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Louis Mortimer Ternaux
Louis Mortimer Ternaux, né à Paris le 22 novembre 1808 et mort à Beaumont-les-Autels le 30 janvier 1872, est un historien et homme politique français.
Neveu du célèbre et très puissant manufacturier le Baron Guillaume Louis Ternaux (1763-1833) , nommé membre de la commission des récompenses nationales, entré ensuite au conseil d'État, il prend part à ses travaux en qualité de maître des requêtes de 1837 à 1848. Au mois de mai 1842, il recueille à Rethel (Ardennes) la succession parlementaire de Bertrand Clauzel.
Après 1848, il représente les Ardennes à la Constituante et à la Législative et prend une part active aux discussions et aux travaux préparatoires des comités. Membre de la majorité, il refuse de s’associer à la politique de l’Élysée et proteste contre le coup d'État du 2 décembre 1851 et rentre dans la vie privée.
Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1866. Le 8 février 1871, il est nommé à l’Assemblée nationale, le troisième sur sept, par les électeurs des Ardennes.
Il est le frère du banquier et écrivain anthropologue Charles Henri Ternaux dit TERNAUX-COMPANS (1807-1864).
Louis Mortimer Ternaux est l'auteur d'une monumentale Histoire de la Terreur en huit volumes parue entre 1862 et 1881.[1]
Lien externe
Note
- ↑ Histoire de la Terreur, 1792-1794, d'après des documents authentiques et inédits. Les huit volumes sont consultables sur le site Gallica :
I : Introduction. La fête de la Liberté et la fête de la Loi. Le 20 juin 1792. La Fayette à Paris. [1]
II : Suspension du maire de Paris. Les fédérés. Les sections. La nuit du 9 au 10 août. La chute de la royauté. [2]
III : Le Lendemain du 10 août 1792. La Législative et la Commune. Le Comité de surveillance. Les massacres à Paris et en province. [3]
IV : La Convention et la Commune. L'invasion repoussée. La Gironde et la Montagne. Les subsistances. [4]
V : Les Annexions. Le triomphe de la Gironde. Le procès du Roi. L'appel au peuple. La liberté de la presse et des théâtres en 1793. [5]
VI : Le Comité de sûreté générale. La coalition européenne. L'invasion de la Hollande. La conjuration du 9 mars. L'insurrection vendéenne. L'arrestation des commissaires de la Convention. La fuite de Dumouriez. [6]
VII : Le Comité de salut public, Marat. La constitution girondine. La Commission des douze. Le 31 mai. Le 2 juin. [7]
VIII : La Convention après le 2 juin. La constitution montagnarde. Charlotte Corday. L'organisation de la Terreur. [8]
Source
- Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise
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