- Locomotive Seguin
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Locomotive Seguin Réplique de la locomotive SeguinIdentification Exploitant(s) : Saint-Étienne-Lyon Concepteur : Marc Seguin Service commercial : de 1829 à 18? Nombre : 12 Caractéristiques techniques Disposition des essieux : OO Pression de la chaudière : 0.4 MPa Cylindres : 2 verticaux Diamètre roues motrices : 1150 mm Vitesse maximale : 12 km/h La locomotive de Marc Seguin est la première locomotive à vapeur à utiliser une chaudière tubulaire, une invention décisive, permettant de multiplier par six la puissance développée des machines. L'ébullition est obtenue par la circulation des gaz de combustion dans de multiples « tubes à feu » traversant le corps de chauffe.
Cette invention de Marc Seguin, déposée le 12 décembre 1827, a d'abord été appliquée à des bateaux naviguant sur le Rhône.
La locomotive fit ses premiers tours de roue le 1er octobre 1829 (quelques jours avant la Rocket de George Stephenson avec lequel Marc Séguin était en relation continue). Elle équipa la seconde ligne de chemin de fer française, reliant Saint-Étienne à Lyon (1827-1832) où elle assura un trafic voyageur dès 1831.
Elle se caractérise par :
- un châssis en bois,
- une chaudière tubulaire en cuivre,
- un moteur à 2 cylindres verticaux,
- 4 roues motrices en bois cerclées, couplées par bielle,
- 2 ventilateurs actionnés par les roues permettant d'améliorer le tirage par soufflage d'air dans le foyer,
- une bâche à eau permettant le préchauffage de l'eau avant injection dans la chaudière.
- une cheminée basse du côté du foyer pour protéger le mécanicien de la fumée.
Le rendement de la chaudière est extrêmement dépendant de la qualité du charbon ce qui est beaucoup moins le cas sur les machines « modernes ». Si le charbon est gras, on constate un encrassement rapide des tubes que seul un ramonage manuel peut éliminer étant donné l’absence de souffleur. Pas assez flambant, le charbon brûle mal et les ventilateurs du tender ne sont pas suffisants pour attiser le tirage. Sur les locomotives construites ultérieurement, l’échappement de vapeur n’est plus à l’air libre en sortie de cylindre mais dans la boîte à fumée avec pour conséquence de provoquer une dépression dans le foyer permettant un tirage bien supérieur.
Une réplique a été réalisée par Gaston Monnier avec le soutien de l'ARPPI.
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