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Ivo Andrić
Ivo Andrić Activité(s) Écrivain Naissance 9 octobre 1892
TravnikDécès 13 mars 1975
BelgradeMouvement(s) Union des écrivains serbes et de l'Académie serbe des sciences et des arts. Distinctions prix nobel de littérature 1961 Ivo Andrić, né le 9 octobre 1892 à Travnik en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Bosnie-Herzégovine), et mort le 13 mars 1975 à Belgrade, est un écrivain yougoslave. Né en Bosnie dans une famille Croate, il se déclare Serbe[1] après la seconde guerre mondiale 1945, et s'installe définitivement à Belgrade.
Il est lauréat du prix Nobel de littérature en 1961, et a été membre de l'Académie serbe des sciences et des arts.
Rédigés avec un grand souci de la vérité historique, ses récits ont pour cadre la Bosnie. Diplomate avant la guerre, il se consacre à la littérature dès 1945. Il a été un certain temps président de l'Union des Écrivains yougoslaves.
Il est l'auteur le plus connu et le plus traduit (40 langues) de la littérature serbo-croate.
Sommaire
Biographie
Sa famille quitte très vite sa ville de naissance de Travnik. Il grandit à Višegrad, dont il rend célèbre le pont. Après des études à Vienne, il est fait prisonnier par l'Autriche-Hongrie, après l'attentat de Sarajevo de Gavrilo Princip. Membre de Jeune Bosnie,( la Main Noire) il milite, pour le rattachement des Serbes de Bosnie à la Serbie[2].
En 1918 à Belgrade, il devient éditeur et adhère au milieu littéraire de Belgrade la capitale de la première Yougoslavie, où il fréquente des personnalités comme Miloš Crnjanski et Miličić. Ils se réunissent régulièrement à l'hôtel Moskva (Belgrade). Mais très vite, il se fait remarquer par le gouvernement de Belgrade, qui a une totale confiance en lui, de par son passé de militant dans Jeune Bosnie, ainsi qu'en ses compétences intellectuelles. Il débute alors une carrière de diplomate dans plusieurs capitales européennes, où il défend avec une grande efficacité les intérêts du royaume de Yougoslavie. Avec un sommet entre 1939 et 1941, lorsque il est nommé ministre plénipotentiaire de la diplomatie à Berlin[3].
Lorsque la guerre éclate, et que les Allemands bombardent Belgrade le 7 avril 1941, il refuse de gagner la Suisse, mais rentre à Belgrade ou il vit chez son ami Milenković. Dans une petite chambre, il écrit ses deux plus célèbres romans, La chronique de Travnik puis Le pont sur la Drina[4].
Œuvres
- Il est un pont sur la Drina ou Le Pont sur la Drina (1945)
- Contes au fil du temps
- La Chronique de Travnik
- La Cour maudite
- Titanic et autres contes juifs de Bosnie, traduit par Jean Descat, Le Serpent à plumes, 2001
- L'Éléphant du vizir
- Omer Pacha Latas (1977)
- La Demoiselle (1945)
- Visages(1960)
- Signes au bord du chemin (posthume)
Source externe
- Fondation Ivo Andric Belgrade en serbe (latin), et anglais
- Vidéo: Ivo Andric en 1961, à propos de la littérature serbe, une archive de la Télévision suisse romande.
Notes
- ↑ Bio de Ivo Andric
- ↑ Alexis Troude, "Géopolitique de la Serbie", éditions Ellipses (ISBN 2729827498) page 253
- ↑ Alexis Troude, "Géopolitique de la Serbie", éditions Ellipses (ISBN 2729827498) page 253
- ↑ Alexis Troude, "Géopolitique de la Serbie", éditions Ellipses (ISBN 2729827498) page 253
Précédé de :
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