- Maison de Sachs
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La maison de Sachs est une famille française d'origine germanique, dont l'un des membres fut Ferdinand Georges, baron de Sachs, dirigeant de la maison de Champagne Veuve Clicquot.
Sommaire
Maison de Sachs
Armes anciennes : De sable, à trois roses d'argent, bardées de sinople[1],[2].
Ils firent des alliances françaises avec les seigneurs Gouhier de Petiteville, de Polignac et des Achard de Bonvouloir, de Vaugelas et Herbert de Rouvroy de Saint-Simon marquis de Sandricourt, qui épousa Régine de Sachs en 1842.
Jean Rodolphe de Sachs Nuremberg
Né en 1686, il confirme le titre de comte palatin de l'empereur héréditaire, il épouse Louise de Schutz, il est président de la chambre impériale de Nuremberg. Il forme la branche Nassau de cette famille.[réf. nécessaire]
Ferdinand Georges, baron de Sachs
Ferdinand Georges, baron de Sachs, est un homme d'affaires, politicien et philanthrope français d'origine allemande, né au duché de Nassau le 2 mai 1818 et décédé le 22 mars 1890 à Breuil-sur-Vesle, en son château de la Ville-aux-Bois. Il était également comte romain, chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de l’ordre de François-Joseph d’Autriche (en), négociant-propriétaire de vins de Champagne et maire de Breuil[3].
Carrière
Neveu du député et maire de Reims Édouard Werlé, il vint s'installer à Reims vers 1840 et fut son associé au sein de la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin jusqu'en 1868. Il élut domicile au château de la Ville-aux-Bois, commune de Breuil-sur-Vesle, ville dont il fut maire.
Il fit construire, à l'emplacement de l'ancien cimetiere de Rocquincourt, à Courcy (Marne), la verrerie et sa cité vers 1870[note 1]. Elle est d'a bord gérée par M. Denis, sous la raison sociale Denis et Cie, puis par Jacques Grivelet à partir de 1898, qui apprit le métier à la verrerie de Loivre. La verrerie de Courcy devient la sociéte en commandite par actions "Givelet et Cie" dont le président du conseil de surveillance était M. de Sachs[4].Œuvres sociales
Il contribua pour une bonne part à la fondation du collège Saint-Joseph de Reims et des écoles libres de la même ville, et fut l’un des agents les plus actifs de fondation de la Trappe d’Igny ; à la suite de cette intervention, M. le baron de Sachs reçut, du pape Léon XIII, le titre de comte romain héréditaire.
M. de Sachs avait fondé l'hôpital de Sachs en 1889, sur le territoire de Vandeuil, en reconnaissance du rétablissement de Mme la comtesse de Sachs après une fort dangereuse maladie. Cet hôpital était destiné à recueillir les malades de treize villages aux alentours de son château.
Famille
Sa femme Pauline Wilhelmine Moerické, également d'origine allemande, décède en 1891[5].
Son fils, M. Paul de Sachs, capitaine breveté d’état-major, officier d’ordonnance du général commandant la 32e brigade à Nevers, donna sa démission de l'armée d'active lors de la mort de son père pour se consacrer uniquement aux œuvres de bienfaisance fondées par son père.
Ses descendants héritèrent du titre de comte et comtesse de Sachs.
Notes
- 1876 indique que cette verrerie existait déjà depuis plusieurs années...le dossier déposé à la mairie de Courcy à disparu pendant l'occupation allemande de 1870 Une lettre du Conseil d'Hygiéne et de la Salubité au sous-préfet en
Liens et références
- Recherche de blason pour le nom Sachs, localisations : Nassau, Nuremberg sur genealogie.com. Consulté le 9 février 2010
- Jean-Baptiste Rietstap, « Armorial général » sur euraldic.com. Consulté le 9 février 2010
- Notice nécrologique sur lavieremoise.fr, Almanachs Matot-Braine, 1891
- Texte réunis et commentés par Marc André et Michel De Paepe, La verrerie champenoise Charbonneaux -BSN Reims, de 1870 à nos jours, Dié, La Manufacture, 1984
- Décès de La Vie Rémoise sur lavieremoise.fr, Eugène Dupont
Sources
- Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise.
- Historique de la noblesse française, tome 11
- Colette Sérusier-Guyet, Petiteville ou l'Histoire des Gentilshommes Normands, édition Page de garde, 2004
- Veuve Clicquot la grande dame de la Champagne, édition Glenat
- Robert Tomes, « The champagne country » sur archive.org, New York, G. Routledge, 1867. Consulté le 5 février 2010
Article connexe
Catégories :- Famille noble française
- Noblesse allemande
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