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Maltraitance des enfants
La maltraitance des enfants désigne des mauvais traitements infligés à des enfants ou adolescents que l’on traite avec brutalité, rigueur ou sévérité. Ces victimes sont souvent dépendantes et sans défense, mais pas toujours. A l’extrême, par exemple, du fait de leur attachement à la personne maltraitante, elles sont consentantes, voire demandeuses de tels traitements[1]. La maltraitance a souvent des conséquences durables sur la santé physiologique et psychique des enfants. De plus, elle a fréquemment des conséquences majeures sur leur développement, ce qui se traduit dans le bonheur ou les souffrances, voire dans la maltraitance des adultes qu'ils deviendront.
Sommaire
Complexité de la maltraitance
La gravité des maltraitances subies par les enfants peut être analysée à deux niveaux différents : d'une part, à celui des lésions et des atteintes physiques et, d'autre part, au niveau du psychisme. Par exemple, on observe souvent, chez les victimes, des sentiments d'impuissance et d'humiliation sans aucun rapport avec l'importance des atteintes corporelles. Mais dans d'autres cas, ces réactions sont ambivalentes et mêlent à la fois plaisir et souffrance. Cette ambivalence repose souvent sur le fait que les victimes dépendent fortement de la personne qui les maltraite, sur le plan matériel et fréquemment encore plus sur le plan affectif. On pourrait dire que l'identité des victimes est modelée ainsi par les agissements de leur boureau. La complexité des modes d'intériorisation des situations de dépendance qui en découle explique la grande variété des conséquences de la maltraitance :
- les violences physiques (coups voire blessures) peuvent mettre les enfants dans des situations de prostration complète, mais elles peuvent aussi ne donner aucune suite visible s'ils s'estiment récompensés par ailleurs par l'attention qui leur est donnée ;
- les situations de privation (de nourriture, de soins, d'affection ou d'attention) peuvent conduire au désespoir et au refus de vivre mais, dans d'autres cas, elles peuvent ne pas entraîner de séquelles si les victimes réussissent à trouver un sens aux pénitences qu'ils doivent endurer ;
- les violences psychologiques auront des implications complètement différentes selon l'emprise de la personne maltraitante sur l'enfant : des insultes d'un ascendant ou d'un proche pourront s'imprimer durablement dans la conscience de la personne qui aura subi de telles paroles dévalorisantes, alors que le dénigrement et le refus de tendresse d'un parent pourront être considéré dans un autre contexte comme des jeux ou des façons paradoxales de témoigner son intérêt ;
- les violences sexuelles (viol, agression et atteinte sexuelle, inceste), enfin, sont moins ambivalentes et conduisent le plus souvent à des sentiments d'humiliation, d'impuissance et de négation de soi pouvant aller jusqu'à la dépression et au suicide ; dans certains cas, des enfants ayant fait face à de telles expériences de maltraitance transformeront complètement l'image de leur corps, ne s'en sentiront plus propriétaire et ne le considèreront plus que comme un outil à donner du plaisir ou, sinon, à jeter.
- Les maltraitances ou violences non reconnues encore moins visibles : sous couvert d'éducation, de corrections, de culture ou de religion (circoncision[2]), on afflige à l'enfant des violences encouragées par la société, ainsi selon Alice Miller « un nombre infini de rites d'initiation, pardonnés par la religion, ne sont rien d'autre que de sadiques maltraitances de l'enfant »[3]. Seules les violence visibles, comme les marques sur le corps ou la pédophilie sont réellement reconnues notamment pas les tribunaux, les violences "morales" (comme le harcèlement moral) sont encore souvent niées et minimisées, ce qui empêche la victime même une fois adulte d'être reconnue en tant que telle, comme ces violences ne sont pas reconnues comme étant des maltraitances.
