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Laonicus Chalcondyle
Laonicus Chalcondyle (parfois Laonikos, Laonique, Chalcocondylas, Chalcondyles, Chalkokondilès..., en grec: Λαόνικος Χαλκοκονδύλης) (Athènes, vers 1423 – 1490) fut un érudit et historien Byzantin. Son nom est probablement une anagramme du prénom grec Nikolaos.
Sommaire
Biographie
On ne sait que peu de choses sur sa vie. Originaire d'Athènes, il est le frère de Démétrius Chalcondyle[1]. Après une dispute entre son père et les souverains florentins du Duché d'Athènes, il suit sa famille et s'installe dans le Péloponnèse, à Mistra, à la cour du despote et futur empereur byzantin Constantin. Là, il suit l'enseignement de Gemiste Pléthon.
Après la chute de Constantinople en 1453, il rédige son œuvre principale : Histoire des Turcs et de la chute de l'empire grec de 1298 à 1462 (Αποδείξεις Ιστοριών). Cet ouvrage en 10 volumes couvre la période 1298-1463 et décrit la chute de l'empire byzantin et l'essor de l'empire ottoman[1]. Il débute par un survol du rôle des Grecs dans l’histoire mondiale et discute des relations entre les Grecs et les Romains[2]. La prise de Constantinople est présente comme un tournant historique de première importance et mise en parallèle avec la prise de Troie[1]. Incidemment, son ouvrage apporte de précieux renseignements sur les us et coutumes en Angleterre, en France et en Allemagne[1]. Les informations qu’il apporte sur l’empereur Manuel II Paléologue sont issues de son expérience et de ses voyages en Europe occidentale où il a essayé de trouver de l’aide pour combattre les Turcs[2].
Laonicus Chalcocondyle était un admirateur d’Hérodote et a suscité l’intérêt des humanistes italiens de son époque. Il tente d’être objectif malgré quelques inexactitudes il reste l’un des plus importants historiens grecs tardifs[2]. Malheureusement sa chronologie comporte des erreurs et ses références géographiques son parfois confuses. Les informations sur le début de la période proviennent de son père[1].
Le livre a été traduit en français par Blaise de Vigenère (1577). Montaigne l'a lu (voir Essais, II, 12).
Au XIXe siècle, le dictionnaire Bouillet signale que cet ouvrage, mal écrit, n'est pas "toujours un guide sûr".
Il a été traduit en français par Blaise de Vigenère, Paris, 1577, in-4, et réimprimé avec des continuations de Thomas Arthus (sieur d'Embry) et de François Eudes de Mézeray.
Hendrik Arent Hamaker, professeur à Leyde, a publié Chalcondylas dans l'édition de la Byzantine donnée à Bonn.
Notes et références
- ↑ a , b , c , d et e (en) « Chalcondyles I (or Chalcocondylas), Laonicus », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
- ↑ a , b et c Laonicus Chalcocondyles sur Encyclopædia Britannica. 2009. Consulté le 01/10/2009
Annexes
Liens externes
- Laonicus Chalcocondyles sur Encyclopædia Britannica. 2009. Consulté le 01/10/2009
Bibliographie
- Laonikos Chalkokondylēs, Titre=L'histoire de la décadence de l'empire Grec et establissement de celuy des Turcs, Chesneau, 734 p. [présentation en ligne]
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