- Lycée François-Ier (Le Havre)
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Lycée François Ier Généralités Création 1866 Pays France Coordonnées Adresse 2 rue Jean-Paul-Sartre
76600 Le HavreSite internet lycees.ac-rouen.fr/francois1 Cadre éducatif Appellation Lycée général François Ier Type Public Pouvoir organisateur Académie de Rouen Matricule 0760052U Population scolaire 1097 (2010-2011)[1] Formation Lycée et CPGE Localisation Géolocalisation sur la carte : Le Havre
modifier Le lycée François 1er est un lycée du Havre appartenant à l'académie de Rouen. Il accueille les élèves de la seconde jusqu'aux classes préparatoires aux grandes écoles.
Sommaire
Historique
Le 12 juillet 1861, grâce à l’impulsion du maire du Havre, Just Viel, et à l’augmentation de la population du Havre, on décide de construire un établissement scolaire plus grand que les locaux du collège de la rue de la Mailleraye, devenus trop petits. Ce bâtiment aura pour vocation de devenir un lycée impérial modèle voulut par le ministre de l’éducation de l’époque, Victor Duruy.
Près de 17 300 m2 de terrain sont alors acquis pour la construction de ce lycée entre les rues Ancelot, rue Malakof (actuelle rue Just Viel) et la façade de celui-ci se situera rue Napoléon (par la suite appelée rue du lycée et maintenant rue Anatole France). La configuration du lycée est prévue pour accueillir sur deux étages salles de classe, infirmerie, laboratoires, salles de collections, salles d’étude, bibliothèque, réfectoires et dortoir pour les internes. De plus, un certain nombre de cours, jardins, préaux couverts sont prévus, ainsi qu’une chapelle.
La pose de la première pierre sera faite le 15 avril 1863 par Just Viel, maire du Havre, en présente de l’architecte Gustave Brien, et des entrepreneurs : Garnier et Raverat. La construction du lycée aura lieu jusqu’en septembre 1866 et l’inauguration du lycée a lieu le 22 septembre 1866. La construction de ce lycée aura couté 2 030 000 francs, dont une subvention de l’état de 160 000 francs.
A ses débuts, le lycée est dirigé par le proviseur Louis Sauvion, venant de Brest et compte moins de 300 élèves. Ce nombre d’élèves augmentera progressivement, mais malgré une bonne réputation qui se forma rapidement, les élèves ne furent pas assez nombreux pour que l’ensemble des locaux soient occupés par le lycée. La bibliothèque municipale du Havre s’installera en 1904 dans toute l’aile de la rue Ancelot jusqu’en 1967.
La réputation du lycée conduira vite à l’ouverture d’une annexe le 2 octobre 1907 à Fécamp par le proviseur Bailly, accompagné par une douzaine d’enseignants. En 1946, une seconde annexe fût crée à Lillebonne, dans la propriété d’Alfred Lemaitre et restera jusqu’en 1962.
Le lycée ne subit aucun dommage lors de la guerre de 1870. Mais en 1914, les élèves du lycée doivent migrer vers l’hôtel des sociétés savantes et chez les employés des commerces de la rue de Caligny, en face de l’école Lemaistre, car le lycée du Havre devient un hôpital militaire. Raymond Queneau en fait allusion dans deux vers du Chêne et chien :
« Le lycée du Havre est un charmant édifice, on en fit en quatorze un très bel hôpital » Après la Première Guerre mondiale, un monument aux morts, sculpté par Alphonse Saladin[2], y fut érigé en souvenir des élèves du lycée du Havre morts pour la France. Chaque année, au 11 novembre, est organisé une cérémonie de commémoration des élèves morts au combat lors de la Première Guerre Mondiale, la Seconde Guerre Mondiale, la Guerre d'Algérie et la Guerre d'Indochine.
Ce n’est qu’en 1919 que le lycée redevient un lieu d’éducation et Raymond Las Vergnas en parle dans son roman Le tramway des grands bassins :
« Le printemps fleurissait jusque dans la cours poudreuse de notre vieux lycée… C’était bien le tour de notre pauvre bahut, après plus de quarante années de transformation en hôpital militaire de retrouver sa vocation académique » En 1923, on parle de transférer le lycée dans l’hôtel Frascati, dans le quartier du Perrey, à la place de l’actuel musée André-Malraux. En 1939, l’aile sud du lycée devient le siège de la Kommandantur du Havre, jusqu’à sa destruction dans la nuit du 14 au 15 octobre 1940. Cela n’empêche pas le bon déroulement des cours, avec quelques interruptions pour descendre dans les caves du lycée avec les habitants du quartier lors d’une alerte, jusqu’au 12 septembre 1944, date de libération du Havre. De plus, il devient pendant la guerre la mairie provisoire du Havre et le lieu de distribution de la soupe populaire.
Après la libération, le lycée accueille le lycée de jeunes filles du Havre, celui-ci ayant été détruit en même temps que l’hôtel de ville les 5 et 6 septembre 1944.
Les travaux sur le lycée commencent pour le rénover, et il faudra attendre 1963 pour avoir un nouveau gymnase. De plus, c’est par le décret du 17 janvier 1963 que le lycée du Havre prend le nom de lycée François Ier. En 1964, la nouvelle chapelle du lycée est inaugurée. En 1966, pour les 100 ans du lycée, la nouvelle aile sud est reconstruite et inaugurée le 7 mai.
