Ladilikan

Ladilikan est le 2^e album autoproduit de Déné Issébéré sorti en 2006.

Descripion

Après la sortie de son premier album « Ogopo », Déné s'est rapidement imposée comme la nouvelle voix de la chanson malienne et surtout la voix du pays dogon. Ladilikan, son 2^e album, apres 1 an et demi de travail trouve un parfait équilibre entre la musique traditionnelle malienne et les nombreuses influences glanées à l’extérieur par Déné.

La majorité des enregistrements a été réalisée au Mali dans le studio « Old School » d’Olivier Kaba, avec des instruments traditionnels (kamelen n’goni, le djéli n’goni, la kora, la calebasse, la flûte peulh, le violon peulh). Déné s'est également rendue à Paris pour enregistrer les titres « Lala » et « Nan gua fiyé » ou l’on retrouve l’accordéon, la batterie mais surtout les arrangements réalisés par Cheick Tidiane Seck.

« J'aime la musique traditionnelle malienne et particulièrement la musique de chez moi du pays Dogon qui reste malheureusement méconnu. Durant la réalisation de cet album, j’ai eu la chance de travailler au Mali avec des musiciens exceptionnels qui sont tous des virtuoses avec leurs instruments (Samba Diabaté, Sekou Kanté, Ahmed Fofana, Yacouba Sissoko…). Ce que j’ai vécu en dehors du Mali a très fortement influencé ma musique. On retrouve ces différentes inspirations dans les morceaux « Téré bali » et « Lala » qui sont des chansons traditionnelles mélangées avec de l’accordéon, des riffs de guitare mandingue et rock. Cette synthèse d’influence, avec les particularités qu’elle entraîne, s’exprime surtout par ma façon de chanter et surtout d’utiliser ma voix qui me différencie fortement des autres chanteuses maliennes ».

Tout au long de cet album, on se laisse porter par la mélodie des langues Dogon, Bambara, Songhoi... Les thèmes de ces 12 titres sont variés, ils parcourent les chansons traditionnelles avec « la mise en lumière du patrimoine culturel Dogon », relatent des événements personnels « qui permettent d’analyser des situations vécues » et adaptent des poèmes de son père Hamadoun Ibrahima Issébéré.

La place de l’homme et la femme dans la société malienne est certainement le thème dont Déné parle le plus dans ce nouvel album. Un sujet qui la touche et qu’elle aborde de manière très personnelle. « Je dénonce les situations très graves imposées aux femmes dans mon pays, notamment l’excision et le mariage forcé. Je décris, également, certaines attitudes et comportements des femmes qui ne leur permettent pas de s’émanciper dans la société malienne d’aujourd’hui. Ce qui m’intéresse vraiment c’est la place de l’homme et de la femme dans ma société ».

Titres

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