Idris Déby Itno

Idris Déby Itno

Idriss Déby

Idriss Déby Itno
4e président de la République du Tchad
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Actuellement en fonction
Mandat
28 février 1991 - {{{fin mandat1}}}
Depuis le 28 février 1991
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Élu(e) le 3 juillet 1996
Réélu(e) le 20 mai 2001
3 mai 2006
Parti politique Mouvement patriotique du Salut
Premier(s) ministre(s) Jean Alingué Bawoyeu
Joseph Yodoyman
Fidèle Moungar
Delwa Kassiré Coumakoye
Koibla Djimasta
Nassour Guelendouksia Ouaido
Nagoum Yamassoum
Haroun Kabadi
Moussa Faki
Pascal Yoadimnadji
Adoum Younousmi (par intérim)
Delwa Kassiré Coumakoye
Youssouf Saleh Abbas
Prédécesseur Lui-même
(président du Conseil d'État)
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Autres fonctions
Président du Conseil d'État de
la République du Tchad
Mandat
4 décembre 1990 - 28 février 1991
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Prédécesseur Hissène Habré
Successeur Lui-même
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Biographie
Nom de naissance Idriss Déby
Naissance 1952
Flag of Chad.svg Berdoba (Tchad)
Décès {{{décès}}}
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Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité tchadienne
Conjoint(s) Hadja Halimé
Hinda Acyl Ahmat
Enfant(s) Brahim Déby
Diplômé Institut aéronautique Armaury-La-Grange (Hazebrouck)
Profession Officier
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s)
Religion Islam
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Présidents de la République du Tchad

Idriss Déby Itno[1], né en 1952 à Berdoba (au sud-est de Fada) est un homme politique tchadien. Le 2 décembre 1990, avec l'appui de la France, il chasse du pouvoir son ancien compagnon d'armes Hissène Habré après une période de lutte armée menée à partir du Soudan et le remplace le 4 décembre avec le titre de président du Conseil d'État. Il est ensuite désigné président de la République du Tchad le 28 février 1991 après l'adoption de la Charte nationale.

Sommaire

Famille

Musulman, fils d'un berger de l'ethnie zaghawa, il est plus précisément bilieda (habitants de la région de Bilia), un sous-groupe des Bideyat, lui-même sous-groupe de la grande ethnie des Zaghawas que l’on trouve des deux côtés de la frontière tchado-soudanaise. Elle est proche de l'ethnie toubou.

Son fils, Brahim Déby (issu de son premier mariage avec Hadja Halimé), qui avait été un temps conseiller de son père est assassiné le 2 juillet 2007 en France, à Courbevoie. Selon la police française, son assassinat n'aurait pas de motivation politique[2].

Carrière

Après avoir passé son baccalauréat, il entre à l'école d'officiers de Ndjamena puis obtient en 1976 une licence de pilote professionnel en France. De retour au Tchad, il collabore avec Hissène Habré, entré en rébellion en mars 1980 contre Goukouni Oueddei après l’éclatement du Gouvernement national de transition (GUNT) formé cinq mois plus tôt. Habré nomme alors Déby comme commandant en chef des Forces armées du nord (FAN).

Le 7 juin 1982, Habré entre dans Ndjamena avec Déby à ses côtés, poussant le président Goukouni Oueddei à s'exiler en Algérie. Promu colonel, il se rend en France où il suit les cours de l'École de guerre inter-armées. De retour au Tchad, il est nommé conseiller d'Habré pour la défense et la sécurité. En 1989, rien ne va plus entre Déby et Habré mais aussi son propre cousin, Hassan Djamous, qui l'a remplacé au poste de commandant en chef et son demi-frère Ibrahim Mahamat Itno, ministre de l'intérieur.

Accusés de complot, les trois hommes prennent la fuite le 1er avril 1989 (cette action est communément appelée l'action du premier avril). Tandis que le colonel Hassan Djamous est blessé et capturé par les hommes de Hissène Habré, et son cousin Ibrahim Mahamat Itno tué, Idriss Déby réussit à gagner la Libye, puis le Soudan où il crée en mars 1990 le mouvement rebelle du Mouvement patriotique du Salut (MPS). Le 1er décembre 1990, ses forces s'emparent de Ndjamena et chassent Habré qui se réfugie au Sénégal. Déby est alors porté à la présidence du Conseil d'État dès le 4 décembre puis désigné président de la République par le MPS, transformé en parti politique, le 28 février 1991 après l'adoption d'une charte nationale qui accorde tous les pouvoirs au président et reporte à 30 mois l'instauration du multipartisme. Lors de son investiture, il promet la tenue d'une conférence nationale ayant pour tâche principale l'élaboration d'une nouvelle constitution.

Il est élu président pour un premier mandat en 1996 puis pour un second mandat en 2001. Le 21 décembre 1999, 13 mouvements politico-militaires et partis politiques s'unissent dans le but de renverser le régime qui se centralise progressivement sur le président[réf. nécessaire]. En 2000, on estime à 25 000 morts le bilan du régime[réf. nécessaire].

Le 26 mai 2004, les députés adoptent une modification constitutionnelle qui lève la limitation des mandats présidentiels auparavant fixée à deux. À la mi-février 2006, les rebelles sont sur le point de renverser le régime mais les forces françaises présentes sur place permettent le retour précipité d'Idriss Déby[réf. nécessaire] qui se trouvait en visite en Guinée équatoriale pour un sommet de la CEMAC. Il est réélu pour un troisième mandat le 3 mai 2006 avec 64,67 % des suffrages exprimés[3], un mois après l'attaque manquée menée par le Front uni pour le changement (FUC) du capitaine Mahamat Nour (un des mouvements rebelles en lutte contre le pouvoir) sur Ndjamena le 13 avril.

En février 2008, les rebelles tchadiens des FUC lancent une seconde offensive pour prendre N’Djamena. Début février 2008, il a donc de nouveau à faire avec des attaques rebelles sur Ndjamena qui entraînent le rapatriement des expatriés français vers le Gabon et la France. Il subit un revers à la bataille de Massaguet le 1er février et doit repousser l'assaut sur la capitale du 2 au 4 février. Trois fois plus nombreux à s’élancer du Soudan, une fois en ville, les rebelles cernent le palais présidentiel le 2 février, date du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni. Encerclé dans son palais, le président tchadien appelle plusieurs fois dans la journée le président français à l’aide.


Le 7 février, il échappe de justesse à une tentative de renversement[réf. nécessaire] et exhorte l'Union européenne de dépêcher au plus tôt la force de paix EUFOR[réf. nécessaire]dont le contingent principal est français.

Voir aussi

Références

  1. Il a ajouté Itno à son patronyme en janvier 2006.
  2. (en) French charges over Deby killing, BBC News, 29 novembre 2008.
  3. Sources : Article sur le site du gouvernement du Tchad et Article sur le site droitpublic.net
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