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Lucien Aimé-Blanc
Né le 23 mars 1935, Lucien Aimé-Blanc, policier connu pour avoir participé à la traque de Jacques Mesrine, a terminé sa carrière comme Contrôleur Général de la Police Nationale. Il fut directeur adjoint de la brigade de recherche et d'intervention (Antigang), directeur adjoint de la brigade des stupéfiants. Il dirigea l'OCRB.
Biographie
Dans les années 1970, à la tête de l'OCRB, il se confronta au Commissaire Broussard alors que les deux hommes cherchaient à arrêter Jacques Mesrine. Aimé-Blanc, réussit à localiser l'ennemi public n°1 après une enquête tortueuse et rocambolesque, qu'il raconte dans un livre publié en 2002 avec Jean-Michel Caradec'h La chasse à l'homme. La vérité sur la mort de Mesrine aux éditions Plon. Il y raconte également les circonstances dans lesquels son ami, le journaliste Jacques Tillier, qui rêvait d'interviewer Mesrine, fut enlevé et grièvement blessé par Mesrine et un de ses complices. Cette "chasse à Mesrine" fut un épisode symptomatique de la guerre des polices. Il est à noter que, dans cette affaire, Lucien Aimé-Blanc fut aidé par certains collaborateurs notamment Emmanuel Farrugia (Commandant de Police, Affecté à l'OCRB), Charles Pellégrini (Chef de Groupe à l'OCRB) ou encore Paul Rément (Capitaine de Police, Affecté à l'OCRB).
Thèses d'Aimé-Blanc sur différentes affaires criminelles
En 2006, 27 ans après la mort de Pierre Goldman, militant révolutionnaire ayant reconnu plusieurs braquages crapuleux[1] et assassiné le 20 septembre 1979 dans le 13e arrondissement de Paris, le commissaire Lucien Aimé-Blanc a déclaré dans une interview à Libération, et dans un livre intitulé L'Indic et le Commissaire que Pierre Goldman avait été assassiné par un commando des GAL mené par Jean-Pierre Maïone-Libaude.[2]
Henri Curiel, militant tiers-mondiste, ancien « porteur de valises » du FLN, a été assassiné le 4 mai 1978, rue Rollin, à Paris. Comme Pierre Goldman, il aurait pu être la victime d'un commando mené par Jean-Pierre Maïone-Libaude[2].
Sources
- ↑ Lors de son procès, il reconnait avoir commis trois braquages à main armée : une pharmacie, une usine de haute couture et un agent des allocations familiales. Il niera toujours en revanche avoir participé au braquage meurtrier de la pharmacie du Boulevard Richard Lenoir. Après une première condamnation en 1974, il sera finalement acquitté en appel de cette autre accusation par la cour de la Somme.
- ↑ a et b Lucien Aimé-Blanc et Jean-Michel Caradec'h, L'Indic et le commissaire, 2006, Plon, 246 pages
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