- Le côté de Guermantes
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Le Côté de Guermantes
Le Côté de Guermantes Auteur Marcel Proust Genre Roman Pays d'origine France Éditeur éditions Gallimard Date de parution 1921-1922 Chronologie À l'ombre des jeunes filles en fleurs Sodome et Gomorrhe Le Côté de Guermantes est le troisième tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié entre 1921 et 1922 chez Gallimard. Dans son édition originelle, le roman est divisé en deux tomes dont la deuxième partie, Le côté de Guermantes I, est suivie de Le Côté de Guermantes II.
Le côté de Guermantes I.
Cette première partie de l'œuvre, le narrateur et sa famille déménage dans l’hôtel des Guermantes. Le narrateur se rend alors au théâtre afin de voir, pour la seconde fois de sa vie, La Berma interpréter le rôle de Phèdre, mais cette fois-ci, il n’est plus intéressé et se met à regarder la princesse de Saxe qui se trouve en compagnie de Mme de Guermantes. Le voyage du narrateur à Doncières est une occasion pour lui de revoir Saint-Loup, c’est par ailleurs à ce moment que l’affaire Dreyfus est abordée pour la première fois. Et lorsqu’il retourne à Paris, les choses ont changé : sa grand-mère est malade, l’hiver touche à sa fin et Mme de Guermantes est froide à son égard. Saint-Loup revient alors à Paris et invite le narrateur à rencontrer sa maîtresse qui est finalement « Rachel quand du Seigneur », une prostituée que le narrateur avait fréquenté dans sa jeunesse, il ne dit cependant rien à Saint-Loup tandis qu’ils arrivent dans un restaurant où une dispute éclate entre Rachel et Saint-Loup, le jeune homme ne supportant pas que sa maîtresse jette des regards sur d’autres hommes. Une dispute plus importante éclatera entre les deux amants un peu plus tard dans les coulisses d’un théâtre, et Saint-Loup, irrité, gifle un journaliste car la fumée de la cigarette de ce dernier importune le narrateur. Le narrateur se rend au salon de Mme de Villeparisis, et croise successivement, Bloch, Mme de Guermantes, Legrandin, M. de Norpois, M de Guermantes, Mme de Cambremer, M. d’Argencourt, Saint-Loup, la mère de celle-ci, Mme Swann, et le baron de Charlus. Saint-Loup éprouve des remords, car ayant refusé un collier de Boucheron à sa maîtresse ; il quitte alors la réunion au regret de sa mère. A la sortie de cette réunion, le baron de Charlus accompagne le narrateur et lui propose de diriger sa vie, mais en tenant ensuite des propos antisémites sur la famille de Bloch. Après avoir demandé au narrateur de lui faire rapidement part de ses attentions, il fait un étrange choix de fiacre, après en avoir refusé plusieurs. De retour chez lui, le narrateur découvre que la maladie de sa grand-mère s’est aggravée. On appelle alors Cottard à son chevet, mais on lui préfère finalement le docteur Boulbon qui prétend que la maladie est simplement nerveuse. Le narrateur reçoit alors une lettre de Saint-Loup qui l’accuse de perfidie, relativement à ce qui s’est passé lors de la réunion de Mme de Villeparisis. Le narrateur se rend ensuite aux Champs-Élysée avec sa grand-mère, mais celle-ci est alors victime d’une attaque.
Liens externes
- Le Côté de Guermantes, édition complète en ligne sous forme de courts fragments indexés, pour études et références
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