- Larus argentatus
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Goéland argenté
Goéland argentéAdulte en vol Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Aves OrdreCharadriiformesOrdre Ciconiiformes Famille Laridae Sous-famille Larinae Genre Larus Nom binominal Larus argentatus
Pontoppidan, 1763Adulte au sol
Statut de conservation IUCN :
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le Goéland argenté (Larus argentatus) est un goéland paléarctique de taille moyenne. Il est extrêmement proche du Goéland leucophée qui serait une sous-espèce méditerranéenne.
Sommaire
Identification d'un Goéland argenté d'après photo
Cet oiseau survole le littoral en vol plané, ailes étendues, queue étalée.
Son corps apparaît relativement court par rapport à la longueur des ailes, assez puissant, fuselé vers la tête.
Il présente des caractères communs à de nombreux genres d’espèces pélagiques (du milieu marin), aptes à effectuer des planés au ras de l’eau ou en altitude : envergure importante et ailes étroites.Mais les pattes courtes, le bec aplati latéralement, avec l’arête de la mandibule supérieure courbe, font penser à un oiseau de la famille des Laridés[1].
En l’absence d’échelle, la corpulence, la longueur égale des plumes de la queue (rectrices), la forme du bec, de surcroît avec une tache rouge à la mandibule inférieure et le motif des couleurs sur les grandes plumes alaires (des ailes) de vol (à l’extrémité de l’aile, ou rémiges primaires) laissent deviner un Goéland, soit un Laridé du genre Larus.
Quoique la partie dorsale ne soit pas visible, cet oiseau à la face inférieure blanche, avec l’association bec jaune-orange, pattes chair (par comparaison avec le bec) et les marques noires et blanches à l’extrémité de chaque aile, constitue un élément diagnostic de l’espèce Goéland argenté, Larus argentatus.
On a l'impression que le bout de chaque aile présente cinq indentations où les cinq plumes terminales seraient coupées net : soit usure, soit, plus probablement, qu’une petite tache blanche terminale disparaît par contraste avec la tache noire subterminale.
Cette dernière, de la rémige[2] primaire n° 5 à la rémige primaire n° 1, va en s’élargissant, toutefois, sans prendre une trop grande largeur. Ceci caractérise les individus qui fréquentent les côtes bretonnes à cette saison : ceux de la population de la sous-espèce Larus argentatus argenteus.
Enfin la pureté blanche du plumage, l’absence de marque noire au bord d’attaque de l’aile signent un adulte et cet adulte est en plumage nuptial, la tête et le cou étant exempts de la moindre striation.
Comportement
D'instinct, les petits du goéland argenté savent que, pour trouver de la nourriture, il faut qu'ils piquent au milieu de la tache rouge que l'on voit sur la mandibule inférieure des parents. C'est seulement après cet appel que ces derniers régurgitent.
Nichant aussi bien sur les corniches que dans les maquis et les dunes, cette espèce sédentaire pond trois oeufs au printemps. Les jeunes volent au bout de 6 semaines.
La Bretagne seule compte 30 000 couples sur les 50 000 dénombrés en France, toujours assemblés en colonies.
Le goéland argenté consomme aussi bien du poisson que des déchets organiques ou des poussins d'oiseaux de mer, y compris ceux de son espèce.
Comme le font les corbeaux pour les noix, il sait briser les coquillages en les laissant tomber d'une vingtaine de mètres. Mais il ne choisit pas toujours pour cela une surface dure et ses proies disparaissent parfois dans l'eau ou le sable. Comme les rapaces, il rejette régulièrement par le bec des "pelotes" composées des parties dures indigestes. Aucun oiseau de mer ne peut briser les coquilles. Seuls les eiders (canards d'Europe boréale) les avalent entières, leur gésier étant assez puissant pour les broyer et leurs sucs gastriques pouvant les dissoudre. Il a également un régime alimentaire varié.
Notes
- ↑ Laridés : famille d’oiseaux marins, côtiers ou fréquentant les eaux continentales (Goélands, Mouettes...).
- ↑ Les rémiges primaires sont de grandes plumes rigides formant la pointe de l’aile ; plumes de vol, elles accroissent la surface portante de l’aile. La première, rudimentaire, n’est pas prise en compte et la numérotation se rapporte ici à ce qui est effectivement visible.
Voir aussi
Bibliographie
- Niko Tinbergen, L'Univers du goéland argenté, Elsevier-Séquoia, Bruxelles, 1975, 224 p.
- Yvon Le Gars, Zoom sur le goéland, Éveil éditeur, coll. « Première approche », Saint-Yrieix-sur-Charente, 2001, 64 p., ISBN 978-2840000334.
Liens internes
Liens externes
Références externes
- Référence Alan P. Peterson : Larus argentatus dans Ciconiiformes (en)
- Référence Catalogue of Life : Larus argentatus Pontoppidan, 1763 (en)
- Référence Avibase : Larus argentatus (+répartition) (fr+en)
- Référence Oiseaux.net : Larus argentatus (+répartition) (fr)
- Référence Fauna Europaea : Larus argentatus (en)
- Référence ITIS : Larus argentatus Pontoppidan, 1763 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Larus argentatus (en)
- Référence NCBI : Larus argentatus (en)
- Référence IUCN : espèce Larus argentatus Pontoppidan, 1763 (en)
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