- L'Alpagueur
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L'Alpagueur
Données clés Réalisation Philippe Labro Scénario Philippe Labro
Jacques LanzmannActeurs principaux Jean-Paul Belmondo
Bruno CremerPays d’origine France Sortie 1976 Durée 110 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L’Alpagueur est un film policier français réalisé par Philippe Labro, sorti le 7 mars 1976.
Sommaire
Synopsis
Un chasseur de primes qui travaille à la solde de la police est chargé de démanteler un réseau de prostitution européen et de mettre la main sur un dangereux criminel, qui élimine témoins gênants et complices.
L’Alpagueur est un ancien traqueur de fauves devenu chasseur de primes. Il travaille en mercenaire pour des personnes haut placées en agissant dans l'ombre, incognito et au-dessus des lois. Son intermédiaire, l'inspecteur de police Doumecq, le charge de piéger un flic corrompu, le commissaire Gavarni, qui est le gros bonnet d'un réseau de prostitution à l'échelle internationale. Après avoir maîtrisé Gavarni et ses complices, il est chargé par Doumecq de coincer L’Épervier, l'ennemi public no 1. Ce dernier utilise de jeunes délinquants pour commettre ses forfaits tout en éliminant les témoins. Mais le criminel ne se contente pas de supprimer les témoins, il tue aussi les jeunes complices, qu'il se plaît à appeler Coco. Son principe : tuer tous ceux qui pourraient le reconnaître.Seul Costa Valdes, que l’Epervier a engagé pour commettre un vol dans une bijouterie, survivra par miracle à la balle qui lui était destiné.
Or, Valdes se voit accusé des meurtres du bijoutier et des gardiens de la paix, perpétrés par l'ennemi public no 1, et est placé en prison. Pour cette nouvelle mission, l’Alpagueur se fait passer pour un petit malfrat emprisonné et placé dans la même cellule que Valdes. Il gagne la confiance du jeune homme et apprend que le criminel qu'il traque est un steward, que Valdes avait rencontré deux ans auparavant alors qu'il a fait son service militaire et voulait l'emmener chez lui à Juvisy.
Fort de ces renseignements, le chasseur de primes décide de profiter du réseau d'évasion de la prison - quitte à le démanteler par la suite - pour s'enfuir avec Costa et retrouver l'Épervier.
Or, le responsable de ce réseau, Spitzer, est également à la tête de l'organisation de drogue démantelée par l'Alpagueur à Rotterdam et l'identifie bientôt.
Au cours d'une fusillade dans l'auberge des Grands Fusils, l’Alpagueur feint d'être mort avant d'abattre Spitzer et ses hommes de main. Au cours de la fusillade, Costa réussit à s'enfuir. Désespéré, croyant l’Alpagueur mort, il se rend seul chez l’Épervier mais celui-ci l'abat.
L’Alpagueur retrouvera sans peine l’Épervier dans son avion-alibi. Le film se termine sur un gros plan du visage de l’Alpagueur et par la voix hors caméra de l'inspecteur de police Doumecq disant "Non, nous ne savons absolument pas qui est cet homme".