Les années 60 voient aussi la suppression des classes du petit lycée, qui disparait en 1970. Depuis 1981, le lycée François Ier accueille le second cycle, ainsi que des classes préparatoires.
Fichier:Verriére F1 (7).jpgEn 2003, l’aile sud subit une rénovatio ; cette rénovation voit l’apparition de la verrière, nouvelle entrée du lycée.
Depuis 2010, le lycée est entré dans une nouvelle phase de travaux, avec la rénovation de l’aile nord, de l’actuel CDI et la création d’un nouveau CDI.
On compte parmi ses anciens enseignants les plus célèbres Jean-Paul Sartre et Raymond Aron.
Lieux
Bâtiments
Le lycée François Ier est formé de plusieurs bâtiments :
- L’aile nord (ou bâtiment nord) : construite en 1866, qui fut l’entrée jusqu’à la construction de la verrière en 2003. Elle accueille des salles de classes, le CDI, l’infirmerie, le réfectoire, l’administration et des logements de fonction. On peut y voir sur les grilles et le fronton plusieurs symboles relatifs à l’histoire des lieux : l’abeille et l’aigle en référence à Napoléon, la salamandre, en référence à François Ier et l’ancre de marine, relatif au patrimoine maritime de la ville.
- L’aile Sud (ou bâtiment Sud) : construite en 1866, détruite en 1940, reconstruite en 1966 et rénovée en 2003. Elle accueille les salles de classes des disciplines scientifiques.
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Bâtiment Sud (3).jpg
Nouveau bâtiment sud
- La verrière : construite en 2003, où se situent l’entrée et l’accueil du lycée, une salle de musique, ainsi qu’un foyer et la vie scolaire.
- La chapelle : construite en 1866, détruite en 1940 et reconstruite en 1964.
- Le gymnase : construit en 1983
Cours
Le lycée comporte plusieurs cours :
- La Cour de la statue : ancienne entrée du lycée, rue Jean-Paul Sartre, où se situe le monument aux morts
- La Cour d’Honneur
- La Cour du Self : où se situe le self
- La Cour Just Viel
Classes et élèves
Enseignements
Le lycée propose différentes options et formations[3], de la seconde à la classe prépa :
- Arts plastique
- Arts du son
- Art du spectacle
- Littérature et société
- Méthode et pratique scientifique
- Principes fondamentaux de l’économie et de la gestion
- Sciences de l’ingénieur
- Sciences économiques et sociales
- Allemand
- Anglais
- Espagnol
- Grec
- Latin
- Russe
Activités proposées
Plusieurs activités sont proposées au sein du lycée :
- Différents sports sont proposés en UNSS : badminton, natation, volley, ping pong, escalade…
- Des clubs au sein du lycée existent : club nature, mathématique, échec…
Répartition des enseignants
Voici la liste des professeurs du lycée François Ier en 2010/2011[4]
- Mathématique : 16
- Science physique : 14
- Science de la vie et de la Terre : 7
- Philosophie : 5
- Lettre : 12
- Histoire géographie : 13
- Sciences économiques et sociales :4
- Allemand : 4
- Anglais : 9
- Espagnol : 5
- Russe : 2
- Arts plastique : 1
- Science de l’ingénieur : 2
- Education musicale : 1
- Education physique et sportive : 5
Répartition des élèves
Le Lycée François Ier compte 1 230 élèves en 2006, répartis comme suit :
- secondes : 415 élèves ;
- premières : 320 élèves ;
- terminales : 326 élèves ;
- CPGE : 169 élèves.
Classes préparatoires
Voici la liste des classes préparatoires aux grandes écoles proposées au Lycée François-Ier :
Anciens membre du lycée
On compte parmi les anciens membres de François Ier, plusieurs personnes célèbres.
Anciens élèves
- Othon Friesz
- Georges Braque
- Arthur Honegger
- Max Pinchard
- Martial Gueroult
- Bernard Guillemain
- Jean Favier
- Armand Salacrou
- Raymond Queneau
- Jules Tellier
- Raymond Las Vergnas
- Hugues Duboscq (médaillé de bronze pour le 100 m brasse des JO de Sydney en 2004)
- Christine Lagarde[5] (actuelle directrice générale du Fonds Monétaire International)
Anciens professeurs
Ancien surveillant célèbre
Citation littéraire
- Raymond Las Vergnas - Le tramway des grands bassins : « Le printemps fleurissait jusque dans la cours poudreuse de notre vieux lycée… C’était bien le tour de notre pauvre bahut, après plus de quarante années de transformation en hôpital militaire de retrouver sa vocation académique »
- Raymond Queneau - Chêne et chien : « Le lycée du Havre est un charmant édifice, on en fit en quatorze un très bel hôpital »
- Jean-Paul Sartre à ses élèves : «Je vous hais. Vous êtes de sales bourgeois »
Voir aussi
Notes et références
- Académie de Rouen
- Alors conservateur du musée du Havre.
- ONISEP
- Site du Lycée
- Normandie Magazine
Bibliographie
- 125 ans ! - Association des Anciens Élèves du Lycée François Ier
Liens externes
Catégories :- Enseignement au Havre
- Études supérieures au Havre
- Lycée de Normandie
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