- Love (et ses petits desastres)
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Love (et ses petits désastres)
Love (et ses petits désastres) est un film anglais, américain et français réalisé par Alek Keshishian, sorti en 2006.
Sommaire
Synopsis
À Londres, Emily Jackson, « Jacks » pour les intimes, travaille pour le magazine britannique Vogue et supervise le déroulement de séances photographiques. Elle joue les entremetteuses pour ses amis : son colocataire gay Peter et la névrosée Tallulah, complexée par une riche et excentrique mère.
Cependant, sa vie sentimentale est en pause : elle continue à voir son ex en amant.
Le film suit deux nouvelles rencontres des personnages : Jacks s'intéresse à Paolo, nouvel assistant du photographe qu'elle croit être homosexuel, tandis que Peter a le coup de foudre pour un vendeur d'art qu'il a vu seulement furtivement, mais dont la mère de Tallulah va retrouver la trace à New York.
Fiche technique
- Titre : Love (et ses petits désastres)
- Titre original en anglais : Love and other disasters (amour et autres désastres)
- Réalisation : Alek Keshishian
- Scénario : Alek Keshishian
- Producteurs : Alison Owen, Alek Keshishian et Virginie Besson-Silla
- Producteur exécutif : David Fincher
- Coproducteur britannique : Steve Clark-Hall
- Chef opérateur : Pierre Morel
- Montage : Nick Arthurs
- Chef déco : Alice Normington
- Chef costumière : Michele Clapton
- Casting au Royaume-Uni : Kate Dowd
- Son : Simon Hayes
- Monteur son : Laurent Kossayan
- Mixeur : François-Joseph Hors
- Directeur de post-production : Eric Bassoff
- Musique originale : Alexandre Azaria
- Pays d'origine : Angleterre, États-Unis, France
- Format : couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
- Genre : comédie, romance
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie :
- Distribution et production : EuropaCorp
Distribution
Le groupe d'amis londoniens :
- Brittany Murphy : Emily Jackson, alias Jacks
- Matthew Rhys : Peter Simon, son colocataire, potentiel scénariste de cinéma
- Catherine Tate : Tallulah Riggs-Wentworth
- Stephanie Beacham : Felicity Riggs-Wentworth, la mère de Tallulah
Les hommes dont ils tombent amoureux :
- Santiago Cabrera : Paolo Sarmiento, assistant photographe
- Daniel Lobé : Freedom, amant noir de Tallulah
Les deux acteurs jouent le film du film :
- Gwyneth Paltrow : elle-même interprétant Jack
- Orlando Bloom : lui-même interprétant Paolo
Autres :
- Eliot Cowan : James Wildstone
- Jamie Honeybourne : Unicorn Gallagher
- Jamie Sives : Finlay McMillian
- Samantha Bloom : Pandora
- Dawn French : la thérapeute
- Will Keen : David Williams
- Adam Rayner : Tom
- Richard Wilson : l'employé de mairie
- Tony MacMurray : le créateur de mode
- Angus Deayton : la célébrité
- Michael Lerner : Marvin Berstein
- Philippine Leroy-Beaulieu : la rédactrice en chef de Vogue
Commentaires
Les intrigues principales autour des amours de Jacks et Peter sont entretenues chacune par un quiproquo. Comme Paolo a été engagé par le photographe de Vogue sur une plage d'Amérique latine, Jacks croit qu'il est homosexuel et se comporte devant lui comme avec son colocataire Peter, plaçant Paolo dans des situations difficiles. L'homme dont Peter s'éprend d'un regard et dont il croit avoir vu le nom sur le courrier que l'inconnu portait, est en fait l'assistant - certes homosexuel - d'un vendeur d'art aux enchères, encore dans le placard au début du film.
En périphérie de la comédie et des quiproquos, sont évoqués d'autres sujets. Un ami de Jacks et Peter vit un long deuil après la mort de son amant du sida.
À la fin du film, Peter se lance dans l'écriture d'un scénario inspiré de l'histoire de Jacks et Paolo. La scène à laquelle participent Gwyneth Paltrow et Orlando Bloom est réalisée comme la fin Hollywoodienne du film de l'histoire de l'assistante de Vogue et du photographe argentin.
L'univers de Love par son réalisateur
Jacks : « Jacks correspond vraiment à l’image que je me fais d’une héroïne de comédie romantique, trop belle pour être vraie, jolie, intelligente et bien sûr, complètement aveugle quant à ses propres défauts. Elle incarne le personnage-clé de la comédie romantique classique, basée sur le quiproquo ».
Peter : « Peter, au contraire de Jacks, n’est pas un personnage typique de la comédie romantique. Cette fois, le colocataire gay n’est pas simplement le meilleur ami utilisé pour le versant comique de l’histoire, il développe sa propre intrigue dans le film. J’ai utilisé Peter comme l’ancre à laquelle raccrocher l’élément autocritique du film. Son histoire est moins glamour, mais elle me paraît plus réaliste ».
Paolo : « J’ai fait de Paolo un Argentin pour faire avancer l’intrigue, dans le sens où un Argentin, contrairement à un Espagnol par exemple, n’aurait pas le droit de travailler en Angleterre, ce qui me permettait d’introduire l’argument du mariage blanc. Cela contribue aussi à renforcer le quiproquo central, lié à la fois à la langue et à la culture de Paolo. Enfin, j’avais le sentiment qu’en en faisant un Argentin, je renforçais la distance du personnage avec le monde de la mode dans lequel Jacks évolue. Paolo incarne un point de vue plus naturel, plus authentique aussi, libéré de toute affectation ».
Le Monde de la mode : Love (et ses petits désastres), situé dans le milieu de la mode, égratigne la superficialité de cet univers. Le monde de l’Art contemporain se voit lui aussi traité avec une certaine ironie. « J’éprouve des sentiments mitigés vis-à-vis de ces deux univers. D’un côté, la plupart de mes amis travaillent dans l’un de ces milieux, et leur œuvre est bien moins glamour que ce que la plupart des gens imaginent. D’un autre côté, et de façon plus profonde, je trouve ces deux milieux légèrement ridicules. Et je crois franchement que la plupart des gens que je respecte, même s’il travaille dans la mode ou l’art, sont conscient de l’absurdité inhérente à ces univers ».
Voir aussi
Liens externes
(fr+en) Love (et ses petits désastres) sur l’Internet Movie Database
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