La phrase qui accompagne le générique de fin est d'Oscar Wilde : "Aucun homme n'est assez riche pour racheter son propre passé"
Fiche technique[1]
- Titre : L'Alpagueur
- Réalisateur : Philippe Labro
- Scénario original: Philippe Labro
- Adaptation : Jacques Lanzmann et Philippe Labro
- Dialogues : Jacques Lanzmann
- Musique : Michel Colombier (Éditions Musicales Hortensia)
- Directeur de la photographie : Jean Penzer
- Montage : Jean Ravel
- Décors : Bernard Evein
- Régie générale : Bernard Bolzinger, caméra tenue par Charles-Henry Montel
- Chef maquilleur : Charly Koubesserian, assisté de Monique Granier
- Chef costumière : Paulette Breil
- Habilleuse : Monique Dury
- Assistant réalisateur : Jean-Claude Ventura
- 2es assistants réalisateurs : Philippe Lopes et Valérie Moncorgé
- Régisseurs adjoints : Christian Dansas et Tadek Zietara
- Administrateur de production : Louis Trinquier
- Secrétaire de production : Jeanne Marie Liron
- 1er assistant opérateur : François Lartigue
- 2e assistant opérateur : Michel Coteret
- Photographe : Vincent Rossell
- Son : Bernard Bats
- Assistant du son : Bernard Rochut
- Assistants décorateurs : Gérard Viard et Georges Glon
- Ensemblier : Charles Mérangel
- Régisseur d'extérieurs : Jean Nossereau
- Accessoiriste de plateau : André Pierdel
- Assistantes monteuses : Michèle-Robert Lauliac et Gladys Piocelle
- Montage son : Emma Le Chanois et Antony Meyer
- Chef machiniste : Marcel Gellier
- Chef électricien : Louis Parola
- Bruitages : Daniel Couteau
- Mixages : Alex Pront
- Les cascades voitures ont été réglées et éxecutées par : Rémy Julienne et son équipe
- les cascades et combats ont été réglées par : Claude Carliez et son équipe
- Générique : Les films Michel François
- Directeurs de production : Alain Belmondo et Tadek Zietara
- Production : Cerito Films (Paris)
- Publicité : René Chateau
- Visa de contrôle cinématographie : no 44.709
- Durée : 1 h 50
- Tourné en Son monophonique et en Eastmancolor
- Pays : France
- Genre : Policier
- Date de sortie en salles :
Distribution [1]
- Jean-Paul Belmondo : l'Alpagueur (dit Roger Pilard dans l'enquête sur le commissaire Gavarni)
- Bruno Cremer : Gilbert dit L'Epervier
- Claude Brosset : Granier
- Patrick Fierry : Costa Valdes
- Jean Negroni : Spitzer
- Victor Garrivier : l'inspecteur Doumecq
- Jean-Pierre Jorris : Salicetti
- Marcel Imhoff : le directeur de cabinet
- Maurice Auzel : le routier Gros Bras
- Muriel Belmondo : première hôtesse
- Roger Benamou : mafioso no 1
- Jean-Luc Boutté : 2e fusil
- Patrice Chapelain-Midy : 1er employé banque
- Michèle Delacroix : 2e hôtesse
- Jacques Dhery : le directeur de la prison
- Max Doria : le bijoutier
- François Germain : gardien porte prison
- Claude Guérry : Marcel, le routier
- Francis Huger : le commissaire Gavarini
- Jacques Jourdan : 1er fusil
- Suzan Kent : l'entraîneuse
- Charly Koubesserian : le prisonnier empoisonné
- Marc Lamole : 3e fusil
- Mitia Lanzmann : le jeune motard
- Dave Larsen : 4e fusil
- Jean-Claude Magret : le deuxième employé de la banque
- Henri Viscogliosi : mafioso no 3
- Michel Berreur
- René Chateau : caméo
Autour du film
- Deuxième collaboration entre Philippe Labro et Jean-Paul Belmondo après L'Héritier en 1973.
- "L'épervier" braque une banque nommée "Banque Cordell". Cette référence est un renvoi au groupe Cordell S.A. que dirige Jean-Paul Belmondo dans L'Héritier (1973) également réalisé par Philippe Labro.
- Le thème de L'Alpagueur est entendu dans le film Hobo with a Shotgun.
- À l'époque de sa sortie, L'Alpagueur rencontra un succès critique mitigé[2]. Au box-office, le film atteint le million d'entrées (1,5 million d'entrées), mais fait un score inférieur aux autres films de Belmondo.
Liens externes
- L'Alpagueur sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- (fr) L'Alpagueur sur AlloCiné
Notes et références
- Après visionnage du film
- Philippe Labro, DVD L'Alpagueur, StudioCanal Interview de
Catégories :- Film français
- Film policier
- Film sorti en 1976
- Serial killer au cinéma
- Film tourné en Essonne
- Film tourné en Indre
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