- Le Louroux-Beconnais
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Le Louroux-Béconnais
Le Louroux-Béconnais Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Angers Canton Louroux-Béconnais (Chef-lieu) Code Insee abr. 49183 Code postal 49370 Maire
Mandat en coursMichel Bourcier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Ouest-Anjou Site internet Site officiel de la commune du Louroux Beconnais Démographie Population 2 549 hab. (2006[1]) Densité 39 hab./km² Gentilé Lorétain, Lorétaine Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 91 m Superficie 65,57 km² Le Louroux-Béconnais est une commune française, située dans le Haut-Anjou du département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
La commune est située à 27 km d'Angers à l'ouest et à 22 km de Segré au sud-est.
Le Vernou est un cours d'eau qui rejoint la Clémencière à l'étang de Piard.
Histoire
Saint Noël Pinot fut curé du Louroux-Béconnais de 1788 à 1794.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 1698 1747 1725 1916 2011 2065 2497 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame de Pontron
Cette ancienne abbaye fut aussi le lieu d’épisodes épiques de la Révolution. C’est là que Scepeaux y réunit les autres chefs chouans des districts de l’Ouest pour discuter des clauses du traité de paix signé par les Républicains en avril 1795.
L'abbaye date du XVIIe siècle. L’ermite Clément construisit une chapelle qu’il offrit à l’abbaye cistercienne du Louroux en Vernantes. L’abbaye et ses cloîtres à colonnes, précédés de cours, jardins et étang, furent démolis en 1852. Seuls deux corps de bâtiments parallèles, le moulin à eau et le logis du prieuré, subsistent à l’édifice.
Les grilles de l'abbaye se trouvent actuellement à l'entrée du parc intercommunal de la Burelière situé à la Cornuaille.Abbaye Notre Dame de Pontron 1134 - 2004
Nom Primitif : Pont-Octran ou Pont-OctronD’après une ancienne tradition, un certain « Octramus », ex soldat plus ou moins brigand, avait établi son repaire dans la vaste forêt marécageuse de ces lieux. La forêt avait donc ce nom avant la fondation de l’abbaye.
Historique
Dans les premières années du 12éme siècle, un ermite nommé Clément, avait bâti sa cabane dans cette forêt mal famée et déserte. il commença à construire une chapelle.
En 1134, l’abbé Martin, avec le consentement de l’Evêque d’Angers et de deux donataires, vint y installer une première colonie, dont le premier abbé élu fut Foulques. En 1139, la fondation fut confirmée par une bulle du Pape Innocent II..
Pendant plusieurs siècles l‘ abbaye de Pontron vécut dans la prière, le travail ,la pratique de la charité, le défrichage des champs, la régulation des cours d’eau afin de les capter dans des étangs pour créer des chutes actionnant les moulins a grain de la Clémencière et de Pontron.
Pendant la guerre de 100 ans, Pontron, ses habitants, moines, serviteurs et paysans des closeries ne furent pas épargnés. Pour aider à la reconstruction de l’abbaye qui avait été incendié en 1364 par les Anglais le Pape accorda 20 années d’indulgence à qui participerait à la reconstruction de l’abbaye.
En 1521, l’abbé de Notre Dame de Pontron rendait un aveu à François I er, et lui exposait la situation de l’abbaye. D’après les apparences elle est riche étant donné l’importance, l’étendue, et la diversité de ses biens. En réalité elle est plutôt pauvre, les terres ne sont pas fertiles et rapportent peu. Le domaine, dépendances et abbaye, habitation des paysans, ont été ruiné par la guerre de 100 ans. Pillages et incendies ont laissé partout des ruines il a fallu tout réparer et même reconstruire. Des moines ont été pris en otage, il a fallu les racheter en versant de fortes rançons, les titres de propriété ont été perdus détruit ou volés. En cette année de 1521, l’abbaye est forte de 18 religieux et 2séculiers
A la fin du 18 eme siècle, l’abbaye semble arrivé à l’apogée de sa prospérité. La terre d’une étendue d’au moins 1750 hectares est mise en valeur et le sol, cultivé et aménagé, en bois régulièrement exploité .La recette de l’année 1790 s’élève à un peu plus de 23700 livres. Les dépenses elles s’élèvent à plus de 21300livres et l’on note que l’abbaye se procure volailles, gibiers, beurre, œuf ainsi que dessert et sucreries. Les religieux usent de savon, huiles et épices, qu’a coté de six barriques de vin blanc et autant de vins rouge, ont été acheté cinquante bouteilles de vin de Malaga, trente sept bouteilles d’eau de vie et ….six de guignolet.
