- La grande question sur la vie, l'univers et le reste
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La grande question sur la vie, l'univers et le reste (en anglais : the Ultimate Question of Life, the Universe and Everything) est, dans l'œuvre de Douglas Adams Le Guide du voyageur galactique, la question ultime sur le sens de la vie. Une réponse est proposée, mais le problème est que personne n'a jamais su la question précise. Dans l'histoire, la réponse est cherchée par le super-ordinateur Pensées Profondes (Deep Thought en version originale — dans les anciennes éditions, Grand Compute Un). Cependant, il n'était pas assez puissant pour fournir la question ultime après avoir trouvé la réponse (à la suite de 7,5 millions d'années de calculs). La réponse de Pensées Profondes embarque les protagonistes dans une quête pour découvrir la question qui y correspond.
Sommaire
Dans l'histoire
La recherche de la réponse ultime
Selon Le Guide du voyageur galactique, des chercheurs d'une race hyper-intelligente et pan-dimensionnelle construisirent le deuxième plus grand ordinateur de tous les temps, Pensées Profondes, pour calculer la réponse à la grande question sur la Vie, l'Univers et le Reste[a 1]. Après sept millions et demi d'années à réfléchir à la question, Pensées Profondes fournit enfin la réponse : « quarante-deux[a 2] ».
« Quarante-deux ! cria Loonquawl. Et c'est tout ce que t'as à nous montrer au bout de sept millions et demi d'années de boulot ?
— J'ai vérifié très soigneusement, dit l'ordinateur, et c'est incontestablement la réponse exacte. Je crois que le problème, pour être tout à fait franc avec vous, est que vous n'avez jamais vraiment bien saisi la question[a 3]. »La recherche de la question ultime
Pensées Profondes informa les chercheurs qu'il construirait un deuxième ordinateur plus puissant, qui inclurait des êtres vivants dans son processus, pour leur dire quelle est la question. Cet ordinateur s'appelait la Terre et était si grand qu'on le confondait souvent avec une planète[a 4]. Les chercheurs eux-mêmes prirent l'apparence de souris pour faire fonctionner le programme[a 5]. Mais la question fut perdue cinq minutes avant le moment où elle devait être trouvée, à cause de la démolition de la Terre par les Vogons[a 5], soi-disant pour construire une voie hyperspatiale[a 6]. Plus tard dans la série, on apprend que les Vogons ont été engagés pour détruire la Terre par une association de philosophes et de psychiatres qui craignaient de perdre leur travail, une fois que tout le monde connaîtrait le sens de la vie.
Faute de connaître la question, les souris proposèrent « Combien de routes un homme doit-il prendre ? » (en anglais « 'How many roads must a man walk down? », le premier vers de la chanson Blowin' in the Wind de Bob Dylan)[a 7], après avoir envisagé et rejeté diverses autres questions comme « Qu'est-ce qui est jaune et dangereux [a 8]? » (la réponse est « un flan infesté de requins »).
À la fin de Globalement inoffensive, qui est le dernier roman de la série, il y a une dernière apparition du nombre 42. Tandis qu'Arthur et Ford sont déposés au club Beta, Ford crie au chauffeur de taxi de s'arrêter « là, au quarante-deux […] juste ici [a 9]! » La Terre entière (dans toutes les dimensions) est immédiatement détruite après cette dernière référence, ce qui pourrait laisser penser que la question ultime est « Où est-ce que tout se finit ? »
Les pièces de Scrabble d'Arthur
À la fin de la première série radiophonique, de la série télévisée et du livre Le Dernier Restaurant avant la fin du monde, le deuxième de la pentalogie, Arthur Dent — le dernier humain à avoir quitté la Terre avant sa destruction, et donc la partie de l'ordinateur la plus susceptible de trouver la question — essaie de la découvrir en l'extrayant de son subconscient, en piochant au hasard des lettres de Scrabble. Il obtient ainsi la phrase « Quel est le produit de six par neuf ».
« Six fois neuf. Quarante-deux.
— C'est tout. Il n'y a rien d'autre[a 10]. »Bien sûr, , pas 42. Il y a plusieurs interprétations possibles. L'une d'entre elles serait qu'Arthur a effectivement découvert la question ultime, et que celle-ci ne correspond pas à la réponse simplement parce que l'Univers est absurde et irrationnel. Arthur Dent accepte cette explication dans la série radiophonique, quand il remarque : « J'ai toujours dit qu'il y avait quelque chose de fondamental qui n'allait pas avec l'Univers. » Cependant, cette explication est contredite par le livre, principalement par le fait que la réflexion de la Terre n'était pas finie quand elle a été détruite.
