Libération De Nancy

Libération de Nancy
Informations générales
Date	septembre 1944
Lieu	Nancy
Issue	Victoire des alliés
Belligérants
États-Unis	Allemagne nazie
Seconde Guerre mondiale
Batailles
2e campagne de France Bataille du Vercors · Bataille des Glières · Bataille du Mont Gargan · Bataille du Mont Mouchet · Bataille de Normandie · Débarquement de Provence · Bataille de Nice · Bataille de Nancy · Libération de Guéret · Libération de Paris · Bataille de Bruyères · Poche de Saint-Nazaire Front d'Europe de l'Ouest Front d'Europe de l'Est Campagnes d'Afrique et du Moyen-Orient Bataille de l'Atlantique Guerre en Asie et dans le Pacifique Guerre sino-japonaise

Nancy ville française de la Lorraine a été libéré de l'occupation nazie allemande par la troisième armée américaine pendant la campagne de Lorraine lors de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1944.

Sommaire 1 Vue d'ensemble 1.1 Composition du XXème corps 1.2 Forces allemandes 2 80e infanterie tente de sécuriser un pied-à-terre 3 Seconde tentative 3.1 Assaut dans le nord de la 80e infanterie 3.2 Assaut dans le sud de la 35e infanterie 4 Encerclement de Nancy 5 Assaut sur Nancy 6 Voir aussi 6.1 Liens internes 6.2 Liens externes

Vue d'ensemble

Quand la troisième armée américaine tenta de capturer Nancy, elle avait récupéré tout récemment d'une pénurie de carburant qui l'avait fait stopper au niveau de la Meuse pendant cinq jours. Pendant ce temps les défenseurs allemands présents dans le secteur avaient renforcé leurs positions.

Tandis que le XX^e corps dans le nord était chargé de la capture de Metz, Nancy, l'autre ville principale de la région, était assignée au XII^e corps. Quand le XII^e corps commença cette tâche il n'était pas alors à sa pleine force opérationnelle, en effet la trente-cinquième division d'infanterie des États-Unis gardait le flanc méridional des forces alliées en attendant que la septième armée méridionale puisse combler l'espace. Il ne restait alors de disponible que la 4^e division blindée des États-Unis et la 80^e division d'infanterie des États-Unis.

Composition du XXème corps

U.S. XII Corps - Manton Eddy

• U.S. 4th Armored Division - John Shirley Wood
• U.S. 35th Infantry Division - Paul Baade
• U.S. 80th Infantry Division - Horace McBride

Forces allemandes

les éléments blindés : restes 21 Panzer Division restes 11 Panzer Division 106, 111, 112, 113 Panzer Brigade 3 PanzerGrenadier Division 15 PanzerGrenadier Division

Infanterie : 559 Volksgrenadier Division 553 Volksgrenadier Division 36 Volksgrenadier Division 48 InfanterieDivision 19 InfanterieDivision 462 InfanterieDivision 416 InfanterieDivision plus les éléments des écoles d'officiers et des transmissions basés à Metz en septembre 1944

80^e infanterie tente de sécuriser un pied-à-terre

En raison de la difficulté du terrain et du manque de reconnaissance sur la force de l'ennemi, il ne fut pas décidé malgré le risque que le 4^e blindé soit engagé dans la capture initiale d'un seul pont, comme cela fut le cas à Commercy.

Au lieu de cela, la 80^e infanterie fut affectée pour fixer trois emplacements de traversée à travers la Moselle : à Pont-à-Mousson avec le 317^e régiment d'infanterie, à Toul avec le 319^e, et enfin à Marbache avec le 318^e. Le 4^e blindé balayerait alors autour du nord de Pont-à-Mousson pour assaillir Nancy depuis l'est, alors que l'infanterie de Toul attaquerait de l'ouest.

