- Jules Garnier
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Jacques Jules Garnier Naissance 25 novembre 1839
Saint-ÉtienneDécès 8 mars 1904 (à 65 ans)
GorbioOrigine France Arme Génie Auxiliaire Grade Commandant Années de service 1870 - 1871 Conflits guerre franco-prussienne de 1870 Commandement Commandant du Génie Auxiliaire à l'armée des Vosges Faits d'armes défense de Dijon, sorties commando contre le pont de Buffon Distinctions chevalier de la Légion d'honneur, croix du mérite agricole (1888) Hommages son nom a été donné à un minerai de nickel qu'il a découvert, la garniérite, un lycée porte son nom en Nouvelle-Calédonie, ainsi qu'une rue de Nouméa, un minéralier de la Société Le Nickel... Autres fonctions ingénieur métallurgiste, géologue, industriel modifier Jules Garnier (25 novembre 1839 à Saint-Étienne (Montaud) - 8 mars 1904 à Gorbio), est un ingénieur français.
Sommaire
Une formation prestigieuse
Il fit ses études à l'École des mines de Saint-Étienne (1860), géologue et chimiste, industriel, Jules Garnier se révèlera être un historien et un ethnologue.
Biographie
À sa sortie de l'École de Mines de Saint-Étienne, il travaille deux ans aux Aciéries de la Marine et des Chemins de Fer, puis réalise une étude géologique en Sardaigne en 1862.
Il est envoyé à Nouméa comme chef du service des mines de Nouvelle-Calédonie en 1863. Jusqu'en 1866 il va parcourir l'île, et y découvrir un nouveau minerai de nickel : la garniérite, nommé ainsi en son honneur par ses pairs. Cette découverte et cette paternité sont officialisées à l'Académie des sciences de Paris en 1876. Il effectuera également des missions au Canada. Il reçoit, à l'âge de 28 ans, la légion d'honneur.
En 1876, Jules Garnier dépose un brevet pour l'exploitation industriel du nickel calédonien et participe à la création d'une société (la future Société Le Nickel - la SLN), en faisant construire la première usine de nickel à Pointe-Chaleix à Nouméa. Cette même année, il dépose en février un brevet décrivant les principes et les apports du ferronickel.
Entre temps, il participera, comme commandant d'un bataillon de volontaires, à la guerre franco-prussienne de 1870. C'est l'un des premiers commandos : ponts, voies ferrées, ouvrages divers sautent tour à tour suivant les ordres. Il expérimente une de ses inventions, les torpilles (50kg) au fulmicoton, avec des effets aussi dévastateurs qu'inutiles dans une guerre perdue trop vite. Jules Garnier participe à la défense de Dijon.
Il mènera quelques réflexions sur les transports urbains dans la capitale, proposant la réalisation d'un métro aérien. Enfin, il effectuera quelques recherches dans le domaine à la fois des explosifs (expérimenté pendant le conflit de 1871) et d'une meilleure utilisation de la vapeur (système compound, mitrailleuse à vapeur).
Plusieurs voyage en Amérique du nord et plus précisément au Canada avec son fils Gilbert Garnier lui permettront de faire la preuve de ses brevets et de ses procédés. C'est la reconnaissance mondiale lorsque, vers 1890 à Annapolis, sont reconnus les propriétés du ferronickel. Dès lors l'industrie de l'acier au nickel se développe, les sociétés minières du Canada font appel à Jules Garnier en raison de sa renommée. Il participe à la création d'usines entières comme ingénieur conseil pour la Canadian Copper Company (ancêtre du groupe minier INCO).
Enfin, associé avec son fils Pascal Garnier (décédé à l'age de 26 ans, en 1898) il reprendra ses expéditions lointaines.
Ingénieur-inventeur, Jules Garnier est également connu pour l'importance et la diversité de ses écrits. Bien au-delà de la « simple » publication de résultats de recherches et/ou projets divers, Jules Garnier est un écrivain. Il publiera un nombre très important d'articles dans les domaines des sciences et des techniques, mais aussi dans des revues de géographie.
Sa bibliographie[1] est composée de plus de 30 références, dont ses récits de voyages, son livre référence « Le Fer », et plusieurs inventions dans divers domaines. Après 1870, il deviendra même secrétaire de la Société de géographie de Paris.
Jules Garnier meurt à Gorbio (Alpes-Maritimes-France), le 8 mars 1904. Il est enterré au cimetière du Crêt de Roch à Saint-Étienne (Loire, France).
Jules Garnier reste encore pour la Nouvelle-Calédonie, le personnage à l'origine du développement industriel.
Liens externes
- Foréziens en Calédonie
- Site Jules Garnier
- interview d'un de ses descendants
- article paru dans les échos en août 2008
Références
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- Élève de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
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