Une autre explication serait que le programme (la Terre) aurait fonctionné correctement s'il n'avait pas été dérangé par des événements comme l'écrasement des Golganfricheux. Ces modifications importantes provoquèrent des erreurs dans le programme et lui firent découvrir la mauvaise question. Cela témoigne de la nature irrationnelle de la question dans l'esprit d'Arthur, puisqu'il est lui-même un descendant des Golganfrincheux. En fait, la question dans l'esprit d'Arthur pourrait être une version altérée de la vraie question[a 11].
Il est également possible, étant donné la vision pessimiste de la technologie d'Adams (à la fin des années 1970), que la réponse 6×9 = 42 indique que le projet de la Terre était défectueux, et qu'il finirait par donner une réponse erronée, même si le programme avait été achevé avec succès. Cependant, si la Terre était un meilleur ordinateur que Pensées Profondes et pourtant défectueux, il est possible que « 42 » soit une réponse incorrecte.
Certains lecteurs remarquèrent plus tard que 6 × 9 = 42 est exact si les calculs sont effectués en base 13 et non en base 10. Douglas Adams a signalé qu'il n'avait pas pensé à ce détail, et répéta que cela n'était pas pertinent : « Personne n'écrit de blagues en base 13. […] Je suis peut-être une personne plutôt triste, mais je ne fais pas de blagues en base 13. »
La question de Marvin
Une autre possibilité de question ultime est présentée dans le troisième tome, La Vie, l'Univers et le Reste. Se plaignant souvent d'avoir « le cerveau de la taille d'une planète » et affirmant une fois qu'il peut voir la question dans les ondes cérébrales d'Arthur[a 12], il est possible que Marvin, le robot dépressif, connaisse la question. Si ceci est vrai, il est possible qu'elle apparaisse dans le paragraphe suivant, extrait de La Vie, l'Univers et le Reste, où Marvin parle à un matelas nommé Laplupard.
« Je suis — c'est une très grossière approximation — trente milliards de fois plus intelligent que vous [dit Marvin]. Laissez-moi vous fournir un exemple. Pensez à un chiffre, n'importe lequel.
— Euh, cinq [répondit le matelas].
— Faux. Vous voyez [a 13]? »Étant donnée la situation, et quelques autres indices, il est possible que la question ultime soit « Pensez à un nombre, n'importe lequel. » Ce serait ironique, puisque ce n'est pas vraiment une question.
« Pensez à un chiffre, n'importe lequel » est répété par l'ordinateur du Cœur-en-Or dans l'épilogue de La Vie, l'Univers et le Reste juste après qu'Arthur Dent suggère que Prak connaît peut-être la question ultime et se lamente que « Ça m'a toujours turlupiné qu'on ne l'ait jamais trouvée…[a 14] »
L'impossibilité de découvrir la question ultime
Une blague sur l'impossibilité de comprendre le vrai sens de l'Univers apparut d'abord dans la phase secondaire du feuilleton radiophonique en 1978. Elle disait ceci :
« D'après une théorie, le jour où quelqu'un découvrira exactement à quoi sert l'Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur-le-champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite. »La disparition de l'Univers par son observation peut être une allusion à la physique quantique, stipulant la destruction de l'objet d'étude par son observation effective.
La plaisanterie fut réimprimée dans Le Dernier Restaurant avant la fin du monde[a 15]. Dans La Vie, l'Univers et le Reste, Arthur rencontre Prak, qui, grâce à une importante overdose d'un sérum de vérité particulièrement efficace, a acquis la connaissance de la vérité. Prak confirme que 42 est effectivement la réponse ultime à la grande question sur la vie, l'univers et le reste, mais révèle qu'il est impossible que la question et la réponse ultime soient à la fois connues pour le même Univers[a 16] (une sorte de moyen de garder la clé loin de la serrure). Cette interprétation de l'impossibilité de découvrir la question ultime renvoie sans doute au principe d'incertitude d'Heisenberg.
L'avis de Douglas Adams
On demanda souvent à Douglas Adams pendant sa carrière pourquoi il avait choisi le nombre 42. Beaucoup de théories furent proposées, mais il les rejeta toutes. Le 3 novembre 1993, il répondit sur le groupe de discussion alt.fan.douglas-adams[1] :
« La réponse à ceci est très simple. C'était une plaisanterie. Ce devait être un nombre, ordinaire et plutôt petit, et j'ai choisi celui-ci. Les représentations binaires, la base treize, les moines tibétains ne sont que des balivernes. Je me suis assis à mon bureau, j'ai regardé dans le jardin et je me suis dit « 42 ira » et je l'ai écrit. Fin de l'histoire. »
Bien qu'il fût certainement vrai que la réponse ne devait être qu'un nombre sans signification cachée, le fait qu'il ait choisi 42 fut expliqué plus en détails lors d'une interview avec Ian Johnstone sur la BBC Radio 4 enregistrée en 1998[2] pour célébrer le vingtième anniversaire de la première émission radio du Guide galactique.
