- Manuel Rivas
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Manuel Rivas Barros, né en 1957 à La Corogne, est un écrivain, journaliste et poète galicien. Son œuvre littéraire est écrite en orignal dans sa langue maternelle, le galicien, il s'auto-traduit le plus souvent en castillan. Il est traduit et publié dans de nombreuses langues et reconnu en Espagne par de nombreux prix littéraires. Galléguiste de fait, il s'implique dans la vie intellectuelle et la vie citoyenne en Galice. Il rédige des articles pour différents journaux et collabore régulièrement pour le journal espagnol El País.
Sommaire
Biographie
Manuel Rivas né à La Corogne en 1957). Dès ses études secondaires il s'adonne à des créations littéraires et journalistiques et collabore dans divers médias. Il poursuit des études universitaires en Sciences de l'information à Madrid. C'est à cette époque qu'il rencontre Lois Pereiro, Xosé Manuel Pereiro, Antón Patiño et Menchu Lamas avec lesquels il fonde la revue Loia[1].
L'écrivain
Son œuvre littéraire, traduite en plus de dix langues[2], dont le français et le breton breton[3] est centrée sur la terre galicienne et sa culture, et développe tout particulièrement les questions de l'émigration, des méfaits du franquisme et des destructions de la guerre civile espagnole. Il est lauréat de divers prix littéraires en Espagne, comme le prix Torrente Ballester ou celui de la critique nationale.
Bibliographie de ses romans et nouvelles en galicien, puis en castillan
- Todo ben, Vigo, Xerais, 1985, récit court en galicien.
- Un millón de vacas, Vigo, Xerais, 1989, récits en galicien traduits au castillan par Basilio Losada :
Un millón de vacas, Madrid, Alfaguara, 1990.
- Os comedores de patacas, Vigo, Xerais, 1991, roman en galicien traduit au castillan par Basilio Losada :
Los comedores de patatas, Madrid, Alfaguara, 1991.
- En salvaxe compaña, Vigo, Xerais, 1991, roman en galicien traduit au castillan par l'auteur :
En salvaje compañía, Madrid, Alfaguara, 1994.
- Que me queres, amor?, Vigo, Galaxia, 1996 ; récits traduits au castillan par Dolores Vilavedra :
¿Qué me quieres amor?, Madrid, Alfaguara, 1996.
- Bala perdida, Vigo, Obradoiro, 1996, roman pour la jeunesse traduit au castillan :
Bala perdida, Madrid, Alfaguara, 2000.
- O lapis do carpinteiro, Vigo, Xerais, 1998, roman traduit au castillan par Dolores Vilavedra :
El lápiz del carpintero, Madrid, Alfaguara, 1998.
- Ela maldita alma, Vigo, Galaxia, 1999, récits traduits au castillan par Dolores Vilavedra :
Ella maldita alma, Madrid, Alfaguara, 1999.
- A man dos paíños, Vigo, Xerais, 2000, récits traduits au castillan par l'auteur :
La mano del emigrante, Alfaguara, 2001
- As chamadas perdidas, Vigo, Xerais, 2002, récits traduits au castillan par l'auteur :
Las llamadas perdidas, Madrid, Alfaguara, 2002.
- Contos de nadal, Vigo, Xerais, 2003, récits traduits au castillan :
Cuentos de un invierno, Alfaguara, 2005 (serie roja).
- Os libros arden mal, Vigo, Xerais, 2006, roman .
A desaparición da neve, Madrid, Alfaguara, 2009: recueil de poésies en galicien, castillan, catalan et basque.
Bibliographie de ses romans et nouvelles en français
- Le Crayon du Charpentier[4] (traduction de O lapis do carpinteiro par Ramon Chao et Serge Mestre)
- L'Eclat dans l'Abîme ,(Mémoires d'un autodafé) ,Folio 5028,traduction de "Los libros arden mal" par Serge Mestre
Adaptations au cinéma
De son recueil de contes "¿Qué me quieres amor?", la nouvelle "A lingua das bolboretas " en galicien, "La lengua de las mariposas" (La Langue des papillons), est adaptée au cinéma en 1999 par le cinéaste espagnol José Luis Cuerda et sort en France le 13 mars 2001. L'histoire se déroule en Galice pendant l'été 1936, c'est le début de la guerre civile espagnole. Les relations émouvantes entre un maître républicain et un enfant. le film a été tourné dans la province d'Ourense.
La nouvelle "O lapis do carpinteiro" en galicien, "El lápiz del carpintero" en espagnol, est adaptée au cinéma par Antón Reixa C'est l'histoire d'amour d'un médecin républicain sous le regard d'un franquiste pendant la guerre civile d'Espagne avec des scènes à Vigo, La Corogne et Saint-Jacques-de-Compostelle.
Un intellectuel citoyen
Il est un membre fondateur de Greenpeace Espagne, organisation dans laquelle il a exercé des responsabilités durant des années. Il a joué un important rôle durant le crise du Prestige en 2003, et à ce titre a collaboré à l'élaboration de la charte citoyenne Nunca Máis.
Le journaliste
Journaliste dès l'adolescence, il a collaboré avec plusieurs médias, la presse, la radio et la télévision. En octobre 2003 il participe avec Xurxo Souto à la ré-inauguration de la station de radio FM cuac, laquelle ayant été fermée comme radio universitaire de La Corogne en 2002 devient radio communautaire.
Régionaliste convaincu, il a consacré une grande partie de son travail journalistique à critiquer le gouvernement de Manuel Fraga Iribarne (articles regroupés dans ''Galicia, Galicia'').
Notes et références
- (gl) http://www.prazadasletras.org/letras/autores/autor/1/manuel-rivas-barros Page sur Manuel Rivas sur le site webprazadasletras.org de la direction du gouvernement autonome de Galice Consellería de Cultura e Turismo
- (fr) Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes Ibériques Contemporains Deux voix de la littérature galicienne contemporaine : Suso de Toro et Manuel Rivas
- (fr) Ouest-France Livre : Le prix de la meilleure traduction littéraire.Lauréat : Mark Kerrain, traduction de La langue des papillons de Manuel Rivas (traduit du galicien). .
- Éditions Gallimard, collection du Monde Entier, 2000, ISBN 9782070757442 / Réédité en Folio N°3657, 2002, ISBN 9782070422272
Liens externes
- Note de lecture à propos du recueil A desaparición da neve (Alfaguara, 2009) en français et espagnol
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