- Lathraea Clandestina
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Lathraea clandestina
Lathraea clandestinaLathrée clandestine Classification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Asteridae Ordre Scrophulariales Famille Scrophulariaceae Genre Lathraea Nom binominal Lathraea clandestina
L., 1753Classification phylogénétique Ordre Lamiales Famille Orobanchaceae Fleurs
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Lathraea clandestina, la lathrée clandestine, est une espèce de plantes de la famille des Scrophulariaceae selon la classification classique, ou de celle des Orobanchaceae selon la classification phylogénétique.
Sommaire
Habitat
Elle pousse de préférence dans les boisements humides ou frais des fonds de vallées, en général à proximité de ruisseaux où elle parasite divers arbres (peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers) aux dépens desquels elle se nourrit. Elle n'a ni feuilles ni chlorophylle, et puise sa nourriture dans les racines de ses hôtes grâce à des suçoirs.
Description
Cette espèce, qui peut peser plusieurs kilos, est constituée de tiges souterraines blanches couvertes d'écailles charnues.
Les fleurs de 4 à 5 cm, longuement pédicellées, apparaissent au ras du sol en avril - mai. La couleur normale des fleurs est le violet pourpré ou bleu-violacé mais il peut arriver -rarement- de rencontrer des pieds ou des colonies à fleurs plus pâles, roses voire entièrement blanches.
Les fruits mûrs sont capables de projeter leurs 4 à 5 grosses graines à une certaine distance dans l'espace environnant. La plante disparaît ensuite de la surface jusqu'au printemps suivant. Les plantules développées à partir des graines mettront environ dix ans avant de produire leurs premières fleurs.
L'absence totale de vert indique la nature parasite de l'espèce qui, dépourvue de chlorophylle, se fixe sur les racines de peupliers, aulnes, saules, chênes pédonculés ou noisetiers pour prélever les nutriments nécessaires à sa croissance.
Répartition
Sa répartition est essentiellement atlantique, depuis la Belgique, où elle est localement abondante dans les Ardennes flamandes, jusqu'en Espagne. Elle est aussi localement présente en Italie.
Son aire de répartition principale et continue est franco-ibérique[1]. En France, on la trouve presque exclusivement au sud-ouest du cours de la Loire jusqu'aux Pyrénées, avec une extension au nord de la Loire vers le sud-est de la Bretagne et les départements de la Mayenne, de l'Orne et de la Sarthe. Elle est protégée dans certains départements. Cette lathrée est relativement commune dans les zones humides du département de la Charente et de la Charente-Maritime où elle n'est pas protégée.
En Espagne, elle n'occupe pratiquement que la cordillère Cantabrique, jusqu'en Galice où elle est rare.
Le fait que ses populations en Belgique sont très éloignées de celles en France laisse supposer qu’elles doivent être originellement le résultat d’une introduction accidentelle par des plants d’arbres parasités. La plante est par ailleurs introduite çà et là ailleurs en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Angleterre.
Lathraea clandestina à Louzac-Saint-André
et à Cherves-Richemont en Charente
Sources
- Ivo Pauwels, La clandestine, un parasite superbe – Le crocus en concurrence ? Les Jardins d’Eden, 10 : 68-69, 1999
- Jacques Lambinon et al., Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (cinquième édition), 2004, Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise.
Liens externes
- Référence Tela Botanica (France métro) : Lathraea clandestina L., 1753 (fr)
- Référence NCBI : Lathraea clandestina (en)
- Référence GRIN : espèce Lathraea clandestina (en)
- Lathraea clandestina, carte de répartition sur Sophy
Références
- ↑ (fr) Dupont, P., 1962. La flore atlantique européenne. Introduction à l'étude du secteur ibéro-atlantique. Documents pour les cartes des productions végétales, Toulouse, p. 216-217.
Catégories : Orobanchaceae | Plante parasite
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