- La Montre du doyen
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La Montre du doyen est une nouvelle d'Erckmann-Chatrian écrite en 1859.
Résumé
L'histoire se déroule à la Noël 1832. Elle met en scène Wilfrid qui est contrebassiste et Kasper qui est violoniste.
Ils choisissent une chambre dans une auberge du village allemand de Heidelberg. Une vague d'assassinats se produit en ce moment à Heidelberg et le meurtrier (qui a des expressions de visage qui font penser à un lion et un chat) s'introduit avec un couteau dans l'appartement des deux musiciens. Il ne semble pas les apercevoir et il s'assoit.
Il sort ensuite une montre à double cadran qu'il oublie sur la table à salon de Kasper et Wilfrid avant de sortir de l'appartement par la lucarne du grenier. Le lendemain, Kasper a l'intention d'apporter la montre à la police avec son ami Wilfrid (qui, au passage, n'est pas du même avis que Kasper).
Dans l'auberge du Pied du mouton où Kasper et Wilfrid sont hébergés, un contrôle de police a lieu et la montre du Doyen Daniel Van den Berg est retrouvée sur Wilfrid. Immédiatement une bagarre éclate entre les forces de l'ordre et les deux musiciens, mais, par chance, Kasper arrive à en échapper et se réfugie dans le cellier de l'auberge du Pied du mouton où son amie (Annette) le dissimule au dernier moment. Dans la soirée, la patronne de l'auberge et mère d'Annette, la mère Grédel, entre dans la cave pour fermer le robinet entrouvert de la cuve à vin malencontreusement laissé ouvert par Annette.
Elle aperçoit les pieds de Kasper et commence à hurler au meurtrier. Elle s'évanouit dans les escaliers et Kasper a le temps de fuir... pour mieux revenir dans l'auberge, ignoré de tous (la bougie de dame Grédel s'était éteinte avant qu'elle eût le temps de voir les traits de Kasper).
Le lendemain, la mère Grédel est interrogée par la police où elle prétend avoir été agressée, que son agresseur aurait eu une arme blanche et une arme à feu, qu'elle l'aurait griffé et qu'il se serait enfui. À ce moment-là, Kasper amusé de la déposition de dame Gredel, s'avance dans la pièce pour dire que c'est lui qui était la veille dans la cave et qu'il avait une idée d'embuscade pour arrêter le tueur. Il venait de remarquer qu'il avait neigé la veille et que la fenêtre du grenier était sans neige : ce qui veut dire que le tueur est venu cette nuit et qu'il faudrait lui faire une embuscade pour le piéger et innocenter Wilfrid des meurtres. La nuit suivante, trois policiers et Kasper s'installent dans le grenier en attendant le tueur. À quatre heures du matin, celui-ci entre dans la grenier où les policiers et Kasper lui sautent dessus. C'était en effet le Doyen Daniel Van ben Berg. Il suffit d'une seconde d'inattention pour que le doyen ait le temps de se saisir d'un couteau à sa ceinture et de se donner un coup fatal dans le cœur...
Catégories :- Nouvelle française
- Nouvelle parue en 1860
- Œuvre de littérature d'enfance et de jeunesse
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