Ilya Abu Madhi

Ilya Abu Madhi est un poète libanais (Bikfayya, Liban en 1889 - New York 1957).

Il immigra dans un premier temps pendant 10 ans en Egypte (Alexandrie) où il tenait un petit magasin de tabac, il a commencé à écrire des poésies et à les vendre au journaux locaux. Il rassembla toutes les poésies de cette période dans un recueil qu'il nomma Tidh'kar el Madhi (« Les souvenirs du passé » ou « Les souvenirs de Madhi » car Madhi = passé en arabe). Il émigra aux États-Unis en 1911. Il publia à New York une revue, Mir'at al-Gharb (« Miroir de l'Occident »). S'exprimant dans une langue simple, utilisant une technique qui reste classique en dépit de certaines libertés, il décrivit le malaise des intellectuels arabes dépaysés. Il adhéra en 1920 à la « ligue de la plume » (« Errabita el kalamia ») créée par Gibran Khalil Gibran (1883-1931). Il y publia (la ligue) plusieurs recueils dont: Al Jawadil et El Khamaïl. La diversité des sociétés dans lesquels a vécu le poète (Libanaise, Égyptienne, Américaine) et le fait qu'il ait vécu les deux guerres mondiales s'est répercuté en mal sur ses productions. Il décéda en 1957.

Pour lui la poésie a un but, celui ci est d'exhorter les gens a la paix et la bienfaisance; un poète doit contempler la vie et ce qu'elle comporte comme lutte entre le bien le mal, pour qu'il parvienne a trouver sa voie et de mener à bien ces deux principes qui sont pour lui:

• Le besoin d'un être humain envers un autre être humain
• La préservation de l'humanité des conflits destructeur

À la fin de sa carrière, le poète s'est consacré a produire des poésies à sujet social et essayé de remédier aux problèmes les plus courants dans la société.

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