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Lectures françaises
Lectures françaises {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français Périodicité Mensuelle Genre nationalisme, extrême droite Diffusion 6300 ex. (mars 2007) Date de fondation 1957 Ville d’édition Chiré-en-Montreuil Directeur de publication Jean Auguy Directeur de la rédaction Jérôme Seguin (secrétaire de rédaction) Propriétaire SA D.P.F ISSN 0024-0133 Lectures françaises est une revue mensuelle française d'extrême droite fondée par Henry Coston en 1957.
Sa ligne éditoriale est proche de l'hebdomadaire nationaliste Rivarol, avec une tendance conspirationniste (antimaçonnisme, antisémitisme, etc.) et nostalgique du régime de Vichy.
À l'origine, l'équipe de rédaction était composée, outre son fondateur, de Pierre-Antoine Cousteau (éditorialiste), Pierre Fontaine, Georges Ollivier, Jacques Ploncard d'Assac et de Michel de Mauny qui était alors le directeur de la publication. Des articles de Paul Rassinier furent publiés dans la revue.
La revue et son fondateur Henry Coston ont ainsi joué un rôle significatif, en lien avec la revue Défense de l'Occident de Maurice Bardèche, dans la diffusion d'une rhétorique antisémite et négationniste au sein de l'extrême droite française dans les années 1950-1960[1].
Après la disparition de plusieurs membres fondateurs, d'autres journalistes se joignent à la revue comme Pierre Hoffstetter, Cédric de Gentissard (pseudonyme d'Alain de Benoist) et Jacques Bordiot.
En 1977, Henry Coston vend la revue à Jean Auguy, directeur de la maison de vente par correspondance Diffusion de la Pensée Française (DPF), de Lecture et Tradition et des Éditions de Chiré. Jean Auguy est l'actuel directeur de Lectures françaises, Pierre Romain en assure la chronique internationale, François Lépervanche, les questions sociales, Benoît Mancheron, Dominique Setzepfandt (jusque dans les années 1990), Claude Vignon, Jacques Villemonais, Michel de Poncins, Gérard Bedel, Luc Perrel, Pierre Goube de Laforest, Jean Saint-Paul, Jacques De Kremer et Pascal Bernardin en sont les principaux rédacteurs.
Tirage
En 1958, la revue compte 2 500 abonnés[2]. Dans les années 1970, elle tire à 20 000 exemplaires[3]. Fortement atteinte par les départs d'Henry Coston et de Jacques Ploncard d'Assac, puis par la crise de la presse écrite, la revue a vu le nombre de ses lecteurs diminuer au cours des années 1990. Elle revendique depuis 6 800 lecteurs (novembre 2007).
Notes
- ↑ « Dès son apparition la revue épouse un discours accusateur identique à celui de Défense de l'Occident, le négationnisme s'intègre dans ses thèmes de prédilection. À la différence de son confrère, Henry Coston n'est pas un théoricien du négationnisme. Comme Maurice Bardèche, il perçoit en Paul Rassinier une double caution politique et historique. De manière conjointe, les deux hommes diffusent les écrits de l'ancien déporté, utilisent sa personnalité ambivalente et lui construisent un lit de futur héros. », in Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Éditions du Seuil, 2000, p. 51.
- ↑ Témoignage posthume de Jacques Bordiot dans le n° 479 (mars 1997) consacré aux 40 ans de la revue (p.28)
- ↑ op.cit., p. 29.
Liens externes
- Site officiel
- [pdf] (25 Mo) Un spécimen (novembre 2006)
- Portail de la presse écrite
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