Lithang

Lithang

Xian de Litang

Lǐtáng Xiàn · 理塘县
Localisation du xian de Litang (en rose) dans la préfecture de Garzê (en jaune)
Localisation du xian de Litang (en rose) dans la préfecture de Garzê (en jaune)

Pays Chine
Statut administratif Xian
Province Sichuan
Préfecture Garzê
Code postal 624300[1]
Population 46 367 hab. (1999)
Maison tibétaine à Litang
Yaks dans une ruelle du monastère Ganden Thubchen Choekhorling

Le xian de Litang (理塘县 ; pinyin : Lǐtáng Xiàn) est un district administratif de la province du Sichuan en Chine. Il est placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine de Garzê. Litang est situé dans le Kham, région sud-est du Tibet historique.

Sommaire

Histoire

En 1170, le 1er Karmapa, Düsum Khyenpa, y fonda le monastère de Pangphuk, et plus récemment, le 16e Karmapa, visitant ce même monastère, aurait, selon la tradition, laissé l'empreinte de ses pieds dans la roche. Le 3e Dalaï Lama, Sonam Gyatso (1543 – 1588) fonda également dans cette région le monastère de Litang ou Monastère de Thupten Jampaling. Deux autres Dalaï Lamas, le 6e, Kelzang Gyatso et le 10e, Tsultrim Gyatso, sont nés respectivement en 1708 et en 1816 à Litang.

Résistance Tibétaine à l'invasion chinoise

C'est à Litang qu'a débuté en 1956 la révolte des Tibétains contre l'occupant chinois. Celle-ci s'est étendue rapidement aux autres secteurs du Kham, puis en 1957 et 1958 à l’Amdo, et en 1958 et 1959, au Ü-Tsang (l'actuelle région autonome du Tibet), avant de s'étendre à l'ensemble du territoire. En 1959, Lhassa est mise à feu et à sang et le Dalaï Lama s'exile en Inde (voir Histoire du Tibet).

En avril 2002, le moine bouddhiste Tenzin Delek Rinpoché, né à Litang, et un membre de sa famille, Lobsang Dondhup, ont été arrêtés sous l'accusation d’être les auteurs d’une série d’explosions dans la ville de Chengdu, capitale du Sichuan. Ils ont été condamnés à mort le 2 décembre de la même année.

Selon le TCHRD, le 1er août 2007, lors des manifestations officielles du 80e anniversaire de l’Armée de la libération populaire chinoise, plusieurs centaines de Tibétains se sont réunis pour ces cérémonies, et pour les fameuses courses de chevaux annuelles. Un nomade tibétain de 52 ans, Runggye Adak, a alors appelé au retour du Dalaï Lama, de la libération du Panchen Lama et de la liberté pour le Tibet avant d’être arrêté par la Police de Kardzé. Malgré la promesse faite par les autorités et des manifestations de soutien des populations, Ronggye Adrak serait toujours détenu. La situation reste très tendue et plus de 3 000 personnels des forces de l’ordre seraient mobilisés.

L'Associated Press a rapporté que de nombreuses personnes ont été arrêtés à la suite de la protestation de Runggye Adak[2]. Trois neveux de Runggye Adak furent arrêtés, l'attention de la police s'est focalisé sur Adruk Lopoe, un moine du monastère de Lithang.

Démographie

La population du district était de 46 367 habitants en 1999[3].

Notes et références

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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