Dans l'interview, Adams dit qu'après avoir décidé que ce devrait être un nombre, il essaya de penser à ce que devrait être un « nombre ordinaire ». Il élimina les non-entiers, puis il se souvint avoir travaillé comme « emprunteur d'accessoires » pour John Cleese dans ses vidéos de Video Arts. Cleese avait besoin d'un nombre amusant qui servirait de chute à un long sketche le mettant en scène (dans le rôle d'un caissier de banque) et Tim Brooke-Taylor (dans le rôle d'un client). Adams pensait que le nombre que Cleese avait trouvé était 42 et décida de l'utiliser.
Plusieurs tentatives de fans de retrouver cette vidéo ont été vaines, et il est possible qu'elle n'ait jamais été publiée ou qu'elle ait été effacée depuis.
Allusions
Plusieurs allusions à « La grande question » ou à sa « réponse » apparaissent dans la culture populaire.
- Le groupe Level 42 doit son nom à l'œuvre de Douglas Adams[3].
- Le moteur de recherche Google répond 42 à la recherche « the answer to life, the universe and everything[4] ».
- Dans le jeu vidéo Spore, le succès « 42 » est attribué à quiconque découvrant le centre de la galaxie[5]. C'est également le nombre de munitions de la Crosse de Vie que reçoit le joueur en traversant celui-ci.
- Lors des écrans de chargement de jeu vidéo World of Warcraft, un message d'astuce se trouve parfois être « Quelle que soit la question, la réponse est 42[6]. »
- Le surnom de l'environnement graphique KDE 4.2 est « The answer[7] » (« La réponse »).
- Lorsqu'on demande au moteur de recherche Wolfram Alpha la signification de la vie ou une question proche, il répond « 42[8] ». De même Siri (l'assistant vocal de l'iPhone 4S) fait parfois cette réponse[9].
- Dans le logiciel OpenOffice.org, si on tape dans une cellule du tableur
=ANTWORT("Das Leben, das Universum und der ganze Rest")
, ce qui signifie en allemand «RÉPONSE("La vie, l’univers et tout le reste")
», le logiciel répond 42[10]. - Dans la première saison de X-Files, le numéro de l'appartement de Fox Mulder est 42, ce qui pourrait être une allusion à l'œuvre de Douglas Adams selon IMDb[11].
- Dans la série Stargate Atlantis (Cauchemar sur Atlantis), le Dr Rodney McKay demande « Avez-vous la moindre idée du nombre d'adresses répertoriées par les anciens qui n'ont pas de description ? » Le colonel Sheppard répond alors très passivement « 42 [12]? », ce qui pourrait être une allusion à l'œuvre de Douglas Adams[13].
- Encore dans la série Stargate Atlantis (Quarantaine), il est dit que le code d'accès de Rodney McKay est constitué des dates de naissance d'Isaac Newton, Albert Einstein et lui même, suivies de 42, qui serait, selon le lieutenant-colonel John Sheppard, « la réponse définitive aux grandes questions qu'on se pose sur la vie et sur l'Univers[14],[15] ».
- Dans la série Stargate Universe (Regrets éternels), Nicholas Rush écrit au tableau « 46 », nombre qui revient sans arrêt dans ses rêves, et Daniel Jackson lui dit « 46 ! Pourtant je crois que la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste est 42. Le guide du voyageur galactique[16],[17]. ».
- Dans le jeu de société Ad Astra, de Bruno Faidutti et Serge Laget, la carte Omnibus Rebus Responsum (Réponse ultime à toutes les questions) permet au joueur qui la possède d'être vainqueur si son score est exactement de 42 points en fin de partie[18].
- Dans l'interprète du langage Prolog : SWI-Prolog, l'exécution d'une commande dont la valeur d'une des variables est incertaine, renvoie :
... 1,000,000 ............ 10,000,000 years later >> 42 << (last release gives the question)
[19]. - Si l'on demande à Clara, la conseillère virtuelle du site de la Fnac, ou à n'importe quel agent virtuel VirtuOz (Léa de Voyages-Sncf, …) « La réponse sur la vie, l'univers et le reste », elle répond 42[20].
- La version 10.10 d'Ubuntu (Maverick Meerkat) est sortie le 10 octobre 2010 (10/10/10). 101010 est la conversion en binaire du nombre 42[21].
- Il y a 42 souris qui apparaissent dans le film tiré de l'œuvre.
