- Jorge Alessandri Rodrígez
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Jorge Alessandri Rodríguez (Chili)
Jorge Alessandri 27e Président de la République du Chili Actuellement en fonction Mandat 3 novembre 1958 - 3 novembre 1964 Depuis le 3 novembre 1958 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 4 septembre 1958 Parti politique Indépendant de centre-droit Prédécesseur Carlos Ibáñez del Campo Successeur Eduardo Frei Montalva Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Jorge Alessandri Rodríguez Naissance 19 mai 1896 Santiago (Chili) Décès 31 août 1986 Santiago (Chili) Nature du décès {{{nature}}} Nationalité Chilienne Conjoint(s) Enfant(s) {{{enfants}}} Diplômé Profession Ingénieur civil Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion {{{religion}}} Signature {{{signature}}} Président de la République du Chili Jorge Alessandri Rodríguez (19 mai 1896 – 31 août 1986) est un homme politique chilien. Il a été président du Chili de 1958 à 1964. Il a également été le candidat de centre-droite lors de l'élection présidentielle de 1970, remportée par Salvador Allende. Il est le fils de Arturo Alessandri Palma, qui a été président du Chili de 1920 à 1925 et de 1932 à 1938.
Sommaire
Premières années
Né à Santiago, Alessandri fait des études de génie civil à l'Université de Santiago, et après avoir obtenu ses diplômes en 1919, occupe un emploi de maître-assistant. A la chute du régime parlementaire, il s'exile provisoirement en Europe avec ses parents (1924-25), puis retourne dans son pays natal où il est élu au parlement comme député indépendant de la circonscription de Santiago.
Il s'éloigne de la vie publique en 1932 pour se consacrer aux affaires. Il devient président d'une banque d'hypothèque Caja de Crédito Hipotecario jusqu'en 1938 et dirige la Compagnie manufacturière de papiers et de cartons. De 1944 à 1947, il est président de la confédération patronale chilienne.
Retour à la politique
Les premières années de la présidence de Gabriel González Videla sont marquées par de sérieuses divergences entre la gauche et l'aile droite de ses partisans. Le 2 août 1947, González Videla forme un cabinet d'officiers militaires et de personnalités indépendantes dans l'espoir de résoudre le conflit. Alessandri est nommé ministre des finances. Il réorganise l'administration fiscale et met en place un rigoureux programme d'austérité.
En 1950, il a restauré les finances publiques et contrôle l'inflation. Cependant, le gel des rémunérations du secteur public conduit progressivement à une agitation des acteurs économiques. Les travailleurs du secteur public font grève en janvier 1950, qui tourne rapidement en une large opposition à la politique économique du gouvernement. Alessandri, suivant le reste du cabinet, démissionne le 3 février, et retourne à ses fonctions de président de la confédération patronale.
La Présidence
En 1956, sollicité par le Parti Libéral il entend se présenter au siège de sénateur à Santiago. Il y est élu l'année suivante à une large majorité. Cependant il est plutôt perçu comme un conservateur par les membres du Parti Libéral, et finalement, l'appui de l'aile modérée du Parti Conservateur le place en bonne position comme candidat indépendant à la Présidence du pays en axant la campagne sur son expertise économique.
En mars 1958, il devance avec 32,2% des voix, le candidat de l'Union de la Gauche Salvador Allende (28,5%) et le chrétien-démocrate Eduardo Frei Montalva (20,5%). Dans le cas où aucun candidat n'obtient la majorité du vote populaire, le choix du Président revient au Congrès. Une coalition des partis Conservateur, Libéral et Radical donne la préférence à Alessandri.
Sans surprise, Alessandri se consacre immédiatement aux problèmes économiques, et notamment au contrôle de l'inflation et à l'équilibre budgétaire. Il libéralise le régime des tarifs douaniers. Cependant le nouveau gel des rémunérations du secteur public déclenche une agitation sociale générale.
En mai 1960, un violent tremblement de terre dans une zone densément peuplée entre Concepción et Puerto Montt cause plus de 400 millions de dollars de dommages. L'effort de reconstruction et d'assistance aux victimes relèguent les autres problèmes au second plan.
Les élections au Congrès de 1961 sont marquées par une baisse sensible des Partis Conservateur et Libéral. Seul de la coalition, le Parti Radical tire son épingle du jeu. Le nouveau cabinet d'Alessandri penche plus à gauche avec davantage de ministres radicaux. A la suite de la révolution cubaine de 1959, John Fitzgerald Kennedy a créé l'Alliance pour le Progrès. Alessandri adhère à cette forme de coopération économique qui l'amène à mettre en œuvre l'împot progressif et la réforme agricole. Malgré cela, la répartition des terres agricoles restent globalement inégale.
Le mandat d'Alessandri se termine en 1964. C'est le chrétien démocrate Eduardo Frei Montalva, son rival malheureux 1958 qui lui succède. Alessandri retourne à sa manufacture de papiers.
Les échecs
En 1970, après le mandat de Frei, Alessandri se représente aux élections à la Présidence. Son principal rival est Salvador Allende qu'il avait battu en 1958. Cette fois Allende l'emporte avec une marge étroite 37,3% contre 35,8%, le chrétien démocrate Radomiro Tomic réunissant 27,9% des voix. Comme en 1958, c'est au Congrès de trancher. Après que le Congrès est obtenu d'Allende des garanties constitutionnelles, il porte ce dernier à la présidence avec l'appui de partisans de Tomic.
Le 11 septembre 1973, un coup d'état militaire porte au pouvoir le général Augusto Pinochet. En 1976, Alessandri est nommé président du Conseil d'État nouvellement formé et qui doit rédiger une nouvelle constitution basée sur les directives de la Junte. Alessandri, en désaccord avec certains amendements exigés par les militaires démissionne du Conseil. Toutefois et malgré ces désaccords, il appellera à voter Oui au référendum de septembre 1980. La constitution rentrera en application en mars 1981.
Dernières années
Une nouvelle fois Jorge Alessandri se retire de la vie publique, et ce sera définitif. Il vit paisiblement dans son appartement au centre de Santiago. Il continue à présider le Conseil d'Administration de la manufacture de papiers jusqu'à sa mort en 1986. Il ne survivra pas pour voir la fin de la Junte militaire et le retour de la démocratie au Chili.
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Président du Chili
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jorge Alessandri ».
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