- Anais Segalas
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Anaïs Ségalas
Anaïs Ségalas Activité(s) Dramaturge, poétesse et romancière Naissance 21 septembre 1819
ParisDécès 31 août 1895
ParisAnaïs Ségalas, née Menard le 21 septembre 1819 à Paris où elle est morte le 31 août 1895, est une dramaturge, poétesse et romancière française.
Fille de Charles Menard, d’origine champenoise, et d’Anne Bonne-Portier, créole de Saint-Domingue, Anaïs Menard préluda aux productions, qui devaient lui faire une place dans la galerie des poétesses, au milieu des jeux de la première enfance : dans sa huitième année, pour la fête de son père, elle préféra écrire, saisie de sa première inspiration, quelques lignes au lieu d’apprendre la compliment impose par son instituteur.
À dater de cette époque, elle s’occupa sérieusement de poésie et, après avoir épousé, à l’âge de quinze ans, Victor Ségalas [1], avocat à la cour royale de Paris, elle fit paraître l’année suivante les Algériennes, sorte d’épopée lyrique sur les campagnes françaises en Afrique, qu’elle renia ensuite, mais qui commença sa célébrité. Dès lors, les journaux ouvrirent à l’envi leurs colonnes à ses productions.
De 1828 à 1837, elle inséra un grand nombre de pièces et quelques nouvelles dans diverses publications périodiques, entre autres dans le Constitutionnel, la Gazette de France, la Chronique de Paris, le Commerce, l’Estafette, le Cabinet de Lecture, la France littéraire, le Journal des Demoiselles, etc., pièces qui, réunies à quelques morceaux nouveaux, forment le volume de poésies, intitulé les Oiseaux de passage, qu’elle publia la même année.
Anaïs Ségalas fut le poète de la bienfaisance, de la charité, de l’amour maternel et des pensées religieuses. On lui doit, outre les Algériennes et les Oiseaux de passage, des poésies : les Enfantines, les Mystères de la maison...), des pièces de théâtre (la Loge d’Opéra, le Travailleur), et plusieurs romans dont le Mont de la Souffrière, où elle décrit les Antilles.
Sommaire
Œuvres
- Les Algériennes, 1834
- Les Oiseaux de passage, poésies, 1837
- Enfantines, poésies à ma fille, 1844
- La Femme, 1847
- La Loge de l’Opéra, drame en trois actes, en prose, 1847
- Les Deux Amoureux de la grand’mère, comédie-vaudeville en un acte, 1850
- Les Absents ont raison, comédie en deux actes et en prose, 1852
- Nos bons Parisiens, poésies, 1865
- La Semaine de la marquise, 1865
- Les Rieurs de Paris
- Les Romans du wagon
- Les Deux Fils
- Le Livre des vacances
- Récits des Antilles
- Les Jeunes Gens à marier
- La Loge de l’opéra
Source
- Louis Adrien Huart, Charles Philipon, Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, Paris, Aubert, vol. 1, 1841.
Notes Références
- ↑ Instigateur de la poste des pigeons-voyageurs en 1870
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