Pour analyser la gravité des maltraitances, il est donc nécessaire de distinguer les formes qu’elles peuvent prendre selon l’âge et la situation des enfants concernés. L’importance majeure qu’elles auront sur leur développement psychique se traduira inévitablement à l'âge adulte dans leurs difficultés à trouver le bonheur et, inversement, dans leurs plus grandes propension à n'exister que sur le mode de la souffrance. Ce sont les conséquences de ces maltraitances juvéniles que l'on pourra souvent retrouver dans les différentes formes de la maltraitance des adultes : dans le bizutage des nouveaux élèves ou des soldats, dans la maltraitance des conjointes et des conjoints, dans les mauvais traitements que certains font endurer aux handicapés, à des personnes âgées qui dépendent d'eux ou encore à des subordonnés.
Conséquences majeures des maltraitances des enfants sur leur développement
L'importance des conséquences des maltraitances des enfants sur leurs comportements à l'âge adulte a été solidement mise en évidence par des enquêtes portant sur les troubles de santé et diverses prises de risque telles que les retards de paiement ou les accidents de la route. On a découvert notamment qu'une grande partie des adolescents victimes de graves accidents de moto ou d'auto avaient été l'objet de brutalités et de maltraitance au cours de leur enfance. (Voir notamment les études et le livre du docteur Jacqueline Cornet, les livres de Alice Miller ou les études sur le risque et l'accident de Anne Tursz).
Dimensions de la maltraitance des enfants
Même si les violences sur les enfants peuvent être relativisées après coup par des explications qui leur donnent du sens, de telles maltraitances ne sont jamais anodines. Qu'ils soient très jeunes ou déjà adolescents, elles entrainent le plus souvent le sentiment d'être nié, humilié, de ne compter pour rien. Quand bien même leur répétition peut conduire à une certaine accoutumance, le sentiment d'être nié demeure et peut s'accompagner alors d'une intériorisation de la violence : soit dans des comportements agressifs exercés sur de plus faibles ; soit dans le retournement de cette violence contre soi (multiples mise à l'épreuve se traduisant souvent dans des accidents, voire mutilations allant jusqu'au suicide). De telles situations ont fait l'objet de multiples essais (d'Alice Miller notamment)[4]¶. Elles ont été aussi largement illustrées dans de remarquables romans (Vipère au poing de Hervé Bazin par exemple) et portées au cinéma (notamment dans Les Quatre Cents Coups de François Truffaut).
Mais la maltraitance peut aussi provenir de la situation impossible dans lequel peut vivre l’enfant. S’il doit supporter en permanence le spectacle de parents qui se disputent, voire s’insultent ou se battent, l’enfant est souvent amené à se sentir responsable de ces désaccords, ceci d’autant plus qu’il est impuissant à dissiper leur conflit. Quoi qu’il fasse, il est alors conduit à fortement culpabiliser ses comportements, soit ses pulsions d’identification à l’un ou l’autre de ses parents, ou encore ses tendances à les consoler voire à les agresser. Inversement, si l’enfant ne reçoit pas assez d’attention ou si ses parents sont absents durablement, il peut souffrir fortement de manque affectif. Il s’agit alors d’une maltraitance par défaut d’attention. Des études de sociologie quantitative aussi bien que des analyses de cas clinique ont ainsi montré clairement la gravité des conséquences des traumatismes entrainés par les problèmes familiaux vécus avant 18 ans. Par exemple, selon les travaux que Georges Menahem (1992, 1994) a réalisés à partir de grandes enquêtes statistiques de l'INSEE et de l'IRDES, les maltraitances connues durant l’enfance se traduisent dans des plus grandes fréquences à la fois des prises de risque et des troubles de santé à l’âge adulte.
