une dispute avec l'École des hautes études commerciales de Montréal à propos d'une commission[3]. Durant la première guerre mondiale, il est engagé volontaire à 52 ans et sert avec le grade de lieutenant au sein du 118e régiment d'infanterie territoriale.
Thèses
Dans son livre Le Secret de la franc-maçonnerie, Doumic soutient que la politique maçonnique est généralement conforme à ce qu'exige l'intérêt anglais[4] d'où il ressort que pour lui, la maçonnerie serait l'organe de l'impérialisme anglo-saxon[5].
Publications
- L'Architecture d'aujourd'hui, conférence faite le 22 mars 1897, Paris, Perrin, 1897.
- Le Secret de la franc-maçonnerie, Paris, Perrin, 1905 ; rééd. 1910.
- avec Dominique Delahaye, La Franc-maçonnerie est-elle juive ou anglaise?, Paris, Perrin, 1906.
Notes et références
- Voir André Bourgeois, « Écrivains morts à la Guerre »
- Abbé F. Jacques, Cherves-Chatelars. Porte du Limousin, Ruffec, Picat, 1913, p. 10. Document en ligne
- voir magma.ca
- Paul Copin-Albancelli, La Guerre occulte. Les Sociétés secrètes contre les nations, Paris, Perrin et Cie, 1925, p. 164
- Jules Boucher, La symbolique maçonnique, Éditions Dervy, p.XIII
Bibliographie
Une biographie de Max Doumic a été rédigée par Henry Bordeaux sous le titre Max Doumic (1863 - 1914) et publiée par l'édition spéciale de la Revue hebdomadaire en 1915, édition illustrée de deux reproductions : celle d'un tableau de Gorguet, portrait de Max Doumic à trente-trois ans et celle d'une photographie de " Max Doumic, lieutenant au 1er régiment étranger au milieu de la compagnie de soldats polonais qu'il avait formée et qu'il mena au feu ". Henry Bordeaux a regroupé le texte qu'il avait écrit sur Max Doumic avec deux autres textes dans le livre publié plus tard à la Librairie Plon et intitulé " Trois Tombes ".
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