- Anarchisme vert
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L’anarchisme vert ou éco-anarchisme est une doctrine politique née, sous sa forme actuelle, au XXe siècle. L'anarchisme vert est au croisement de la philosophie anarchiste et de l'écologisme.
Très critique envers la technologie, il défend l'idée que l'anarchisme doit, s'il veut évoluer, rejeter l'anthropocentrisme. En effet, pour les anarchistes verts, l'homme doit renoncer à essayer de dominer la nature. Ce courant de pensée a de nombreuses similitudes avec l'anarcho-primitivisme.
Précurseurs
Au début du XXe siècle, les militants anarchistes associaient souvent leur combat à un retour à la nature ou à un mode de vie plus sain, loin des méfaits de la civilisation industrielle. Élisée Reclus a ainsi mené très tôt des combats contre les industries polluantes et la dégradation de la nature tout en dénonçant le mythe de la nature infinie véhiculé par les catholiques.[réf. nécessaire]
L'anarchisme vert considère que les écovillages ne dépassant pas plus d'une centaine de personnes, sont un environnement plus propice à la vie humaine que les grands centres urbains de la société industrielle. La forme d'organisation politique associée à l'anarchisme vert est principalement la fédération de commune libre.
En général, les éco-anarchistes rejettent le principe anthropocentrique selon lequel l'humanité doit être considérée comme supérieure au reste de la nature. Ils affirment au contraire que l'organisation sociale doit se faire en harmonie avec les forces naturelles et non contre elles.
L'éco-anarchisme combine les courants suivants : primitivisme, tribalisme, féminisme (et plus particulièrement l'écoféminisme), démocratie « bio-régionale », pacifisme, sécessionnisme et « communautés d'intention », ainsi que les préoccupations écologistes radicales[réf. nécessaire].
Un des ouvrages principaux de l'anarchisme vert est Ishmaël de Daniel Quinn.
Voir aussi
Liens externes
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