Massacre du Temple d'Or

Massacre du Temple d'Or
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Opération Blue Star
Le temple d'or
le Harmandir Sahib (Temple d'Or) aujourd'hui à Amritsar au Panjâb en Inde
Informations générales
Date 3–6 Juin 1984
Lieu Temple d'Or à Amritsar, Inde
Issue
Belligérants
Drapeau de l'armée indienne. Armée Indienne
Centre de Force policière de réserve
Force de sécurité frontalière
La police du Pendjab
Drapeau du Khalistan Khalistan
Commandants
Drapeau de l'armée indienne. Kuldip Singh Brar
KPS Gill
Jarnail Singh Bhindranwale
Shabeg Singh
Forces en présence
10 000 troupes armées. du 9ièmes Bataillon, unités d'artillerie et en parachute
700 jawans du CFPS et du FSF 7ièmes Batalions
150 Jawans de la police armée du Pendjab et des officier de la Station de Police d'Harmandir.[citation nécessaire]
250[citation nécessaire]
Pertes
83 soldats tués et 248 blessés (officiellement). Possiblement plus de 300[1],[2],[3]. 492-800 tués dont environ 100 femmes et 75 enfants[1][2][3]


l'Opération Blue Star (panjâbî : ਬਲੂ ਸਟਾਰ, hindi : ब्ल्यू स्टार (blyū sṭār)) 3–6 juin 1984 a été une opération militaire Indienne, dirigé par Indira Gandhi, puis par le Premier ministre de l'Inde[4], sous le prétexte d'éliminer les Sikhs séparatistes du Temple d'Or en Amritsar. Les insurgés, menés par Jarnail Singh Bhindranwale, ont été accusés d'avoir entreposé des armes dans le Temple Sikh.

L'Opération a été réalisée par les troupes de l'Armée Indienne avec des Chars de combat et des véhicules armés[5]. Les militaires ayant mené à bien l'Opération, cela a suscité d'immenses controverses, et les justification du gouvernement sur le timing et le style d'attaque sont hautement débattu[6]. L'Opération Blue Star figure parmi le Top 10 des disgrâces politiques par le magazine India Today[7].

Les rapports officiels mentionnent que le nombre de décès de l'Armée Indienne s'élève à 83 et chez les civiles à 492, mais selon certaines estimations les morts civiles seraient véritablement au nombre de 1500[8],[9]. De plus, le CBI est considéré responsable de la saisie d'artéfacts historiques et de manuscrits dans la Bibliothèque de référence Sikhs avant de la brûler[10].

L'assaut militaire conduit a un tollé parmi les Sikhs à travers le monde et la tension grandissante qui suivit l'action mena à des agressions envers des membres de la Communauté Sikh en Inde. Certains soldat Sikh de l'Armée Indienne se sont mutinés, nombre de Sikhs ont démissionné de leurs fonction dans l'armée ou dans l'administration civiles, et quelques-uns ont retourné leurs récompense et leurs honneurs qu'ils avaient reçu du Gouvernement indien[11]. Quatre mois après l'oprération, le 31 octobre 1984, Indira Gandhi a été assassiné par deux de ses gardes du corps ce qui est vue comme un acte de vengeance. Suivant son assassinat, Plus de 5000 Sikhs ont été tué durant le pogrome anti-Sikh[12]. Au sein de la communauté sikh elle-même, l'Opération Blue Star a pris une importance historique considérable et est souvent comparé a ce que les Sikhs appellent 'Le Grand Massacre', le Massacre de 1761 des Sikhs par l'envahisseur afghan Ahmad Shâh[13].

