- Maquis De Vabre
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Maquis de Vabre
Le maquis de Vabre était sous les ordres du commandant Pierre Dunoyer de Segonzac (commandeur de la Légion d'honneur) "commandant Hugues" de son nom de maquis. Il fut le libérateur des villes de Mazamet et de Castres après l'attaque et la destruction du train blindé allemand qui devait réunir leurs forces. Toujours sous le commandement de Pierre Dunoyer de Segonzac, ce maquis fut ensuite intégré à la 1re armée française du général de Lattre de Tassigny et pris le nom de 12e Dragons. Le 12e Dragons dû affronter les durs combats des Vosges et termina la guerre en Allemagne sur les bords du lac de Constance.
Les Maquis de Vabre sont une organisation de Résistance à l'Est du Tarn, qui s'est progressivement constituée sous l'impulsion de personnalités locales. Environ 450 maquisards sont inscrits, organisés, entrainés et armés en vue du débarquement allié.
Dans le cadre des MUR, les Maquis de Vabre deviennent le Corps franc de la libération n°10, avant de rejoindre les FFI.
Les Maquis de Vabre sont structurés en 3 compagnies, dont la compagnie Marc Haguenau, majoritairement composée de maquisards juifs réfugiés dans le Tarn. Les Éclaireurs israélites de France, créés par Robert Gamzon, rejoignent les Éclaireurs unionistes (protestants) pour former ces maquis montagnards qui, sous la bannière FFI, participent à la libération de Castres (4500 prisonniers allemands.
Des armes, du ravitaillement, de l'argent, un commando américain de 15 hommes (OSS PAT), un major anglais du SOE seront parachutés sur Virgule pendant ses quelques mois d'activité.Organisation
- Chef de secteur (CFL 10) : Guy de Rouville alias Pol Roux
- Adjoint militaire : Henri Combes alias Campagne
- Adjoint administratif : François Harlant alias François
- Commandant la 1re compagnie : Robert Chevalier puis Jean Colombino
- Commandant la 2e compagnie (dite Marc Haguenau) : Robert Gamzon puis Roger Cahen
- Commandant la 3e compagnie : Maurice Mirouse
Les Maquis de Vabre comportaient également des services d'instruction militaire, de renseignement, de liaisons, de transmissions, de sabotage, sanitaire, social et une aumônerie.
Dans ses rangs se trouvaient Hubert Beuve-Méry, futur créateur du quotidien Le Monde, Jean-Marie Domenach, de la revue Esprit ou encore Jérôme Lindon, des Éditions de Minuit.
Une équipe de sabotage, instruite par André Jamme, alias Castor, chef saboteur régional, agira bien au delà des frontières du CFL 10. 11 000 livres d'explosif seront utilisées.
Territoire
Il s'étendait sur 38 communes, de l'Ouest de Montredon-Labessonnié à la pointe Est du Tarn, au delà de Murat-sur-Vèbre.
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