La belle Corisande

Diane d'Andoins
Portrait de Diane d'Andoins et sa fille Catherine attribué à Sofonisba Anguissola
Nom de naissance	Diane d'Andoins
Surnom(s)	La belle Corisande
Naissance	1554 Hagetmau
Décès	1620 (à 66 ans) Hagetmau
Conjoint(s)	Philibert de Gramont, comte de Guiche
Enfant(s)	Antoine II de Gramont-Touloujon

Diane d'Andoins ou d'Andouins (1554-1620), comtesse de Guiche, dite la belle Corisande, est née et morte à Hagetmau. Elle est connue pour avoir été maîtresse royale.

Présentation

Elle est la fille de Paul, baron d'Andoins, vicomte puis comte de Louvigny, et de Marguerite de Cauna.

Émancipée le 6 août 1567, elle épouse Philibert de Gramont^[1], comte de Guiche, gouverneur de Bayonne, le dimanche 21 novembre 1568. Ils avaient été fiancés alors que Diane n'avait que douze ans. Philibert meurt d'une blessure en 1580 et Diane se retrouve veuve à 26 ans. Elle est la mère d'Antoine II, duc de Gramont et d'une fille, Catherine.

Femme réputée d'une grande beauté et d'une culture non moins étendue, elle s'éprend de romans de chevalerie et c'est dans Amadis de Gaule qu'elle trouve l'héroïne à qui elle peut s'identifier, au point qu'elle adopte son nom : Corisande.

Henri IV, alors qu'il n'est que roi de Navarre, en devient éperdument amoureux. La comtesse le paie de retour et lui reste dévouée toute sa vie : pendant les guerres de Ligue, elle vend pour lui ses diamants, engage ses biens, et va jusqu'à lui envoyer des levées de Gascons, qu'elle enrôle à ses frais. Henri lui écrit avec son sang la promesse de l'épouser, mais il ne tient pas parole. Certains généalogistes indiquent un fils, Antonin, né de cette liaison^[2].

Elle meurt oubliée en 1620 dans son château d'Hagetmau.

Voir aussi

 Diane d'Andouins sur Commons

• Liste des maîtresses des rois de France

Bibliographie

• Raymond Ritter, Cette Grande Corisande, Paris, Éditions Albin Michel, 1936. 416 p.
• Raymond Ritter, Une dame de chevalerie, Corisande d'Andoins, comtesse de Guiche, 1959, éd. Albin Michel, 349 p.
• Gloires de Gascogne, sous la direction de Robert Castagnon, Toulouse, Loubatières, 1996. ISBN 2-86266-243-7

Source

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Notes

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