- la séparation des parents a bien moins de conséquences négatives à l'âge adulte que la prolongation des situations de mésentente ou de conflit des parents qu'aurait eu à supporter l’enfant (67% de plus de déclarations de maladies dans les cas de conflit parental sans séparation que dans les cas de séparation sans conflit, pour une liste de 28 maladies chroniques et pour des proportions comparables d'âge et de sexe)
- le grave manque affectif ou l’absence des parents supérieure à un an sont associées avec des prises de risque plus fréquentes et avec des dégradations plus probables de la santé (respectivement 49% et 36% de plus de maladies chroniques que la moyenne de la population)
- la maladie grave ou le handicap du père ou de la mère que l'enfant aurait dû supporter durant sa jeunesse correspond aussi avec des aggravations notables des risques d'accidents et de maladie (respectivement 26% et 23% davantage de maladies chroniques que la moyenne)
De même, les travaux de Jean-Marie Firdion et Maryse Marpsat (2000) montrent très clairement que le risque de s'engager dans une trajectoires de SDF est fortement accru par le fait d'avoir vécu des graves problèmes familiaux (mésentente ou violence des parents) durant sa jeunesse. Ces résultats sont confirmés également par les travaux de Serge Paugam (2005) en ce qui concerne d'autres trajectoires en rupture, ou encore par les enquêtes de Maryse Esterle-Hedibel (1997) pour les itinéraires des jeunes s'engageant dans des bandes aux comportements violents.
Ces diverses observations sont confirmées dans un rapport de synthèse des travaux français, canadiens et anglo-saxons qu'a effectué Laurent Mucchielli. Ce dernier écrit en effet très clairement que "les recherches permettent de conclure que, dans l’analyse du rôle de la famille, les facteurs relationnels sont plus déterminants que les facteurs structurels. En d’autres termes, la dissociation familiale est moins importante que la mésentente conjugale. Ce qui favorise la délinquance des enfants c’est l’existence d’un conflit grave entre les parents, que ces derniers cohabitent ou bien soient séparés. Les recherches indiquent en outre que ce climat familial est en partie dépendant des difficultés socio-économiques de la famille, que les situations familiales les plus "à risque" sont donc celles où se cumulent la mésentente conjugale et la précarité" (Mucchielli, 2000).
Les mesures de prévention spécifiques liées à l'enfant
Les écoles, les organisations et les parents peuvent tous contribuer à réduire le nombre d'abus. Il est toutefois surprenant de constater que les agresseurs font souvent partie de l'entourage intime de l'enfant (parents, famille, amis proches). Il faut donc éduquer les personnes qui fréquentent régulièrement les enfants, même si elles appartiennent à une sphère plus large (professeurs, médecins, etc.). La prévention des abus ne doit pas nécessairement passer par la description détaillée d'une agression, ni d'un agresseur potentiel. Il n'est pas non plus nécessaire de dire aux enfants que le danger peut venir de ceux qu'ils aiment. Une prévention positive et concrète peut leur donner la capacité d'identifier et d'agir par eux-mêmes au moment où ils se sentent menacés. Cette technique leur donne également la possibilité de se prendre en charge et d'être les auteurs de leur propre bien-être. [réf. nécessaire]
Mais ayant enseigné à l'enfant comment se responsabiliser, il faut aussi lui donner une structure de soutien qui lui permettra de se manifester en toute confiance en cas d'abus.
La meilleure défense des enfants contre les abus est en effet
• La confiance en soi et en ses propres capacités.
• L'aptitude à évaluer et à maîtriser des situations diverses.
• L'assurance qu'il sera entendu et compris.
• Savoir où et comment trouver de l'aide. [réf. nécessaire]
Les enfants ont le droit de se sentir en sécurité. Ceux à qui l'art de réfléchir par eux-mêmes aura été enseigné sont ceux qui éprouveront le plus ce sentiment.
Prévention des abus sexuels
La prévention des abus sexuels commence par faire appel aux capacités naturelles de l'enfant, à ce qu'il connaît déjà et aux expériences qu'il a vécues. Les messages les plus importants sont les suivants :
- Ton corps t'appartient.
