- La montre du doyen
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La Montre du doyen
La Montre du doyen est une nouvelle d'Erckmann-Chatrian écrite en 1860.
Résumé
L'histoire se déroule à la Noël 1832. Elle met en scène Wilfrid qui est contrebassiste et Kasper qui est violoniste.
Ils choisissent une chambre dans une auberge du village allemand de Heidelberg. Une vague d'assassinats se produit en ce moment à Heidelberg et le meurtrier (qui a des expressions de visage qui font penser à un lion et un chat) s'introduit avec un couteau dans l'appartement des deux musiciens. Il ne semble pas les apercevoir et il s'assoit.
Il sort ensuite une montre à double cadrant qu'il oublie sur la table à salon de Kasper et Wilfrid avant de sortir de l'appartement par la lucarne du grenier. Le lendemain, Kasper a l'intention d'apporter la montre à la police avec son ami Wilfrid (qui, au passage, n'est pas du même avis que Kasper).
Sur la route du commissariat, un contrôle de police a lieu et la montre du Doyen Daniel Van den Berg est retrouvée sur Wilfrid. Immédiatement une bagarre éclate entre les forces de l'ordre et les deux musiciens, mais, par chance, Kasper arrive a en échapper et se réfugie dans l'auberge du Pied du mouton où sa petite amie (Annette) le cache dans la cave sous une cuve à vin. Dans la soirée, la patronne de l'auberge et mère d'Annette, la mère Grédel, entre dans la cave pour fermer le robinet entrouvert de la cuve à vin malencontreusement laissé ouvert par Annette.
Elle aperçoit les pieds de Kasper et commence à hurler au meurtrier. Elle s'évanouit dans les escaliers et Kasper a le temps de se réfugier dans la chambre d'Annette. Le lendemain, la mère Grédel est interrogée par la police où elle prétend avoir été agressée, que son agresseur aurait eu une arme blanche et une arme à feu, qu'elle l'aurait griffé et qu'il se serait enfui. À ce moment là, Kasper fait irruption dans la pièce pour dire que c'est lui qui était la veille dans la cave et qu'il avait une idée d'embuscade pour arrêter le tueur. Il venait de remarquer qu'il avait neigé la veille et que la fenêtre du grenier était sans neige : ce qui veut dire que le tueur est venu cette nuit et qu'il faudrait lui faire une embuscade pour le piéger et innocenter Wilfrid des meurtres. La nuit suivante, trois policiers et Kasper s'installent dans le grenier en attendant le tueur. À quatre heures du matin, celui-ci entre dans la grenier où les policiers et Kasper lui sautent dessus. C'était en effet le Doyen Daniel Van ben Berg. Il suffit d'une seconde d'inattention pour que le doyen ait le temps de se saisir d'un couteau à sa ceinture et de se donner un coup fatal dans le cœur.
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