- Jose Mariano Mocino
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José Mariano Mociño
José Mariano Mociño Suárez de Figueroa est un naturaliste mexicain, né en 1757 à Temascaltepec et mort en 1820 à Barcelone.
Il participe à l’expédition botanique à Nueva España conduite par Martin Sessé y Lacasta (1751-1808). Il l’accompagne, en 1803, lorsque celui-ci revient en Espagne. Leur objectif est de réaliser une flore du Mexique comme Hipólito Ruiz López (1754-1815) et José Antonio Pavón (1754-1844) l’avaient fait pour la flore du Pérou, mais ce livre se sera pas publié.
Malgré la mort de Sesse en 1808 et les problèmes de la Guerre d’Indépendance espagnole, Mociño continue ses travaux sur la Flora Mexicana, mais à la fin de la guerre, en 1812, s'exile à Montpellier pour être considéré "afrancesado". Il porte avec lui environ 1 300 dessins réalisés par Atanasio Echeverria y Godoy. Les textes de la Flora Mexicana et quelques dessins demeurent à Madrid. Mociño donne les dessins au botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle (1778-1841) pour leur sauvegarde[1]. À ce moment, il est un réfugié, malade, vieux et sans argent. Candolle commence aussitôt leur étude. Constatant les nombreuses erreurs de détermination de ces illustrations, Candolle propose à Mociño de travailler avec lui mais :
« Après les premiers essais, je vis que le bon vieillard n’avait que des idées très vagues sur la science et je me mis à travailler seul pour débrouiller ce chaos. »Mociño à 1817 veut retourner en Espagne et demande à Candolle de lui rendre les dessins qui se trouvaient à Genève. Candolle, grâce à l’action d’illustrateurs, surtout des femmes, de la ville, entreprend d’en faire une copie intégrale. Grâce à l’action de près de 120 personnes, 1200 planches sont reproduites en une dizaine de jours.
Quand Mociño meurt à Barcelona en 1820, le dessins ont disparu jusqu'à 1980, quand ils sont vendus par la famille Torner à l’Institut Hunt pour la documentation botanique, où ils sont conservés aujourd'hui.
Les manuscrits de la 'Flora Mexicana', l'herbier et quelques dessins de l'expédition se trouvent au Jardin Royal Botanique à Madrid.
Le quetzal resplendissant, Pharomachrus mocinno, lui est dédiée par Pablo de la Llave (1773-1833) en 1832.
Notes et références
- ↑ Carlos Martínez Shaw et alia, «José Mariano Mociño. El destino de su obra y las cartas a De Candolle», Espacio, tiempo y forma. Serie IV, Historia moderna, no 12, avril 1999, p. 467
Sources
- Augustin-Pyramus de Candolle (2004). Mémoires et Souvenirs (1778-1841) édités par Jean-Daniel Candaux et Jean-Marc Drouin avec le concours de Patrick Bungener et René Sigrist. Georg Éditeur (Chêne-Bourg, Genève), collection Bibliothèque d’histoire des sciences : xv + 591 p. (ISBN 2-8257-0832-1).
- (es)Carlos Martínez Shaw et alia, «José Mariano Mociño. El destino de su obra y las cartas a De Candolle», Espacio, tiempo y forma. Serie IV, Historia moderna, no 12, 1999, p. 443-477.
- (en) Page de présentation de la collection de Sessé et Mociño
- (es)Páge de l'Expédition de Nueva España
Moc. est l’abréviation botanique officielle de José Mariano Mociño.
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