- Tu as le droit de décider qui te touche et comment. # Si quelqu'un te touche d'une manière qui te déplait ou te met mal à l'aise, et que tu penses être "mal" ou que tes parents penseraient être mal, tu as le droit de dire "Non".
- Si l'agresseur continue, menace-le de dénonciation et dénonce-le quoi qu'il arrive
- Si on te demande de garder un secret, dis "Non, je vais en parler !".
- Si tu as un problème, parles-en jusqu'à ce que quelqu'un vienne à ton aide.
Lorsqu'on montre aux enfants par notre propre comportement que leur corps leur appartient, ils apprennent qu'ils peuvent maîtriser ce qui arrive à leur corps. Dès l'âge de deux ou trois ans, ils savent quelles caresses leur plaisent ou non. Cette méthode de prévention leur donne la possibilité de s'exprimer et leur enseigne comment le faire d'une manière appropriée et efficace. Elle ne doit pas seulement se limiter à l'aspect théorique, mais doit aussi être simulée afin que l'enfant puisse ressentir ce qui pourrait arriver dans une situation réelle. Tout comme on apprend à nager en se jetant à l'eau, on apprend à prévenir les abus sexuels en accumulant les exercices et les exemples concrets. En sécurité avec des inconnus
Les enfants doivent comprendre que les inconnus sont simplement des personnes qu'ils ne connaissent pas et qu'il n'y a donc pas de raison d'en avoir peur. Ils doivent cependant respecter certaines règles de sécurité lorsqu'ils ne sont pas accompagnés. Les concepts et les règles de comportement face à un étranger sont simples et doivent être enseignés sans faire usage d'histoires horribles ni créer de peurs inutiles.
"Quand tu es seul ou avec tes camarades et que quelqu'un que tu ne connais pas t'aborde, conforme-toi aux règles suivantes" :
1. Garde tes distances. Si cette personne s'approche de toi, recule afin de garder une certaine distance de sécurité.
2. Ne parle pas avec cette personne, même pour lui demander de l'aide. Ne lui pose pas de questions et n'entame pas la conversation. Même si la personne connaît ton nom, cela ne signifie pas qu'elle te connaît.
3. N'accepte jamais rien de cette personne, même s'il s'agit d'un objet qui t'appartient ou appartient à tes parents.
4. Ne pars jamais avec cette personne, même si elle te raconte qu'il s'agit d'une urgence. Vérifie auprès de quelqu'un que tu connais bien.
5. Si tu sens que quelque chose ne va pas, que tu te sens mal ou effrayé, recule encore de quelques pas, retourne-toi et pars en courant. Essaie d'attirer l'attention sur toi et appelle "au secours". Rappelle-toi que personne ne saura que tu as un problème si tu n'attires pas l'attention et ne demandes pas de l'aide. Dans toutes les méthodes de prévention, les théories n'ont de valeur que si l'enfant a simulé le scénario en question. Les recherches ont montré que les règles doivent devenir une seconde nature pour être une protection efficace. Cela signifie qu'il faut exercer les réflexes par la simulation de situations quotidiennes. Cela peut être difficile pour des parents. C'est pourquoi, il est important que l'école participe à ce processus éducatif.
En sécurité quand on est seul
Il arrivera que votre enfant se retrouve seul. Il sera alors voué à lui-même, comme lorsque vous êtes sous la douche et que l'on sonne à la porte ou que vous êtes dans le jardin et que le téléphone sonne. Il est important de discuter avec les enfants des angoisses qu'ils pourraient ressentir lorsqu'ils sont seuls. Il existe des consignes à suivre en cas de situation imprévue.
Répondre au téléphone [réf. nécessaire] 1. Un "bonjour" suffit. Les enfants n'ont pas à donner leur nom ni répondre à des questions, à moins que leur interlocuteur ne soit de la famille ou un ami proche.
2. Si l'enfant est seul à la maison, il doit répondre "Ma mère est occupée", ou "Mon père se repose. Est-ce-que je peux lui transmettre un message ?"