Sommaire

L'Opération

L'Armée Indienne utilisa 7 Char de combats Vijayanta au cours de l'Opération[14]

Indira Gandhi demanda premièrement au lieutenant-général Srinivas Kumar Sinha, puis le Vice-Président de Forces armées indiennes et à celui qui allait succéder comme chef de l'armée, de préparer un document de position pour l'assaut du Temple d'Or[15]. Le lieutenant-Général Sinha déconseillait tout action tel, à cause de sa nature blasphématoire selon la tradition sikh. Il suggère au gouvernement une solution alternative. Une décision controversée a été de le remplacer par le Général Arun Shridhar Vaidya comme Chef de l'Armée Indienne. Le Général Vaidya, assisté par le Lieutenant-Général K Sundarji comme Vice-Chef, ont planifié et coordonné l'Opération Blue Star[15].

le 3 juin, unCouvre-feu de 36 heure a été imposé dans l'état de Punjab avec tous les moyens de communication et transports publiques suspendues[16]. Le service électrique a été aussi interrompu , ce qui créa un véritable black-out, coupant ainsi l'État de l'Inde et du monde[17]. La censure a été finalisé en censuré les médias de nouvelles[17].

L'Armée Indienne prit d'assaut le Temple d'Or la nuit du 5 juin sous les commande de Kuldip Singh Brar. Les Forces avait le contrôle total du Temple d'Or le matin du 7 juin. Il y avait des victimes parmi l'armée, les civiles, et les militant. Le dirigeant des militant Bhindranwale et Shabeg Singh ont tous les deux été tué pendant l'Opération[18].

L'Opération Blue Star a coïncidé avec un festival sikh annuel. Pèlerins, y compris des personnes âgées et des enfants, ont été piégés à l'intérieur du temple quand L'opération commença et beaucoup ont été blessés et tués par la suite[18].

Jarnail Singh Bhindranwale dans le Temple d'Or

Tout au long de sa carrière Jarnail Singh Bhindranwale est resté en contact ave Indira Gandhi[19],[20]. Bhindranwale avait auparavant «pris refuge"[citation nécessaire] ou "pris le contrôle"[citation nécessaire] du Temple d'Or et en a fait son quartier général en avril 1980, alors qu'il était derrière l'assassinat de Nirankari Gurbachan Singh[21]. Le Nirankari Baba, aussi connue par le nom de Baba Gurbachan Singh, a été la cible d'une attaque des partisans de Jarnail, hors du Temple d'Or. Le 13 avril 1978, Nirankari's Baba Gurbachan Singh est accusé d'avoir ridiculisé 10e gourou Gobind Singh dans une convention Nirankari tenue à Amritsar. Cela incita Akhand Kirtani Jatha de mener une violente protestation contre les actions par Baba Gurbachan Singh Ji. La police répondit à la violence causé par les Sikhs en ouvrant feu sur eux. La police d'Amristar utilisa des armes a feu sur les violents manifestants. Dans la violence qui s'ensuivit, plusieurs personnes furent tué: deux adeptes de Bhindranwale, onze membres du Akhand Kirtani Jatha et trois Nirankaris[22].

En 1982, Bhindranwale et environ 200 partisans armés emménagèrent dans une maison d'hôte appelé le Guru Nanak Niwas, dans l'enceinte du Temple d'Or[23]. De là il fut rencontré et interviewé par des équipes de télévision internationales[23].

Le 23 avril 1983, L'Inspecteur général adjoint de la police du Punjab, A. S. Atwal, fut tiré à mort alors qu'il quittait l'enceinte du Temple d'Or. Le jour suivant le meurtre,Harchand Singh Longowal (alors président du Shiromani Akali Dal) laisse entendre une certaine implication de Bhindranwale dans le meurtre[24].

Le 15 décembre 1983, Bhindranwale fut contraint d'évacuer la maison du Guru Nanak Niwas par des membres du Babbar Khalsa dont l'action était soutenue par Harcharan Singh Longowal. A présent, Longowal craignait pour sa propre sécurité. En 1983, le Temple d'Or est devenu un fort pour un grand nombre de militants[25].

L'Enceinte du Temple d'Or et les maisons aux alentours furent fortifié. L'Homme d'État rapporta le 4 juillet que des mitrailleuse légère et des fusils semi-automatique furent amené dans le l'enceinte du Temple d'Or. Le 1er février 1984, des sources fiables prouvèrent que Bhindranwale suggéra l'achat de masse de motocyclette et d'armes pour tué des membres de la communauté hindoue et non Sikh[26]. Face à des actions militaire imminente et avec la principale organisation politique sikh, Shiromani Akali Dal (dirigé par Harcharan Singh Longowal), l'abandonnant, Bhindranwale déclara "Cet oiseau est seul. Il y a de nombreux chasseurs après"[27].

