- LA Times
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Los Angeles Times
Los Angeles Times {{{nomorigine}}} Pays États-Unis Langue(s) Anglais Périodicité Quotidien Genre Généraliste Diffusion 815 723[1] ex. (2007) Date de fondation 1881 Ville d’édition Los Angeles ISSN - Los Angeles Times Le Los Angeles Times, ou LA Times est un journal quotidien diffusé à Los Angeles, Californie, et à travers l'Ouest des États-Unis. Avec plus de 800 000 lecteurs par jour en 2007, il est le deuxième plus grand journal métropolitain aux États-Unis, après le New York Times.
Fondé en 1881, le LA Times a remporté 37 Prix Pulitzer entre 1917 et 2004. Le journal connaît une érosion continue de ses chiffres de vente, avec 965.633 ventes en 2002[2], et 815.723[1] en 2007 et de ce fait, supprime 250 emplois en 2008[3].
Sommaire
Histoire
Ce journal est publié à ses débuts chaque semaine et demi, comme un journal du soir, et porte le nom de Los Angeles Daily Times à partir du 4 décembre 1881, mais fait bientôt faillite. L'imprimerie du journal, la Mirror Company, reprend le journal et donne le poste d'éditeur à l'ancien lieutenant-colonel de l'Armée de l'Union Harrison Gray Otis. Otis fait du journal une réussite financière. En 1884, il rachète le journal et l'imprimerie pour créer la Times-Mirror Company.
L'historien Kevin Starr décrit Otis (avec Henry E. Huntington et Moïse Sherman) comme un homme d'affaires « capable de manipuler l'ensemble de l'appareil politique et de l'opinion publique pour son propre enrichissement. »[4] La politique éditoriale d'Otis est fondée sur la promotion du civisme, vantant les vertus de Los Angeles et de sa croissance. À cette fin, le journal appuie les efforts visant à élargir l'approvisionnement en eau de la ville par l'acquisition du bassin de l'Owens Valley, un effort décrit par le film très romancé de Roman Polanski Chinatown.
Les efforts du LA Times pour lutter contre les syndicats locaux conduisent à l'attentat du 1er octobre 1910 contre son siège, tuant 21 personnes. Deux dirigeants syndicaux, James et Joseph McNamara sont inculpés. L'American Federation of Labor embauche l'avocat Clarence Darrow pour représenter les frères McNamara, qui plaident finalement coupables. Le journal est bientôt transféré au Times Building, un point d'intérêt touristique actuel de Los Angeles.
Période Chandler
À la mort d'Otis en 1917, son beau-fils Harry Chandler reprend les rênes du journal en tant qu'éditeur du LA Times. Harry Chandler est remplacé en 1944 par son propre fils, Norman Chandler, qui dirige le journal au cours de la période de croissance rapide du Los Angeles de l'après-guerre. La femme de Norman, héritière et ancienne étudiante de Stanford, Dorothy Buffum Chandler devient très active dans la vie civique de la cité et dirige l'effort visant à construire le Los Angeles Music Center, dont la principale salle de concert est baptisé Dorothy Chandler Pavilion en son honneur. Les membres de la famille sont enterrés au Hollywood Forever Cemetery près des studios de la Paramount. Le site comprend également un monument à la mémoire des victimes de l'attentat contre le LA Times .
La Times-Mirror Company qui publie le LA Times, est également l'un des fondateurs et co-propriétaire avec CBS, de la station de télévision indépendante KTTV. Elle en devient la seule propriétaire en 1951, et le reste jusqu'à sa revente à Metromedia en 1963. Cette station est aujourd'hui la propriété de la Fox via Newscorp.
À la quatrième génération cette famille d'éditeurs, Otis Chandler occupe le poste de 1960 à 1980. Il cherche à faire reconnaitre la légitimité et la reconnaissance de son journal familial, souvent oubliées dans les centres de pouvoir du nord des États-Unis, en raison de sa distance géographique et culturelle. Il tente également de réorganiser le journal dans le modèle des journaux les plus respectés de la nation, notamment The New York Times et le Washington Post. Estimant que la salle de presse était "le coeur du busyness" [5], Otis Chandler augmente le nombre et le salaire des équipes de reporters, et élargi sa couverture des événements nationaux et internationaux. En 1962, le journal fusionne avec le Washington Post pour former le Los Angeles Times-Washington Post News Service pour diffuser les articles des deux organes de presse auprès d'autres organes d'information.
