- Jean Bouillaud
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Jean Bouillaud, né le 9 mai 1762 à Garat et mort en 1829, est un médecin militaire français.
Biographie
Né le 9 mai 1762 dans le petit village de Garat à 8 kilomètres d'Angoulême (Charente), Jean Bouillaud, fils de paysans aisés, est dans un premier temps étudiant chez le médecin Detreite à Villebois-Lavalette puis gagne la capitale où on le retrouve inscrit au cours de chirurgie pratique et d’anatomie du Gm Dessault chirurgien-chef de l’Hôtel dam à Paris.
Happé par l'élan révolutionnaire, Bouillaud s'engage au printemps 1792 dans l'armée en tant que chirurgien sous-aide-major. Opérant les blessés dans un hôpital ambulant de l'armée des Ardennes, il devient ensuite chirurgien-major de la 36e demi-brigade d'infanterie, unité qu'il ne quittera qu'en 1815. Totalement dévoué, il suit en effet ce régiment et participe à de nombreuses campagnes militaires. Après avoir servi dans les Ardennes, en Belgique et en Allemagne durant la Révolution, il appartient dès 1804 à la Grande Armée.
Au camp de Saint-Omer le maréchal Soult ne cesse d'envoyer des courriers en sa faveur pour qu'il obtienne le titre de chevalier de la Légion d'honneur. Il arbore finalement la croix par décret du 26 avril 1806 sans avoir participé à la campagne d'Allemagne de 1805 qui s'achève par la brillante victoire d'Austerlitz.
Parce que la guerre continue, malgré une trêve de plusieurs mois, Bouillaud est alors envoyé en octobre 1806 en Prusse puis en 1807 en Pologne. De 1808 à 1813, il s'occupe des nombreux blessés et malades de l'armée d'Espagne et du Portugal avant de rejoindre la France en 1814.
Observant amèrement la défaite de la France, il semble accepter le retour du roi. L'enquête ordonnée par le ministère de la guerre durant l'été 1814 juge en effet sa conduite raisonnable et honorable. Pendant les Cent-Jours il est de nouveau sollicité et assiste impuissant à la seconde invasion du territoire français. Incorporé à l'armée du Rhin (donc non présent à Waterloo comme certaines sources l'indiquent) il se signale une nouvelle fois par son dévouement.
Mis en demi-solde comme de nombreux anciens officiers de l'armée impériale, il semble gagner la capitale.
Après s'être marié en 1822, il décide de s'occuper de son neveu Jean-Baptiste Bouillaud. À son décès en 1829, place de l'Estrapade à Paris, il lègue sa modeste fortune à celui qui va devenir l'une des grandes figures de la médecine française du XIXe siècle.
Catégories :- Médecin du XVIIIe siècle
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- Médecin français
- Médecin militaire
- Naissance en Angoumois
- Naissance en 1762
- Décès en 1829
- Chevalier de la Légion d'honneur
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