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Jean-Pierre Granger
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Portail de la PeintureJean-Pierre Granger est un peintre français néo-classique né à Paris le 11 mars 1779, décédé le 1er décembre 1840 à Paris .
Son prénom est Jean-Pierre d'après un procès-verbal de l'Académie des Beaux-arts daté de 1800[1] et le livret du salon de 1840, mais d'autres sources anciennes (Biographie Universelle de Hoefer, Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle de Charles Gabet) lui donnent le prénom de Jean-Perrin.
Peintre d'histoire et portraitiste, plusieurs fois médaillé par l'Académie des Beaux-arts, il se fit aussi connaître comme peintre de scènes religieuses.
Sommaire
Biographie
Né dans l'île de la Cité, rue de Harlay où son père était vitrier, Jean-Pierre Granger fut, dès son plus jeune âge, un passionné de la pêche, cependant, bel enfant, il fut incorporé à l'âge de six ans comme tambour-major dans le régiment Royal-Bonbons créé pour l'amusement du Dauphin. Deux années plus tard, son père fit la connaissance d'Angélique Briceau, peintre de son état, qui lui apprit les rudiments de son art. Cette demoiselle épousa le graveur Louis-Jean Allais qui transmis à Granger, l'art de la gravure. Durant sept années, Jean-Pierre Granger fit de la gravure pour son maître, mais il ressenti bientôt les limites de cet art et il entra dans l'atelier de Jean-Baptiste Regnault, quatre ans plus tard, il quitte Regnault pour suivre l'enseignement de Jacques-Louis David. En 1800 il est lauréat du premier Prix de Rome de peinture d'histoire avec Antiochus renvoie son fils à Scipion[2]. Son condisciple Ingres recevant le second prix, reprocha à David d'avoir influencé le jury pour favoriser Granger[3]. Allant trouver David, dont il espérait les félicitations celui-ci l'acueille avec ces mots : Tu as fait un mauvais tableau, mais c'est égal, va toujours à Rome et étudie les maîtres, l'antique et la nature. En Italie il dessina pour Lucien Bonaparte la collection des antiquités de ce prince, il entreprit alors de faire, à l’huile le portrait de Madame Lucien Bonaparte, mais lui (et d’autres) ne trouvant pas réussie l’esquisse qu’il en avait fait, Granger interrompit son travail. Sur cette toile il peignit le portrait d’une demoiselle de la suite du Prince Napoléon. Ce portrait (de nos jours au Louvre) lui plut si bien qu’il en épousa le modèle : Marie-Jeanne-Catherine Delaigle.
Sa fille Palmyre, pianiste de renom, épousa Paul Meurice. Elle fut portraiturée par Ingres, le dessin daté de 1843 est conservé à la Maison de Victor Hugo, à Paris.
Source : Le peintre Alexandre Péron a rédigé la notice nécrologique de son confrère[4]
Envois aux Salons
Toutes les localisations sont d'après le dictionnaire Bellier et Auvray.
- 1812.
- Figure de Ganinmède, Bordeaux, musée des Beaux-Arts.
- Plusieurs portraits.
- 1814, Plusieurs portraits.
- 1817.
- Apollon et Cyparisse.
- Plusieurs portraits.
- 1819
- Homère et le berger Glaucus.
- Une jeune nymphe au milieu d'Amours.
- Saint Charles Borromée, chapelle latérale de l’église Saint-Sulpice, Paris.
- 1822.
- Titus reçoit les hommages des peuples de la campanie, musée d'Amiens.
- Portrait de Madame D.
- 1824.
- Une nymphe lutinée par des amours.
- S. A. R. madame la duchesse d'Angulême, après avoir passée la revue d'une partie de l'armée vendéenne, accueille avec bonté un vieux soldat qui lui montre ses cicatrices, château de Villeneuve-l'Étang.
- Phèdre et Hyppolite.
- Portrait de M. Aubry peintre.
- Plusieurs portraits.
- 1827 (en cours de transcription).
- 1834
- 1839
- 1840
Œuvres
- La Mort de Scipion, Paris École, Nationale Supérieure des Beaux-arts.
- La Mort de Hyacinthe[5].
- Homère.
- Annonciation.
- La Clémence de Titus, Trianon.
- Andromaque.
- Adoration des Mages, église Notre-Dame de Lorette, Paris.
- La Nymphe Mélantho, assise sur un Dauphin conduit par l’Amour.
- Autoportrait, Paris, Musée Carnavalet.
- Copie du Bonaparte au Grand-Saint-Bernard.
- Copie du Bélisaire de François Gérard, ancienne collection Sommariva.
Iconographie
- Ingres, dessin daté de 1810, Canberra, Australian National Gallery.
- Gros l’a pris comme modèle pour peindre François 1er dans son tableau de Charles-Quint.
Bibliographie
- A(lexandre). Péron, «Notice nécrologique sur Jean-Pierre Granger», Annales de la Société libre des Beaux-Arts, 1848-1846, XV, Paris, 1846, pages 149-173.
- Marcel Bonnaire 1937, Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts p.7.
- Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle de Charles Gabet
- Hans Naef, Die Bildniszeichnugnen von J.-A.-D. Ingres, Berne, volume I, pages 216-22.
- Amaury-Duval, L’Atelier d’Ingres, présentation par Daniel Ternois, 1993.
notes
- ↑ Marcel Bonnaire 1937, Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts p.7
- ↑ Ou La Mort de Scipion.
- ↑ Selon Ternois, L'Atelier d'Ingres page 168, David aurait agit dans se sens pour éviter la conscription à son élève.
- ↑ A. Péron, «Notice nécrologique sur Jean-Pierre Granger», Annales de la Société libre des Beaux-Arts, 1848-1846, XV, Paris, 1846, pages 149-173. Cette précieuse biographie a été publiée in-extenso par Hans Naef, Die Bildniszeichnugnen von J.-A.-D. Ingres, Berne, volume I, pages 216-22.
- ↑ Voir le tableau de Jean Broc sur ce thème.
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