Le magazine Time déclara à propos d'Amristsar que[28]:

"C'est jour-ci cela ressemble plus à une ville de la mort. Dans l'enceinte du temple, de violent fanatiques Sikh utilisant des pistolets mitrailleurs, résistant à l'arrestation par les forces de sécurité du gouvernement. Dehors, les hommes de sécurité maintienne un vigile nerveux, tous conscients que les corps des camarades assassinés se retrouvent souvent dans le dédale de petites rues autour du sanctuaire."

Survol

l'Operation Blue Star a été lancé pour éliminé Jarnail Singh et ses partisans qui avaient trouvé refuge dans le Temple d'Or. Les militants sikhs Harmandir Sahib alors mené par Jarnail Singh Bhindranwale et l'ex Major-Général Shabeg Singh. Le Major-Général Kuldip Singh Brar avait les commandes de l'action, opérant sous le général Sunderji.

20–22 h

Le premier élément fut la destruction des défenses extérieurs de Shabeg Singh. Une grande partie de cela a été achevé dans les bombardements préliminaires. Major-Général Brar à espéré pouvoir forcé Jarnail Singh Bhindranwale à renoncer, ce qui ne se produit pas. Les défenses détruites incluant dix-sept habitations que la police croyait que des partisans de Bhindranwale occupaient, dans les ruelles autour du temple d'or. À proximité il y avait le Brahmbuta Akhara, un grand bâtiment de logement, le QG d'une secte Sikh. Puis il ya eu trois tours principales qui avaient été fortifiées pour créer des postes à partir de laquelle les hommes de Bhindranwale pourrait défendre. Parce que les tours ont augmenté bien au-dessus des bâtiments environnants, elles étaient d’excellent points d'observation pour suivre le mouvement des troupes indiennes dans les ruelles étroites aux alentours. Le sommet de ces tours fut détruit lors des attaques préliminaire d'artillerie.