Pendant les années 1960, le journal remporte quatre prix Pulitzer, ce qui est d'avantage qu'au cours des neuf décennies précédentes combinées. En 1990, un prix Pulitzer est accordé au journaliste du LA Times Jim Murray, considéré par beaucoup comme l'un des plus grands chroniqueurs sportifs du siècle.
Période 1995 - 2006
Le nombre d'exemplaire vendu du Los Angeles Times tend à diminuer au milieu des années 1990. Il peine à passer à nouveau la barre du million d'exemplaire, une borne symbolique aisément dépassée dans les décennies précédentes. L'une des explications avancées à cette baisse serait une orientation liberal attribuée au journal (liberal référant à des positions social-démocrates ou progressistes dans un contexte politique nord américain), qui lui aliénerait de nombreux lecteurs ; ou la disponibilité croissante de nouveaux média, comme Internet, la télévision par câble ou la radio. D'autres explication ont également été proposées, comme l'impacte sur le journal du départ en retraite du directeur de diffusion Bert Tiffany ; ou la conséquence indirecte de la succession rapide des éditeurs qui ont été nommés pour une courte durée au cours de cette période par le directeur de publication Mark Willes, après qu'Otis Chandler ait renoncé au contrôle quotidien du journal en 1995[5] Willes, l'ancien président de General Mills, a été critiqué pour son manque de compréhension du monde journalistique, et fut surnommé avec dérision The Cereal Killer par les journalistes et éditeurs de la rédaction.
D'autres facteurs ayant pu induire cette baisse de la diffusion du Los Angeles Times ont été également avancé, comme l'augmentation du prix de vente des exemplaires du journal de 25 cents à 50 cents[6] ou la forte croissance du nombre de lecteur de la version en ligne du journal, la préférant à la version imprimée[7]. L'éditeur Jim O'Shea, dans une note interne, annonce pour mai 2007 une réduction des effectifs, principalement volontaire, et explique la baisse de la diffusion comme un problème touchant l'ensemble de la presse, que le journal doit contrer par « une croissance rapide en ligne », en présentant les informations de dernière minute sur son site web et en expliquant et analysant dans la version papier du journal[8]. La lauréate 2004 du prix Pulitzer, Nancy Cleeland[9], accepte l'offre d'O'Shea de quitter le journal, motive son départ par « la frustration résultant de la façon dont le journal couvre le sujet de la population active et l'organisation du travail[10] » (le thème qui lui a rapporté son prix Pulitzer[9]). Elle pense alors que la baisse de revenue du journal pourrait être inversé par un élargissement de la couverture accordé aux thèmes liés à la « justice économique », sujets qu'elle estime de plus en plus pertinents dans le sud de la Californie. Elle cite la tentative du journal de recruter un journaliste spécialisé dans la « justice pour célébrités », comme un exemple de la mauvaise approche du journal[10].
En 2000, la Times-Mirror Company est rachetée par la Tribune Company de Chicago, mettant ainsi fin à l'un des derniers cas d'un quotidien métropolitain et américain sous contrôle familial. John Carroll, un ancien rédacteur en chef du Baltimore Sun, reçoit la charge de redorer le blason du journal. Au cours de son mandat au Los Angeles Times, il élimine plus de 200 emplois, mais cela ne suffit pas à la société mère, Tribune Company. En dépit d'une hausse des bénéfices de 20 pour cent, les cadres de la Tribune Company sont insatisfaits, et John Carroll quitte le Los Angeles Times en 2005.
Période Sam Zell
Compétition et rivalité
Structure
L'équipe actuel du LA Time comptent les chroniqueurs Steve Lopez et Patt Morrison, les critiques de musique populaire Robert Hillburn et Randy Lewis, le critique de cinéma Kenneth Turan, le chroniqueur spécialisé dans l'industrie du divertissement Patrick Goldstein et de nombreux journalistes primés.
L'équipe de chroniqueurs sportif inclut Bill Plaschke, qui est aussi un expert dans Around the Horn sur ESPN, TJ Simers, Kurt Streeter, Bill Dwyre, et Helene Elliott, la première femme chroniqueuse sportive à entrer dans le Temple de la renommée du hockey[11].
