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Ma Ying-jeou
馬英九Mandats 6e président de la République de Chine (Taïwan) Actuellement en fonction Depuis le 20 mai 2008 ( 3 ans, 6 mois et 1 jour) Élection 22 mars 2008 Vice-président Vincent Siew Prédécesseur Chen Shui-bian Maire de Taipei 25 décembre 1998 – 25 décembre 2006 Prédécesseur Chen Shui-bian Successeur Hau Lung-pin Biographie Nom de naissance Ma Ying-jeou Date de naissance 13 juillet 1950 Lieu de naissance Kowloon (Hong Kong) Parti politique Kuomintang Diplômé de Université nationale de Taïwan
Université de New York
Université HarvardProfession Universitaire
Présidents de la République de Chine (Taïwan) modifier Ma Ying-jeou (Chinois: 馬英九 , pinyin Mǎ Yīngjiǔ ), né le 13 juillet 1950 à Hong Kong, est un homme politique taïwanais. Il est l'actuel Président de la République de Chine, et ce depuis le 20 mai 2008[1]. Ayant remporté les élections présidentielles du 22 mars[2], il succéda au président Chen Shui-bian.
Ma a également été ministre de la Justice de 1993 à 1996, maire de Taipei de 1998 à 2006, et président du Kuomintang de 2005 à 2007.
En mai 2008, le Time le classe dix-neuvième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde, en raison de sa volonté d'opérer un rapprochement, pendant sa présidence, entre Taïwan et la Chine continentale[3].
Sommaire
Débuts et éducation
Ma est né à Hong Kong, mais sa famille s'installe à Taïwan lorsqu'il n'a qu'un an. Son père, Ma Ho-ling, originaire de la province de Hunan, et sa mère, Chin Hou-hsiu, auront cinq enfants, dont Ying-jeou est le seul garçon. Ils furent tous les deux impliqués dans le Kuomintang et le gouvernement de Taïwan.
En 1972, il obtient une licence de droit à l'université nationale de Taïwan. Il part ensuite compléter ses études aux États-Unis, et obtient une maîtrise de droit à la New York University School of Law, puis un doctorat en droit à la faculté de droit de Harvard. Il retourne à Taïwan en 1981, et y enseigne le droit[4].
Ma parle le mandarin, le taïwanais, le hakka et l'anglais.
Carrière politique
Débuts
Ma fit son entrée dans le monde de la politique en travaillant comme traducteur pour le président Chiang Ching-kuo. Puis, à l'âge de 38 ans, il devient le plus jeune membre du gouvernement de l'époque, en étant nommé à la tête de la Commission pour la Recherche, le Développement et l'Évaluation.
Il fut sous-secrétaire-général du Kuomintang de 1984 à 1988, et travailla également comme second au sein du Conseil pour les Affaires de la métropole, chargé des relations avec la Chine continentale. En 1993, il est nommé ministre de la Justice par le président Lee Teng-hui. Il est démis de son poste trois ans plus tard, et retourne vers le monde universitaire.
Maire de Taipei
Sa carrière politique n'est toutefois pas terminée. En 1998, le Kuomintang le nomme candidat à la mairie de Taipei, et il remporte l'élection face au maire sortant Chen Shui-bian. Il est ré-élu en 2002.
Ma est critiqué suite à l'épidémie de grippe aviaire qui frappe sa ville en 2003, et aux inondations qui suivent en 2004. Il est également critiqué par le parti Minjindang pour ne pas avoir autorisé l'utilisation du drapeau national de la République de Chine lors d'un match de football à Taipei entre Taïwan et la République populaire de Chine. Ma répondit qu'il ne faisait que se conformer au protocole olympique, qui ne reconnaît que le drapeau olympique de Taïwan.
Ma s'exprima en faveur de la réunification de la Chine, et contre l'indépendance de Taïwan. Il s'opposa au référendum de 2004, perçu comme un prélude à l'indépendance. Toutefois, il s'opposa également à la loi antisécession de la République populaire, ce qui lui valut une interdiction de visiter Hong Kong, alors qu'il devait y prononcer une série de discours en 2005[5].
À la tête du Kuomintang
2008: l'élection présidentielle
Le 17 mars 2008, Ma décrivit Taïwan comme étant un « État souverain »[6] et menaça de boycotter les Jeux olympiques de Beijing, s'il était élu président et si les troubles au Tibet en 2008 dégénéraient en violence accrue[7].
Le 22 mars 2008, il remporta l'élection présidentielle avec 58,45 % des voix, face à son adversaire Frank Hsieh (Minjindang).
Suite à son élection, il affirma qu'il améliorerait les relations avec la Chine continentale, notamment en permettant des vols directs, en autorisant la venue d'un plus grand nombre de touristes chinois, et en aidant les industries taïwanaises à s'implanter sur le continent[8]. Il ajouta qu'il pronait le statu quo en termes politiques: ni indépendance de Taïwan, ni ré-unification[9].
Le président Ma Ying-jeou fut intronisé le 20 mai 2008[10].
Références
- (fr) « Le nouveau président taïwanais entre en fonction », France 24, 20 mai 2008.
- (fr) « Victoire du candidat d'opposition à la présidentielle taïwanaise », Agence France Press, 22 mars 2008.
- (en) « Ma Ying-jeou », Michael Schuman, Time, mai 2008.
- (en) Biographie de Ma Ying-Jeou sur le site du Bureau du président de la République de Chine.
- (en) « Groups told me to lie about visa, says Ma », Teddy Ng & Michael Ng, The Standard, 8 janvier 2005.
- (en) « Taiwan presidential frontrunner calls island 'sovereign country' », Japan Today, 18 mars 2008.
- (en) « Taiwan presidential candidate threatens to boycott Beijing Olympics », Earth Times, 18 mars 2008.
- (en) « Taiwan's Ma: No plans to visit China », CNN, 23 mars 2008.
- (fr) « Taïwan : le nouveau président prône le statu quo avec la Chine », Le Monde, 23 mars 2008.
- (en) BBC News.
Liens internes
Liens externes
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