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Labergement-du-Navois
Labergement-du-Navois Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Besançon Canton Amancey Code Insee 25319 Code postal 25270 Maire
Mandat en coursJean-Michel Girod
2008-2014Intercommunalité Latitude
LongitudeAltitude 697 m (mini) – 832 m (maxi) Superficie 6,74 km² Population sans
doubles comptes85 hab.
(1999)Densité 12 hab./km² Labergement-du-Navois est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 2014 Jean-Michel Girod [1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 78 109 97 91 103 85 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Église St Léonard
Personnalités liées à la commune
- Commandant Jean-Marie Bulle : né en Franche-Comté en 1913, Jean-Marie Bulle choisit la carrière des armes et entre à Saint-Cyr. Nommé Lieutenant, il est affecté à Besançon, dans le même régiment d'infanterie que son père autrefois. Puis il découvre la Savoie et le massif du Beaufortain au sein du 80e Bataillon Alpin de Forteresse (80e BAF) dont il commande la Section d'Eclaireurs-Skieurs (SES) alors que survient la seconde guerre mondiale. Bulle va alors s'illustrer aussi bien dans les combats réguliers de 1940 que dans la clandestinité. Au printemps 1940, à la tête de sa SES, il contribue à l'échec des italiens d'envahir la France. Au mois de juin, il se distingue au col de l'enclave : après une périlleuse descente en rappel il réussi, accroché au bout d'une corde et armée d'un seul fusil-mitrailleur, à stopper une colonne entière d'Alpinis italiens. Après l'armistice de 1940, il est muté au 6e BCA de Grenoble. Sa bravoure lors des combats du printemps et au col de l'enclave lui valent d'être promu Capitaine et fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Puis vient le temps de la résistance après l'invasion, en 1942, de la zone libre. Il réunit autour de lui ses anciens hommes de la SES du 80e BAF et en fait le noyau du maquis qu'il installe dans le Beaufortain. Réussissant à mettre en place un véritable sanctuaire vide d'allemands autour de Beaufort, Bulle effectue plusieurs actions d'éclats à la tête de son mouvement de résistance. Sur demande de Londres, il va notamment procéder au sabotage des aciéries d'Ugine (à proximité d'Albertville) que les allemands utilisaient largement pour leur effort de guerre. En juillet 1944, suite à l'arrestation et à l'exécution de l'Adjudant-Chef Goetz (chef du maquis de Tarentaise, formé par les anciens du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, Bulle se voit proposer le commandement du secteur de Tarentaise. Acceptant cette responsabilité, il fusionne maquis du Beaufortain et maquis de Tarentaise pour former le bataillon Bulle. Après avoir été ravitaillé en armes et munitions par le parachutage des Saisies le 1er août 1944, le bataillon entreprend la libération finale de la Tarentaise. Tentant de négocier la reddition d'Albertville, il est trahi et arrêté le 21 août par les SS. Transféré à Chambéry, il est interrogé puis dirigé vers Aix-les-Bains qu'il n'atteindra jamais. Assassiné en cours de route d'une balle dans la tête et une autre dans le cœur, son corps roulé dans une couverture est abandonné au bord de la route. Promu Commandant à titre posthume, Jean-Marie Bulle est devenu la figure emblématique de la résistance en Tarentaise et Beaufortain. Il a donné son nom au quartier du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins à Bourg-Saint Maurice. Ce même bataillon rend chaque année hommage à Bulle en se rendant à Labergement-du-Navois afin de se recueillir sur sa tombe.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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