22–23h30

Entre 10:00 et 10:30 le 5 juin, commandos du modifier] Réferences

  1. a et b Stevens, Williams : India is said to drop prosecution of A. P. reporter in Punjab case, New York Times (1984-10-30), p. 5. « Mr. Chellaney was the only reporter for a foreign agency in Amristar during the Golden Temple assault, although he was not present in the temple. He later filed exclusive reports for the A. P. that were published only outside India. Mr. Chellaney reported a death toll of 1,200 at a time when the Indian Government said the figure was 576. He also reported that 8 to 10 Sikhs had been tied up and shot by soldiers. The Government called his dispatches false and inflammatory. AP defended the accuracy of his reports, which were supported by Indian and other press accounts. »
  2. a et b Truth on Trial - in India, New York Times (1984-10-23), pp. A32.
  3. a et b Hamlyn, Michael : Amritsar witness puts death toll at 1000, The Times (1984-06-12), p. 7.
  4. Operation BlueStar, 20 Years On, Rediff.com, 1984-06-06. Consulté le 2009-08-09
  5. (en) Ishtiaq Ahmad, State, Nation, and Ethnicity in the Contemporary South Asia, London, Continuum International Publishing Group, 1996 (ISBN 978-1-85567-578-0), p. 130 
  6. (en) David Van Praagh, The Greater game: India's Race With Destiny and China, India, McGill-Queen's University Press (MQUP), 2003 (ISBN 978-0-7735-1639-7) (OCLC 230952915) 
  7. Gunjeet K. Sra, « 10 Political Disgraces », Indiatoday.digitaltoday.in, 2008-12-19. Consulté le 2009-08-09
  8. (en) Martha Crenshaw, Terrorism in Context, University Park, Penn State Press, 1995, 4e éd., poche (ISBN 978-0-271-01015-1) (LCCN 93013785), p. 385 
  9. (en) Pritam Singh, TFederalism, Nationalism and Development: India and the Punjab Economy, London, Routledge, 2008 (ISBN 978-0-415-45666-1) (LCCN 2007036662) [lire en ligne (page consultée le 29 juillet 2010)], p. 44 
  10. (en) Jaskaran Kaur et Barbara Crossette, Twenty years of impunity: the November 1984 pogroms of Sikhs in India, Portland, OR, Ensaaf, 2006, 2nde éd. (ISBN 978-0-9787073-0-9) (LCCN 2007369553) [lire en ligne], p. 16 
  11. (en) David Westerlund, Questioning The Secular State: The Worldwide Resurgence of Religion in Politics., London, C. Hurst & Co, 1996, 4e éd., poche (ISBN 978-1-85065-241-0), p. 1276 
  12. (en) Pritam Singh, TFederalism, Nationalism and Development: India and the Punjab Economy, London, Routledge, 2008 (ISBN 978-0-415-45666-1) (LCCN 2007036662) [lire en ligne (page consultée le 29 juillet 2010)], p. 45 
  13. (en) Ram Narayan Kumar, Amrik Singh et Ashok Agrwaal, Jaskaran Kaur, Reduced to ashes : the insurgency and human rights in Punjab : final report, vol. One, Katmandou, South Asia Forum for Human Rights, 2003, Final Reporte éd., poche (ISBN 978-99933-53-57-7) (LCCN 2010308721) [lire en ligne], « Part Two », p. 35 
  14. (en) Sangat Singh, The Sikhs In History, New Delhi, Uncommon Books, 1992, 2e éd., relié (ISBN 978-81-900650-0-9), p. 378 
  15. a et b (en) Cf. Brig. Man Mohan Sharma, What Ails The Indian Army, Trishul Publications, 1998 (ISBN 978-81-85384-25-2) (OCLC 39546267) (LCCN 98905804), p. 273–75 
  16. (en) K.S. Brar, Operation Blue Star: True Story, New Delhi, UBS Publishers Distributors (P), Limited, 1992 (ISBN 978-81-7476-068-5), p. 54 
  17. a et b (en) K.S. Brar, Operation Blue Star: True Story, New Delhi, UBS Publishers Distributors (P), Limited, 1992 (ISBN 978-81-7476-068-5), p. 81–82 
  18. a et b (en) Ishtiaq Ahmed, State, Nation, and Ethnicity in Contemporary South Asia, London, Continuum International Publishing Group, 1996 (ISBN 978-1-85567-578-0), p. 130 
  19. "The confusion in the Governor's house in Chandigarh was made worse by Mrs. Gandhi maintaining contact with Bhindranwale. Her go-between was the President of Punjab Congress, Raghunandan Lal Bhatia ... This link, which was well known to officials, enhanced Bhindranwale's status and made the Indian administration even more reluctant to grapple with him." Mark Tully, Satish Jacob, Amritsar; Mrs. Gandhi's last Battle, New Delhi, Rupa & Co., 1985 (ISBN 978-81-291-0917-0), p. 121 
  20. (en) Jonah Blank, Arrow of The Blue Skinned God: retracing the Ramayana through India, New York, Grove Press, 2000, 1re éd. (ISBN 978-0-8021-3733-3) (LCCN 00032140), p. 354 
  21. India in 1984: Confrontation, Assassination, and Succession, by Robert L. Hardgrave, Jr. Asian Survey, 1985 University of California Press
  22. http://www.satp.org/satporgtp/publication/nightsoffalsehood/falsehood4.htm
  23. a et b Prophet of Hate:J S Bhindranwale, India Today. Consulté le 22 December 2009
  24. Longowal said "Whenever the situation becomes ripe for settlement, some violent incident takes place. I know Bhindrawala is behind the murder of the DIG", "(The person behind the murder is) The one who is afraid of losing his seat of power"Indian Express, 27 avril 1983, p. interview with Longowal 
  25. Mark Tully and Satish Jacob, Amritsar - Mrs. Gandhi's Last Battle (Calcutta: Rupa & Co. by arrangement with Pan Books, London, 1985)
  26. Kuldip Nayar and Khushwant Singh, Tragedy of Punjab, Vision Books, New Delhi, 1984, page 79
  27. Sant Jarnail Singh Bhindranwale - Life, Mission, and Martydrom by Ranbir S. Sandhu, May 1997
  28. City of Death, Time, 7 November 1983.

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