- Amas du Trapèze
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Amas du Trapèze
Le Trapèze dans le visible (à gauche) et en infrarouge (à droite) vu par Hubble. Photo NASA.Données d’observation
(Époque J2000.0)Constellation Orion Ascension droite (α) 05h 35.4m Déclinaison (δ) −05° 27′ Distance 1 600 al
(490 pc)Magnitude apparente (V) 4.0 Dimensions apparentes (V) 47 secondes d'arc Caractéristiques physiques Type d'objet Amas ouvert Masse ? M☉ Dimensions 10 al Magnitude absolue ? Couleur (B-V) ? Découverte Découvreur(s) Galilée Liste des amas ouverts Le Trapèze, ou Trapèze d'Orion est un amas ouvert d'étoiles compact situé au coeur de la nébuleuse d'Orion, dans la constellation d'Orion. Il a été découvert par Galilée. Le 4 février 1617, il dessina trois des étoiles (A, C, D), mais ne vit pas la nébulosité environnante[1],[2],[3]. La quatrième composante (B) fut identifiée par plusieurs observateurs en 1673, et plusieurs autres composantes furent découvertes ensuite, jusqu'à un total de huit en 1888. Plus tard, plusieurs de ces étoiles se sont révélées être des binaires. Les télescopes des astronomes amateurs peuvent en résoudre six aisément[4].
Le Trapèze est un amas relativement jeune qui s'est formé directement à partir de la nébuleuse parente. Les cinq étoiles les plus brillantes font environ 15-30 masses solaires. Elles sont situées à l'intérieur d'un volume de 1,5 années-lumière de diamètre et sont à l'origine de l'essentiel de l'illumination de la nébuleuse environnante. Le Trapèze pourrait faire partie du plus vaste Amas de la Nébuleuse d'Orion, un groupe d'environ 2 000 étoiles à l'intérieur d'un diamètre de 20 années-lumière.
L'amas est facilement identifiable par l'astérisme formé par quatre étoiles relativement brillantes. Ces quatre étoiles sont souvent appelées A, B, C et D en ordre d'ascension droite croissante. La plus brillante des quatre étoiles est C, ou binaires à éclipses.
Les images infrarouge du Trapèze sont plus aptes à pénétrer les nuages de poussières environnants, et ont révélé de nombreuses autres composantes stellaires. Environ la moitié des étoiles de l'amas possèdent des disques circumstellaires en évaporation, qui sont des précurseurs probables de formation planétaire. De plus, des naines brunes et des étoiles en fuite de faible masse ont été repérées.
Références
- Venise, 1610. English Translation published at Bard College, Hudson NY" October 9, 2003 English Translation Original Latin version Galileo Galilei: Siderius Nuncius,
- pacifier.com, "Some have expressed puzzlement that in his text Galileo does not mention the nebulosity (known in modern nomenclature as M42) enveloping these stars. ... Galileo believed, as he explains in Sidereus Nuncius, that what looks nebulous to the eye is resolved into stars by his telescope; what looks nebulous through his telescope could presumably also be resolved into stars by a still larger and more powerful telescope. Hence, a diffuse glow would be, more than anything, an indication of the limitations of his telescope and not particularly worthy of special note." Tom Pope and Jim Mosher: Galilean telescope homepage" March 17, 2006
- www.pacifier.com Tom Pope and Jim Mosher: Page on Galileo's February 4, 1617 notebook drawing of the Trapezium region, May 2, 2006 "Perhaps significantly, Galileo makes no mention of having noticed the now well-known gas cloud, M42, surrounding the Trapezium stars."
- The Trapezium, Theta Orionis ». Consulté le 2009-06-02 Lodriguss, Jerry, «
Pour en savoir plus
- (en) E. A. Lada et al., « Circumstellar Disks in the Trapezium Cluster », dans Bulletin of the American Astronomical Society, vol. 28, 1996, p. 1342 [résumé (page consultée le 5 juin 2009)]
- (en) Arcadio Poveda et al., « Low-Mass Runaway Stars from the Orion Trapezium Cluster », dans The Astronomical Journal, vol. 627, no 1, 2005, p. L61–L64 [lien DOI (page consultée le 5 juin 2009)]
Liens externes
- (en) Chandra Observatory Uncovers Hot Stars In The Making, MIT Press Release, 2000.
- (en) A detailed description of the Trapezium Cluster
- (en) Amas du Trapèze sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg
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