Notes et références
- Œuvres de Douglas Adams
- Le Guide du voyageur galactique, p. 213
- p. 231 Le Guide du voyageur galactique,
- p. 232 Le Guide du voyageur galactique,
- p. 234 Le Guide du voyageur galactique,
- p. 253 Le Guide du voyageur galactique,
- p. 53 Le Guide du voyageur galactique,
- Le Guide du voyageur galactique, p. 260
- p. 259 Le Guide du voyageur galactique,
- Globalement inoffensive, p. 319
- Le Dernier Restaurant avant la fin du monde, p. 276
- « Sans doute la mauvaise, ou bien une déformation de la bonne. Mais ça nous fournirait déjà un indice, si on parvenait à la trouver. » Le Dernier Restaurant avant la fin du monde, p. 274
- « La réponse est inscrite dans l'encéphalogramme du Terrien, poursuivit Marvin, mais je doute que ça vous intéresse des masses. » Le Dernier Restaurant avant la fin du monde, p. 179
- La Vie, l'Univers et le Reste, p. 82–83
- p. 283 La Vie, l'Univers et le Reste,
- p. 13–15 Le Dernier Restaurant avant la fin du monde,
- p. 289–290 La Vie, l'Univers et le Reste,
- Autres sources
- (en) Adams, Douglas, « Why 42? » sur alt.fan.douglas-adams, 3 novembre 1993. Consulté le 24 décembre 2010
- ISBN 0-563-55236-0 et dans The Hitchhiker's Guide to the Galaxy - The Collectors Edition CD BBC ISBN 0-563-47702-4. Cette interview a été publiée dans Douglas Adams's Guide to The Hitch-Hiker's Guide to the Galaxy, Cassette BBC
- (en) Duncan, Amy, « Level 42: British rockers with jazz roots ride high in US » sur The Christian Science Monitor, 19 novembre 1987. Consulté le 23 décembre 2010
- (en) The answer to life, the universe and everything sur Google.com. Consulté le 23 décembre 2010
- (en) Langer, Jörg, « Spore: Not a bad game » sur GamersGlobal. Consulté le 23 décembre 2010
- Liste des astuces au démarrage sur WoW-fr.com. Consulté le 18 avril 2010
- (en) KDE 4.2.0 Release Announcement. Consulté le 5 mars 2010
- (en) Aswer to the ultimate question of life, the universe and everything sur wolframalpha.com. Consulté le 8 mars 2010
- (en) Siri answers: What’s the meaning of life? sur sirifunny.com. Consulté le 12 octobre 2011
- (en) Easter Eggs sur OpenOffice.org Wiki. Consulté le 18 avril 2010
- (en) Trivia for X Files (1993) sur Internet Movie Database. Consulté le 24 décembre 2010
- Andy Mikita, Carl Binder. Stargate Atlantis. saison 4, épisode 4. Cauchemar sur Atlantis.
- (en) Stargate Atlantis: Doppelganger Trivia and Quotes sur tv.com. Consulté le 24 décembre 2010
- Quarantaine. Andy Mikita, Carl Binder. Stargate Atlantis. saison 4, épisode 13.
- (en) Stargate Atlantis: Quarantine Trivia and Quotes sur tv.com. Consulté le 24 décembre 2010
- Regrets éternels. Jeff Vlaming. Stargate Universe. saison 1, épisode 14.
- (en) Stargate Universe: Human Trivia and Quotes sur tv.com. Consulté le 24 janvier 2011
- (en) To The Stars sur Fantasy Flight Games. Consulté le 24 décembre 2010
- (en) SWI-Prolog Easter Egg - Hitchhiker's Guide to the Galaxy Referance sur The Easter Egg Archive. Consulté le 24 décembre 2010
- Aide sur Fnac.com. Consulté le 24 décembre 2010
- Ubuntu 10.10 (« The Maverick Meerkat ») sur Ubuntu-fr.org. Consulté le 24 décembre 2010
Sources
- Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy), Le Guide du voyageur galactique [« The Hitchhiker's Guide to the Galaxy »], Gallimard, coll. « Folio SF », 2005 (1re éd. 1979), 303 p. (ISBN 2070319016)
- Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy), Le Dernier Restaurant avant la fin du monde [« The Restaurant at the End of the Universe »], Gallimard, coll. « Folio SF », 2005 (1re éd. 1980), 280 p. (ISBN 2070416151)
- Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy), La Vie, l'Univers et le Reste [« Life, the Universe and Everything »], Gallimard, coll. « Folio SF », 2005 (1re éd. 1982), 296 p. (ISBN 2070417514)
- Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy), Salut, et encore merci pour le poisson [« So Long, and Thanks for All the Fish »], Gallimard, coll. « Folio SF », 2005 (1re éd. 1984), 257 p. (ISBN 2070418367)
- Douglas Adams (trad. Jean Bonnefoy), Globalement inoffensive [« Mostly Harmless »], Gallimard, coll. « Folio SF », 2005 (1re éd. 1992), 326 p. (ISBN 2070419320)
Voir aussi
Articles connexes
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