- Louis Victor Marziou
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Louis Victor Marziou était un important armateur havrais du XIXe siècle[1].
Sommaire
Biographie
Armateur, marié à Emilie Louis Céline Lavance et père de famille résidant à Ingouville, près du Havre, le nom de cet affairiste introduit dans les milieux catholiques est associé à la Société de l'Océanie, puis , avec son associé Langlois, à la Loterie des lingots d'or pour laquelle il assure le transport des chercheurs d'or français vers San Francisco via le Cap Horn au moment de la ruée vers l'or en Californie, de 1851 à 1853.
Au Havre, ce catholique est le fondateur de la conférence de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, qu'il préside dès 1841.
Appuyé par la Banque Rothschild pour contrer les frères Pereire, Marziou inaugure deux liaisons transtlantiques, avant de disparaître dans les années 1850, faute d'investisseurs pour développer ses lignes.
Documentation
Décret relatif aux lignes de correspondance par paquebots à vapeur entre la France et l'Amérique[2]
Vu la loi du 17 juin 1857, qui à pour objet d'autoriser le Ministre des finances à s'engager, au nom de l'Etat, au payment d'une subvention pour l'exploitation de trois lignes de correspondance, au moyen de paquebots à vapeur entre la France et l'Amérique
Vu l'avis de la commission instituée par decret du 18 juin 1857, à l'effet de désigner les soumissionnaires qui pourront être admis à concourir pour la concession des services transatlantiques ;
Sur le rapport de notre ministre, secrétaire d'État au département des finances
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. 1er. Les clauses et conventions de la convention ci-annexée, passée le 17 février 1858, entre le Ministre des finances et la compagnie V. Marziou pour l'exploitation :- 1° De la ligne du Havre à New-York ;
- 2° De la ligne de Saint-Nazaire aux Antilles et à Aspinwall[3], avec les annexes sur la Guadeloupe, le Mexique et Cayenne,
Art. 2. Notre ministre secrétaire d'État au département des Finances est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Bulletin des Lois.
Fait au Palais des Tuileries, le 20 février 1858.
Napoléon
Par l'Empereur :
Le ministre secrétaire d'Etat au département des Finances, P. MagneNotes et références
- Armateurs M : Louis Victor Marziou - Site personnel sur les pavillons des compagnies maritimes française
- Annuaire Historique Universel, Ou, Histoire Politique, Paris, Lagny Frères, 1862, réédition Nabu Press, 2010 (ISBN 978-1-1443-6921-5) Charles-Louis Lesur, Armand Fouquier,
- 1850 au terminus de la voie de chemin de fer panaméenne alors en construction. Il s'agissait du premier axe transcontinental en Amérique alors que le canal n'existait pas encore. Initialement, la ville s'appelait « Aspinwall », comme l'avait baptisé les émigrés américains alors que les hispanophones l'appelaient Colón, nom qui subsiste aujourd'hui. Aspinwall : ville fondée en
Bibliographie
- Olivier Le Dour et Grégoire Le Clech, Les bretons dans la ruée vers l'or de Californie, Les portes du large, 2006 (ISBN 2-9146-1220-6)
Liens externes
- Louis Victor Marziou - GeneaNet
- Action au porteur de 500 Francs signée par Victor Marziou, pour l'Union Maritime - 1855 [image]
- Portail du monde maritime
- 1° De la ligne du Havre à New-York ;
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