À Pont-à-Mousson, les forces américaines sans reconnaissance et bombardements préliminaires d'artillerie, espéraient donc surprendre les forces ennemies. Cependant ceci s'est avérée être une mauvaise décision, en tant que défenseurs les allemands qui étaient une plus grande force et bien mieux préparés, tenaient le terrain qui leur permettaient d'observer le mouvement des forces américaines à proximité. Les forces américaines tentèrent deux fois de traverser, la première pendant le jour et la seconde la nuit mais les deux tentatives furent facilement repoussées et l'assaut fut rappelé au loin par le général Eddy.

À Marbache, les forces américaines ont eu un combat difficile dans les bois pendant qu'elles essayaient de saisir la partie élevée qui commandait les troupes de proximité. Après une bataille longue de deux jours, elles sont parvenues à déloger les défenseurs allemands et à capturer la colline, mais furent bientôt jetées en arrière par une contre-attaque allemande.

À Toul, il y avait apparemment plus de succès car la Moselle fut traversée, mais ce fut de courte durée car les défenseurs allemands reculaient simplement jusqu'à ce qu'ils aient atteint une ligne défensive longue de dix miles flanquée de deux forts d'où ils pouvaient caler d'autres avances.

Seconde tentative

Bien que les tentatives initiales de traversée aient en grande partie échoué, vers le 7 septembre, la situation commençait à s'améliorer. Avec la septième armée approchant rapidement et le XV^e corps retournant à la troisième armée pour garder le flanc méridional, la trente-cinquième division d'infanterie était maintenant disponible pour le prochain assaut. Un nouveau plan fut élaboré et où le quatre-vingtième attaquerait depuis le nord et le trente-cinquième dans le sud avec la 4^e Armored Combat Command B (CCB), alors que CCA attendrait en réserve pour exploiter l'un ou l'autre flanc. Ce nouveau plan fut planifié pour prendre effet le 11 septembre.

Assaut dans le nord de la 80^e infanterie

Après les résultats médiocres des tentatives de traversées précipitées, un plus grand effort a été fait pour un assaut coordonné et bien soutenu. Dieulouard, situé à environ quatre milles au sud de Pont-à-Mousson, a été choisi comme nouvel emplacement de traversée. Le nouveau plan établi que le 317^e régiment d'infanterie traverse d'abord et sécurise un point à terre, alors que le 318^e suivra et captura la partie élevée qui est concentrée sur la colline de Mousson au nord. Un pont lourd serait alors étendu et CCA pourrait frapper et capturer Château-Salins, un centre ferroviaire important dans la région. Puisque le 319^e était encore engagé dans le combat à Toul, il ne peut pas être engagé dans cet assaut. En raison du terrain formidable tenu par les forces allemandes, un appui supplémentaire fut appelé en renfort. Le 10 septembre, le IX^e bombardier command détruit un pont à Custines pour empêcher les renforts ennemis dans le secteur de Nancy, et la soirée suivante frappa la colline de Mousson. Pour tromper l'ennemi, artillerie et raids aériens ont été principalement dirigées sur Pont-à-Mousson.

L'infanterie traversa et prit place le 12 septembre en rencontrant très peu de résistance. L'avance fut si rapide que les éléments de la CCS purent traverser le même jour. La raison de cette facilité fut parce qu'ils traversèrent dans une région où deux divisions allemandes séparées (3^e division de Panzer Grenadier et la 553^e division VG) se liaient et étaient très peu présentes. La plupart des réserves dans la zone avait déjà été également envoyée au nord pour combattre le XX^e corps.

L'assaut allemand pour détruire le pont commença vers midi le 13 septembre, et fut initialement réussi puisqu'il dirigea les forces d'infanteries et les fit reculer quasiment jusqu'au pont lui-même. CCA envoya son escadron de reconnaissance de chars légers pour aider et améliorer la situation, mais ceux-ci étaient inefficaces contre les mitrailleuses lourdes allemandes. En réponse, le 37^e bataillon de chars de la CCA, commandé par le lieutenant colonel Creighton Abrams, poussa à travers le pont et attaqua les forces allemandes. Cette action donna suffisamment de temps à l'infanterie américaine pour se regrouper et ensuite l'attaque allemande s'y brula les ailes. Ce soir là, le pont fut considéré comme sécurisé et permit à la CCA de traverser et se déplacer vers ses objectifs initiaux.