L'un des éléments caractéristiques les plus connus du LA Times est la colonne des nouvelles "Column One", présente sur la partie gauche de la page de couverture. Créée en septembre 1968, elle présente les informations du jour les plus étranges ou intéressantes. Dans la préface de How Far Can a Piano Fly?, une compilation des histoires présentées par la "Column One", Patt Morrison écrit que l'objectif de cette colonne est de susciter un réaction du type « Wow, ça c'est intéressant, je l'ignorais »[12].
Le Los Angeles Times présente également un certain nombre d'articles liés au journalisme d'investigation, recherchant et disséquant les scandales ou s'intéressant aux parties défavorisées de la société américaine. Une série d'articles en décembre 2004 sur le Martin Luther King Jr.-Harbor Hospital a abouti à un prix Pulitzer et une couverture médiatique plus poussée de l'histoire troublée de cet hôpital. Plus récemment, Lopez a écrit une série célèbre de cinq articles sur la honte citoyenne et humanitaire des quartiers malfamés de Los Angeles.
Controverses
Prix littéraires
Article détaillé : Liste des lauréats du Los Angeles Times Book Prize.Depuis 1980, le Los Angeles Times accorde chaque année des prix littéraires à certains livres. Ces prix « sont actuellement répartis en neuf catégories de titre unique : biographie, actualité, fiction, première fiction (le Art Seidenbaum Award ajouté en 1991), Histoire, mystère / thriller (catégorie ajoutée en 2000), poésie, science et technologie (catégorie ajoutée en 1989), et fiction pour jeunes adultes (catégorie ajoutée en 1998). En outre, le Robert Kirsch Award est décerné chaque année à un auteur vivant ayant un lien conséquent avec l'Ouest américain, dont la contribution aux lettres américaines mérite une reconnaissance particulière »[13].
Ce programme de prix littéraires a été fondé par Art Seidenbaum, un éditeur du Times Book de 1978 à 1985. Le prix portant son nom a été ajouté un an après sa mort, en 1990. Les travaux sont admissibles au cours de l'année de leur première publication en anglais aux États-Unis, bien que l'anglais n'ai pas nécessairement à être la langue d'origine de l'œuvre. L'auteur de chaque livre récompensé reçoit une citation et 1 000 dollars.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ a et b Tribune: The Los Angeles Times announces total average paid Sunday circulation of 1,173,096 | Reuters
- ↑ (en) Top 20 Daily and Sunday Papers Lists | North America > United States from AllBusiness.com
- ↑ Le Los Angeles Times supprime 250 emplois, Nouvel observateur. Mis en ligne le 4 juillet 2008, consulté le 24 juillet 2008
- ↑ Inventing the Dream: California Through the Progressive Era (Oxford: Oxford University Press, 1985): 228.
- ↑ a et b Dennis McDougal, Privileged son: Otis Chandler and the rise and fall of the L.A. Times dynasty, Cambridge, Mass.: Da Capo, 2002
- ↑ Diane Shah, « The New Los Angeles Times », Columbia Journalism Review, 2002, 3.
- ↑ James Rainey, « Newspaper Circulation Continues to Fall », Los Angeles Times, 1er mai 2007, section D1.
- ↑ Editor & Publisher : California Split: 57 More Job Cuts at L.A. Times. Consulté le 2007-05-28.
- ↑ a et b ((cite news | title = Gagnant Pulitzer explique pourquoi elle a prisLA TimesBuyout | auteur = Editor & Publisher | date | 2007-05-28 | url = http://www.editorandpublisher.com/eandp/news/article_display.jsp?vnu_content_id=1003591028 | accessdate = 2007 -05-28))
- ↑ a et b .huffingtonpost.com/nancy-cleeland-/why-im-leaving-the-l_b_49697.html Pourquoi je suis sortant de la Louisiane Times de Le Huffington Post
- ↑ Elmer Ferguson Memorial Award lauréat 2005
- ↑ « Gee, that's interesting, I didn't know that »
- ↑ http://www.latimes.com/extras/bookprizes/index.html Los Angeles Times Book Prizes home page
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Los Angeles Times ».
Liens externes
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