- Jean François Baret
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Jean François Baret (né en 1756 près de Boulogne-sur-mer, mort le 11 janvier 1800 à Valenciennes) est un homme politique français[1] sous la Révolution et l'Empire.
Bibliographie
Il naît près de Boulogne-sur-Mer en 1756. Il fait ses premières armes en publiant des pièces en vers à la louange de l'archevêque de Malines, et un écrit sur les francs-maçons. Il vient ensuite au journalisme, et fonde au service de l'empereur Joseph II le Courrier de l'Escault[2] qui rencontre un réel succès. Il y défend notamment les prétentions de Joseph II lorsque ce monarque commence la guerre pour rendre l'Escaut libre.
Il collabore aux Ephémérides de l'humanité et aux Annales de la Monarchie. Ses opinions flottent encore entre république et monarchie, mais l'entrée de Dumouriez en Belgique les orientent du côté des Jacobins, dont il dirige le club à Bruxelles[3].
Lors de l'évacuation de la zone par l'armée française, il la suit et revient, avec celle-ci, après neuf mois d'exil volontaire. Il devient membre du comité de sûreté générale à Bruxelles, accusateur public au tribunal révolutionnaire d'Anvers, puis commissaire du Directoire exécutif dans le département de la Lys.
Le 12 avril 1798 (23 germinal an VI), il est élu député du département de la Lys au Conseil des Anciens. Au cours de son mandat, il y débat pour la célébration des fêtes décadaires, pour le décret prohibitif des marchandises anglaises, pour l'annulation de l'élection d'Antonelle et de ses collègues des Bouches-du-Rhône. Il est nommé secrétaire de cette assemblée au commencement de l'an VII (1798).
Aussitôt après le 18 brumaire, le gouvernement consulaire l'envoie dans les départements du Nord pour épurer les administrations. Pendant cette absence, il est nommé membre du Tribunat à sa création le 25 décembre 1799 (4 nivôse an VIII).
Il écrit au président du Tribunat qu'il accepte le poste, mais qu'il est retenu à Maubeuge par une maladie très grave. Souhaitant revenir quand même à Paris, il meurt en chemin à Valenciennes le 11 janvier 1800 (21 nivôse an VIII), 17 jours après sa nomination, à 44 ans.
Sources
- « Jean François Baret » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
- Pierre Louis Pascal de Jullian, Phillipe Lesbroussart, Gerrit van Lennep, Galerie historique des contemporains ou nouvelle biographie, Mons, chez Le Roux, Libraire, 1827. Sur Googlebooks
Notes et références
- La Belgique était française à l'époque
- Ce journal prendra par la suite le nom de Courrier Belge.
- Le club des jacobins à Bruxelles était situé dans une église des Jésuites.
Catégories :- Naissance en 1756
- Décès en 1800
- Membre du Conseil des Anciens
- Membre du Tribunat
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