Le jour suivant, plusieurs contre-attaques allemandes eurent lieu contre le pied-à-terre américain, mais elles furent toutes de nouveau repoussées par la quatre-vingtième, facilité par des renforts renvoyés du CCA avançé.

Assaut dans le sud de la 35^e infanterie

Le 10 septembre, comme le 35ène se mettait en position pour commencer leur partie de l'assaut, un pont, miné mais intact, fut remarqué à Flavigny. Un bataillon du régiment de la 134^e infanterie fut autorisé à assaillir le pont et bien qu'ils réussirent à le capturer, les renforts ne purent arriver à temps et le pont fut détruit par l'artillerie allemande. Le bataillon lui-même fut décimé par une contre-attaque suivante allemande. Cette perte empêcha le régiment d'être encore impliqué dans la tentative de fixer un emplacement de traversée et le jour suivant elle se dirigea à la place assignée pour garder le flanc gauche de Pont-Saint-Vincent. À un endroit le régiment prit un fort français qui était sujet à un petit assaut allemand stoppé par la suite par l'artillerie et les renforts.

CCB parvint à travers au niveau de Bainville-aux-Miroirs et près de Bayon. Un large pont fut monté à Bayon cette nuit que les forces allemandes tentèrent de détruire mais qui furent annihilées sur place après avoir été encerclées.

Le 137^e régiment d'infanterie parvint aussi à sécuriser un point à Crévéchamps après un détour de huit kilomètres vers le nord et une demi-heure de bombardement d'artillerie. Cependant ils se trouvèrent rapidement coincés après la traversée, mais purent combattre après que les forces allemandes furent épuisées par la contre-attaque échouée contre le pont de Banyon.

Encerclement de Nancy

Après que le 37^e bataillon de chars du colonel Abrams a sécurisé le pont de Dieulouard et poussé l'ennemi de Sainte-Geneviève, CCA put faire traverser ses forces restantes et fit une avance rapide vers son objectif initial de Château-Salins. Bien qu'il ait été stoppé plusieurs fois afin de neutraliser les forces et barrages de route allemands sporadiques, vers la fin du premier jour il avait atteint Fresnes-en-Saulnois, un village localisé à cinq kilomètres à l'ouest de Château-Salins. Le jour suivant, le 14 septembre, les ordres avaient changé et la CCA devait capturer à la place un point élevé à Arracourt, découpant ainsi les sorties de secours allemandes de Nancy. À leur arrivée dans le secteur, la CCA rencontra et sépara les forces de la 15^e Division de grenadier de Panzer avec seulement quelques légères pertes lors de la bataille d'Arracourt. Elle procéda ensuite à son installation en position de défense, orientée vers l'est, duquel elle pouvait harceler les forces allemandes sur la route principale vers Nancy et envoyer les unités avancées à la rencontre des patrouilles de la CCB autour du canal de la Marne au Rhin. Le jour suivant CCA fut mise au courant des contre-attaques allemandes à Dieulouard, à ce point elle libéra un régiment de renforcement d'infanterie ainsi qu'une compagnie blindée pour stabiliser la situation.

Après que la CCB eut traversé la Moselle dans le sud, les défenseurs allemands, trouvant une défense faible sur le terrain, firent retraite dans la forêt de Vitrimont à travers le fleuve de la Meurthe. Les allemands eurent cependant peu de temps pour préparer leurs défenses dans le secteur, et furent bientôt éliminés après que la CCB a traversé la Meurthe à son tour le 14 septembre, la majeure partie d'entre eux retournant de nouveau à Lunéville. La réunion avec les unités de la CCA au canal de la Marne au Rhin cette nuit accompli l'encerclement de Nancy.

Assaut sur Nancy

À faire.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

• (en) Combined Arms Research Library - La 4^e division dans l'encerclement de Nancy

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