3. Si la personne au téléphone insiste et ne veut pas laisser de message, il n'est pas impoli de raccrocher le téléphone. L'enfant ne doit en aucun cas dire qu'il est seul.
4. Si l'enfant ne peut pas prendre de message, il doit demander à l'interlocuteur de rappeler plus tard.
Répondre à la porte La porte d'entrée doit rester fermée à clé lorsque l'enfant est seul à la maison. Il doit aller à la porte lorsque quelqu'un sonne ou frappe et demander "Qui est là ?" Il ne doit toutefois jamais ouvrir à moins que ce ne soit un membre de la famille ou un ami proche et que les parents le lui ont permis. Établissez avec vos enfants des réponses précises à formuler lorsque quelqu'un vient livrer un paquet, "Veuillez laisser le paquet sur le palier" et si une signature est requise, "Veuillez revenir" ou "Allez chez les voisins".
Urgences Les enfants doivent savoir comment se comporter en cas d'urgence (appeler les Urgences - Centres de Santé, une Ambulance, etc.). Soyez prêts
La liste suivante peut servir de base à une discussion en famille. [réf. nécessaire] Mon nom Le nom de ma mère / de mon père Mon adresse / Mon numéro de téléphone Le No. de téléphone professionnel de ma mère / de mon père Les No de la police / des pompiers /des urgences / des médecins / des voisins, etc. Si le téléphone sonne, je ... Si quelqu'un frappe à la porte, je ... Je peux laisser entrer les personnes suivantes ... S'il y a une urgence, je dois ... Si j'ai peur, je ... Si je m'ennuie, je ... Mes responsabilités sont ... Etc.
Défendez-les et parlez Apporter des informations de prévention aux enfants n'est qu'un début. Chacun d'entre nous a un rôle à jouer. Prenez conscience que vous êtes le défenseur de chaque enfant que vous connaissez ou côtoyez. Si un enfant est maltraité et que vous n'en parlez pas, qui le fera ? Pour faire part d'une suspicion de maltraitance, veuillez appeler le service ou l'autorité compétents. Devenez un volontaire Les organisations d'aide aux enfants sont nombreuses, à l'instar des centaines d'enfants qui ont besoin de modèles, de maisons d'accueil et de gens qui les défendent.
Donnez
Que ce soit du temps, du matériel, ou de l'argent, les dons sont les bienvenus car les besoins sont grands. Les organisations communautaires feront l'objet de pressions croissantes au fur et à mesure qu'augmentera le nombre d'enfants qui parleront. Prendre soin de ces enfants contribue à enrayer le cycle infernal de l'abus sexuel.
Ce projet témoigne de l'engagement envers la diminution des abus sexuels dans notre communauté. Dès qu'un enfant a déclaré avoir subi un abus, sa guérison peut commencer. L'étape suivante sera de faire une déclaration officielle auprès des autorités et de commencer son traitement. Il faudra également traiter l'agresseur lorsque cela sera possible. [réf. nécessaire]
Développement de l'information sur la maltraitance et la pédophilie
- Des professionnels concernés pour savoir détecter, respecter et signaler.
- Des enfants pour qu'ils sachent dire NON et exiger le respect de leurs corps. Une sensibilisation faite auprès des écoles, dans les lieux fréquentés par les jeunes et dans les magazines qu'ils lisent
- Des parents qui peuvent se servir de livres pour en parler, éduquer.
- Dénoncer les véritables causes des maltraitances pour prévenir à l'échelle de la société les maltraitances comme expliquer que ce sont les parents ayant été maltraités dans leur enfance et qui n'ont pas pu trouver d'aide, remettre en question ce qu'ils ont subis qui maltraitent leurs enfants, pour que la société prennent conscience des mécanismes qui reproduisent et créent les maltraitances et ainsi proposer une aide et surtout une prévention efficace, en prenant en charge les parents maltraitants en leur proposant une aide efficace [5].
