- Le Mystere de la chambre jaune (roman)
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Le Mystère de la chambre jaune (roman)
Le Mystère de la chambre jaune Auteur Gaston Leroux Genre Policier Date de parution 1908 Chronologie Le Parfum de la dame en noir Le Mystère de la chambre jaune est un roman policier de Gaston Leroux publié la première fois dans le supplément littéraire de l'Illustration à partir du 7 septembre au 30 novembre 1907 et en volume en 1908.
Le grand succès de ce roman tient, au-delà de son intrigue, aux quelques éléments surréalistes et poétiques, qui feront notamment l'admiration de Jean Cocteau qui en signera la préface.
Sommaire
L'histoire
La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi « de l'intérieur », pas de cheminée . Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison », qui va trouver la solution de cet affolant problème .
C'est un roman construit sur une enquête et donc sur la recherche de la vérité.
Ce roman trouvera sa suite dans Le Parfum de la dame en noir qui, reprenant une bonne partie de la même galerie de personnages, sera le théâtre d'autres faits étranges et d'autres révélations.
Anecdotes littéraires
Une phrase mystérieuse dans le roman « Le presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat » prendra rapidement pour les amateurs le statut de citation culte, tout particulièrement pour les surréalistes qui en feront un de leurs papillons.
Dans la première édition du roman, le reporter se nomme Joseph Roule tabille.
Personnages
- M. Stangerson : Père de Mathilde Stangerson, c’est un chercheur qui a d’abord travaillé sur la radiographie et s’est ensuite intéressé à la dissociation de la matière. Sa fille l'aide beaucoup, ils travaillent ensemble.
- Mathilde Stangerson : Lorsqu’elle vivait en Amérique, elle s’est mariée à Jean Roussel et a eu un garçon, qui est né chez sa tante et qu’elle a abandonné.Elle a 35 ans
- Robert Darzac : Fiancé de Mathilde Stangerson, il était professeur de physique auparavant.
- Sainclair : Narrateur, il est l’ami de Rouletabille.
- Joseph Rouletabille : Reporter de L'Époque, il a 18 ans. Il a resolu le crime de la femme decoupée en morceaux en trouvant son pied dans les égouts.
- Frédéric Larsan : On lui attribue d'Avoir résolu l’affaire des lingots d’or de l’Hôtel de la Monnaie et l’arrestation des forceurs de coffre du Crédit Universel.
- M. de Marquet : Juge d'instruction, c'est un noble vieillard.
- Les Bernier : Ce sont les concierges des Stangerson.
- Père Jacques : Vieux serviteur de la famille Stangerson, il leur est très attaché.
- L’homme vert : Amant de Mme Mathieu, il est le garde des Stangerson.
- Mère Agenoux : sainte qui habite une cabane au cœur de la forêt.
- Père Mathieu : C'est l’hôte de l'Auberge du donjon.
- Mme Mathieu : Épouse du père Mathieu, elle est la maîtresse de l'homme vert.
Le château du Glandier
Le château du Glandier, lieu du crime, se trouve en Île-de-France. Il est situé au cœur de la forêt près de la route qui mène à Sainte-Geneviève-des-Bois et Montlhéry (p. 49 du chap. 4).
Le château est dominé par un donjon au toit pointu avec une lanterne. Dépassant les arbres de la forêt, la tour et le donjon semblent se raconter les histoires depuis Louis XIV. Le château est relié au donjon par un vieux mur (p. 50 du chap. 4).
- Extérieur : L’auberge du donjon est une vieille masure aux poutres noircies par le temps. Sa grande porte aux armatures de bois est décorée avec des « x » et des « v », eux aussi en bois. Le toit a légèrement glissé de ses appuis comme une casquette glisse du front de son propriétaire. Au-dessus de la porte se trouve une enseigne sur laquelle est dessiné un donjon au toit pointu avec une lanterne comme le donjon du château (p. 124 et 125 du chap. 10).
- Intérieur : La pièce est grande. Elle possède deux grandes tables de bois et une cheminée. Au-dessus de la cheminée se trouve une tablette avec des pots et cruches en grès et faïence. Sur le comptoir sont posés des bouteilles de sirop et d’alcool. Trois grandes fenêtres donnent sur la route de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il y a également un chromo-réclame sur un des murs (p. 124 et 125 du chap. 10).
- Le pavillon
- Le laboratoire : C’est la plus grande pièce du pavillon. Il est carrelé et dispose de nombreuses armoires et de tables recouvertes de fioles et de pots pour les expériences. Il dispose aussi d’une grande cheminée qui sert de fourneau pour les expériences scientifiques de M. Stangerson et de sa fille, de creusets et de fours ainsi que des cornues qui ont le même rôle. Pour finir, il y a un bureau près de la porte de la chambre jaune (p. 81 et 82 du chap. 6).
- Le vestibule : Il est carrelé et donne sur les toilettes (lavatory en anglais dans le texte) et le laboratoire. Il y a trois marches à l’entrée (p. 73 du chap. 6).
- Les toilettes : Elles sont, comme les autres pièces, carrelées et comportent une porte vitrée (p. 79 du chap. 6).
- La chambre jaune : Elle a un plancher et elle est recouverte d’une natte jaune qui couvre presque toute la pièce. Les murs sont de couleur safran. La chambre jaune est le lieu du crime. Dedans, il y a un lit au sommier de fer, une table ronde au milieu de la pièce, deux chaises, une table-toilette et une veilleuse sur une table de chevet (p. 87 du chap. 7).
- Les jardins du domaine du Glandier : Le domaine du Glandier est entouré d’un grand mur de pierres. Pour y entrer il faut passer par une grille de fer. Le domaine est recouvert de chênes centenaires. Le château est entouré de douves. Près du château, sous l’ombre du donjon, se trouve la tombe de Sainte-Geneviève-des-Bois qui est décorée de myosotis. Un peu plus loin, il y a un puits qui, selon la légende, contient une eau miraculeuse et juste à côté du puits se trouve une statue de Sainte-Geneviève-des-Bois. Au pied de la statue sont déposés les chaussons ou les bonnets des enfants que l’eau du puits a sauvés. Le pavillon se situe à 300 mètres du château. Le chemin qui y mène est noir de boue, de bourbe et de feuilles mortes. Le pavillon est dans une partie du domaine appelé « La Chênaie». Celle-ci est constituée de petits bosquets qui se trouvent entre les grands chênes. Les chemins qui serpentent dans le bois sont faits de graviers. Il y a aussi un point d’eau près du pavillon. Le pavillon a les murs blancs et est entouré de fossés. (p. 50 du chap. 4, p. 57 du chap. 5, p. 70 et 71 du chap. 6).
Adaptations
Le roman a connu plusieurs adaptations cinématographiques : voir Le Mystère de la chambre jaune .
Liens externes
- Version audio (mp3)
- Le Mystère de la chambre jaune (texte intégral)
- Portail du polar
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