- L'Honorable Stanislas, agent secret
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L'Honorable Stanislas, agent secret est un film français de Jean-Charles Dudrumet sorti en 1963.
Sommaire
Synopsis
Stanislas, dynamique directeur d'une agence publicitaire, prend par erreur dans un restaurant un manteau qui n'est pas le sien, mais celui d'un espion. Ceci lui vaudra de devenir contre son gré un honorable correspondant, c'est-à-dire un espion ou, en argot, une barbouze, et de vivre une aventure mouvementée...
Fiche technique
- Genre : parodie de film d'espionnage
- Réalisation : Jean-Charles Dudrumet
- Production : Films de La Licorne (Paris), Italgamma (Rome)
- Directeur de production : Jean Cotet
- Scénario original & adaptation : Michel Cousin et Jean-Charles Dudrumet
- Dialogue : Michel Cousin
- Assistant réalisateur : Pierre Heuline et Michel Sakkara
- Photo : Pierre Guéguen
- Opérateur : Georges Pastier, assisté de Louis Guéguen et Michel Deloire
- Musique : Georges Delerue (éditions : Hortensia)
- Décors : Olivier Girard, assisté de Henri Sonois
- Son : Julien Coutellier
- Montage : Charles Bretoneiche, assisté de Elyette Helies
- Photographe de plateau : Helga Romanoff
- Script-girl : Colette Robin
- Maquillage : Alexandre marcus et Elyane Marcus
- Accessoiriste : André Delpierre
- Régisseur, ensemblier : Georges Houssaye
- Perchman : Jacques Bissière
- Recorder : Fernand Janisse
- Combats réglés par Claude Carliez
- Régisseur général : Jean Pieuchot
- Administrateur de production : Jean-Claude Baudon
- Chargé de presse : Claude Le Gac
- Les robes de Geneviève Page ont été exécutées par Nina Ricci
- Ecritures dans le ciel par C.A.P.I.A - S.A
- Tournage : Franstudio de Saint-Maurice
- Enregistrement : Optiphone
- Mixage réalisé aux studios Marignan par René Renault
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
- Distribution : Prodis
- Durée : 91'
- Sortie : 4 septembre 1963
- Visa d'exploitation : 26.955
Distribution
- Jean Marais (Stanislas Evariste Dubois, directeur d'une agence de publicité)
- Geneviève Page (Ursulla Keller, guide dans un musée)
- Noël Roquevert (Le commissaire Mouton)
- Gaïa Germani (Andrea, agent des renseignements généraux)
- Maurice Teynac (Alfred Thirios, le trafiquant)
- Jean Galland (colonel Derblay chef des renseignements généraux)
- Christian Marin (Lecanut, le secrétaire du commissaire Mouton)
- Mathilde Casadessus (Maria Linas, la diva)
- Marcelle Arnold (Mlle Morin, la secrétaire de Stanislas)
- Hélène Dieudonné (grand-mère de Stanislas)
- Germaine Dermoz (mère de Stanislas)
- Yvonne Clech (la dame du train)
- Louis Arbessier (le directeur du musée)
- Robert Rollis (le facteur)
- Pierre Tornade (un inspecteur)
- Made Siamé (la vieille dame dans le lit lors de la bagarre)
- Paulette Noizeux (la servante de la mère de Stanislas)
- Jean-Loup Reynold (Tristan, un homme de main de Thirios)
- Michel Seldow (l'illusionniste à la télévision)
- Raoul Billerey (un collaborateur de Thirios)
- Paul Faivre (le taxi)
- Max Montavon (le réceptionniste de l'hôtel)
- Christian Lude (le médecin légiste)
- Marcel Mérovée (un employé de l'hôtel)
- Jacques-Henri Duval (l'automobiliste qui dépanne Ursulla)
- Robert Seller (le concierge du théâtre)
- Pierre-Jacques Moncorbier (le faux prédicateur)
- Jean-Henri Chambois (le directeur de l'hôtel)
- André Gille (le critique musical à la télévision)
- Jean Sylvain (le passant qui ne donne jamais l'heure)
- Fred Fisher (Mr Martin, l'agent anglais assassiné)
- Georges Bever (le garçon d'étage de la pension de famille)
- Marcel Loche (le vieux monsieur dans le lit lors de la bagarre)
- Jean Franval (un homme de Thirios)
- Jimmy Perrys (le restaurateur)
- Jean Rupert (le serveur au strabisme)
- Michel Giannou (le chasseur de l'hôtel)
- Henri Guéguan (un bagarreur)
- Yvon Jeanclaude (un bagarreur)
- Michel Dacquin (l'organiste poignardé)
- Roger Lecuyer (Un danseur de twist et un homme au concert)
- Luciana Paoli
- Valério Tordi
- F. Florio
- Le chien Monseigneur
- Jean-Pierre Zola
- Jean-Pierre Vaguer
- avec les voix de Denise Benoit et Aimé Doniat
Commentaires
Avec le succès des James Bond, les parodies de films d'espionnage surfèrent sur la vague de l'espion distingué dans le milieu des années 1960. Cependant, ce type de personnage fut lancé avant par Lautner avec son Monocle noir en 1961 et que 007 n'apparut qu'en 1963... Encore bien avant, il y avait eu les Lemmy Caution (La Môme vert-de-gris en 1953) et autres Gorilles et Tigres, mais ceux-ci n'avaient pas la distinction de Meurisse et ensuite de Connery (que de fines plaisanteries sur ce nom à la sortie de James Bond 007 contre Dr. No, en France évidemment, le mot n'ayant aucune signification en anglais ni même en slang).
Notre Stanislas est un intermédiaire entre les deux genres avec un aspect faussement naïf, rappelant le Fandor du premier Fantomas. Le film est agréable bien que le rythme soit un peu lent, malgré un Jean Marais en pleine forme et une Geneviève Page délicieuse, sans oublier de magnifiques seconds rôles (Noël Roquevert, Maurice Teynac, Hélène Dieudonné, etc.).
Une suite, plus dynamique, lui sera donnée deux ans plus tard avec Pleins Feux sur Stanislas, du même Jean-Charles Dudrumet, qui ne semble avoir réalisé que trois films : les deux Stanislas et La Corde raide en 1959 (sortie en 1960), avec Annie Girardot et François Périer.
Lien externe
Catégories :- Film français
- Film sorti en 1963
- Film d'espionnage
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