Notes et références
- ↑ Ce que l'on peut rapprocher du Syndrome de Stockholm
- ↑ Circulaire de l'association contre la mutilation des enfants - Circoncision et excicion des mineurs, article 51
- ↑ Alice Miller, "Des millions d'enfants juifs ou arabes sont, pour le dogme, soumis à la circoncision, étant enfant ou à un âge avancé. Une telle cruauté n'est possible qu'avec le déni total de la sensibilité de l'enfant. Mais qui peut aujourd'hui sérieusement dire qu'un enfant ne ressent rien ? En Inde, des millions de filles ont été violées en tant que "jeunes mariées", et ceci au nom de la doctrine religieuse sanctionnée par le mariage. Un nombre infini de rites d'initiation, pardonnés par la religion, ne sont rien d'autre que de sadiques maltraitances de l'enfant" ("Millions of Jewish or Arab children are, for the sake of dogma, subjected to circumcision, as infants or at an advanced age. Such cruelty is only possible with the total denial of the child's sensibility. But who can seriously say today that a child does not feel? In India, millions of girls have been raped as "brides" and this in the name of the religiously sanctioned doctrine of marriage. Countless initiation rites, condoned by religion, are nothing more than the sadistic mistreatment of children"), Interview with Alice Miller, November 1992
- ↑ Voir notamment le site de Alice Miller
- ↑ Dire la vérité aux enfants, Vidéo Conférence
Voir aussi
Liens internes
- Maltraitance
- Maltraitance sur mineur
- Violence conjugale
- Maltraitance des personnes âgées
- Sociétés et jeunesses en difficulté. Revue d'étude sur les enfants et les jeunes "en difficulté"
- Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière »
- Éducation spécialisée en France
- Prévention spécialisée
- Alice Miller, Auteur de nombreux ouvrages sur les maltraitances des enfants
- Olivier Maurel, Auteur d'un ouvrage sur la fessée et ses conséquences "invisibles"
Liens externes
- (fr) Observatoire de la Violence Educative Ordinaire
- (fr) "Construire une Europe pour et avec les enfants", site sur les violences faites aux enfants du conseil de l'europe
Bibliographie indicative
- Jacqueline Cornet, Faut-il battre les enfants ? Relations entre les accidents et la violence éducative, Hommes et perspectives, Revigny, 1997 (ISBN 2911616073)
- Maryse Marpsat, Jean-Marie Firdion (eds), La rue et le foyer. Une recherche sur les sans-domiciles et les mal-logés dans les années 90, Travaux et Documents de l'INED numéro 144, 2000
- Georges Menahem, "Troubles de santé à l'âge adulte et difficultés familiales durant l'enfance", Population, 4, INED, 1992
- Georges Menahem, Problèmes de l'enfance, statut social et santé des adultes, biblio n° 1010, IRDES, Paris, 1994
- Alice Miller, L’enfant sous terreur, Aubier, 1986
- Alice Miller, La souffrance muette de l’enfant, Aubier, 1990
- Dave Pelzer, Le moins que rien, JC Lattès, 2001
- Laurent Mucchielli, Familles et Délinquances : Un bilan pluridisciplinaire des recherches francophones et anglophones, Paris, CESDIP, 2000, n° 86
- Danièle Sommelet, L’enfant et l’adolescent : un enjeu de société, une priorité du système de santé - Rapport de mission sur l’amélioration de la santé de l’enfant et de l’adolescent, Ministère de la santé, Paris, 2007
- Anne Tursz, Adolescents, risques et accidents, Centre International de l'Enfance, Paris, 1987
- Anne Tursz, "La maltraitance dans l’enfance : peut-on mesurer la magnitude du problème en France ?", Pédiatrie sociale, Éditions Doin, Paris, 2004
- Olivier Maurel, "La fessée : Questions sur la violence éducative"
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