Le 7 janvier 1791 a lieu à Angers, la mise en vente par voie d’adjudication de la ci-devant abbaye de Pontron. Les immeubles et fermes au nombre de 44 sont mises à prix a 306000 livres. Les nommés Boiviolette, Cesbron, Bardoul et Robineau portèrent enchères ce dernier étant déclaré adjudicataire pour la somme de 415000 livres. Le mobilier, dont plusieurs pièces remarquables, est vendu en quatre jours pour la somme de 4919 francs et 4 sous, la bibliothèque, contenant plus de 1200 volumes est adjugée sur place comme rebut pour 101 francs au citoyen Quartier (Dom Quartier).Le chartrier comprenant 21 volumes, un répertoire en 3 volumes avait été enlevé des le mois d’octobre 1790 par l’archiviste du département. L’ensemble des archives furent remises par la suite a l’acquéreur du domaine Mr de Robineau et ont depuis en grande partie disparue .
Dom Pequignot, dernier prieur de l’Abbaye Notre Dame de Pontron mourut a Pontron le 27 novembre 1818 et fut enterré dans le nouveau cimetière du Louroux ou figure l’épitaphe suivante : « Ci gît Dom Péquignot , prieur de l’abbaye de Pontron , de l’ordre de Cîteaux né à Betancourt ,l’an 1742. Sa vie fut consacrée a l’exercice de toutes les vertus Chrétiennes. Depuis 1790 ,il devint l’hôte et l’ami de la famille de Robineau ,qui lui a consacré ce monument .Il est mort à Pontron le 27 novembre 1818. Son exemple ,ses vertus et ses bienfaits seront longtemps présents à la mémoire des habitants du Louroux »
Les bâtiments ou subsistaient notamment une admirable cheminée, sculptée à l’écusson des Seigneurs de Montjean, la chapelle, les jardins, et ce qui restait encore ont été détruits et rasés en partie sur ordre du Général de Lamoricière*, neveu de Mr de Robineau, en partie par ses héritiers pour reconstruire alentour des fermes neuves en 1852.
Après la destruction de l852, une partie des meubles et la grille principale auraient été transportés dans les châteaux voisins de La Bureliére, du Chillon et de La Mornais , L’autel de marbre d’Italie après avoir été dans l’église du Louroux fut érigée dans la chapelle de saint Philibert de Grand-Lieu ,les stalles du chœur dans l’église de Blou (49).
A partir de cette époque l’abbaye, dont il subsiste les deux communs, le puit, et une partie des systèmes d’irrigation et des réseaux hydrauliques, est transformée en exploitation agricole jusqu’ en 1995 date du rachat par les actuels propriétaires Mr et Mme de Kervénoaël .
- Général de Lamoricière :Polytechnicien, prit part a la conquête de l’Algérie, Constantine en 1837,Isly en 1844,reçoit avec le Duc d’Aumale la soumission d’Abdelkader en1847.Après la révolution de 1848 devint ministre de la guerre du gouvernement de Cavaignac. Après le coup d’état du 2 décembre 1851 fut incarcéré par Louis Napoléon au fort de Ham, puis banni. En 1860, général en chef des troupes Pontificales, battu à Castelfiodarolo, capitule a Ancône, son tombeau se trouve en la cathédrale de Nantes.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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