- Kim Woo-choong
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Kim Woo-choong, surnommé «Chairman Kim», est le fondateur et ancien PDG du conglomérat industriel sud-coréen Daewoo. En fuite depuis la faillite du groupe en 1999, il est désormais rémunéré pour des activités de conseil[1] par la société française Lohr.
Sommaire
Nationalité
Coréen d'origine, il fut naturalisé Français, avec sa femme et ses enfants, le 2 avril 1987. Cette naturalisation a été accordée par décrets au "titre de services exceptionnels rendus à la France". Ils sont signés par Philippe Séguin, alors ministre des Affaires sociales et de l'Emploi sous le gouvernement de Jacques Chirac(1986-1988)[2].
Décoration
Alain Juppé l'a fait Commandeur de la Légion d'honneur le 28 mai 1996[3]
Poursuites judiciaires
- Il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international d’Interpol[4], se trouvant sur la liste rouge, mais sa naturalisation française bloque l'action de l'organisation.
- Il est actuellement recherché par les autorités coréennes pour corruption et condamné à la prison pour avoir versé des pots de vin entre 1989-1993 au président sud-coréen Roh Tae-woo.
- Il a été condamné par la justice sud-coréenne à dix ans de prison pour fraude le 30 mai 2006, fraude, détournement et transferts illicites de fonds à l'étranger, en liaison avec la faillite retentissante de son empire en 1999. Après avoir vu sa peine commuée un mois plus tard en sursis, il a été amnistié à l’occasion du nouvel an[5].
- Le 9 juillet 2006, il a été mis en examen pour avoir dissimulé 115 milliards de won (114 millions de dollars) d’actifs[6]. Il va plaider coupable mais sait déjà que le parquet ne va requérir qu'une peine de prison avec sursis car il avait coopéré avec l'enquête[7].
Bibliographie
- "Tous les chemins sont pavés d'or" - 1995[8]
Lien extérieur
- DAEWOO 3/3, l'émission Là-bas si j'y suis diffusée sur France Inter, consacré à l'Affaire Daewoo, ici l'épisode 3 consacré à Kim Woo-choong.
Notes et références
Catégorie :- Personnalité sud-coréenne
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