- INA (roulements)
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Schaeffler Gruppe
INA Schaeffler KG 
Dates clés 1946 : fondation de INA
1996 : décès de Georg Schaeffler, son épouse Maria-Elisabeth prend les rênes du groupeFondateur(s) Georg Schaeffler et Wilhelm Schaeffler Personnages clés Maria-Elisabeth Schaeffler Forme juridique Société en commandite simple privée Siège social 
HerzogenaurachActivité(s) machines-outils
automobile
aéronautiqueProduit(s) Roulements mécaniques
guidages linéairesEffectif 63 000 (2006) Site Web www.schaeffler-gruppe.de Chiffre d'affaires 11 milliards USD en 2007 selon Forbes[1] Principaux concurrents SKF modifier 
Schaeffler Group est une entreprise allemande spécialisée dans la création, la fabrication et la distribution de roulements mécaniques servant aux machines-outils, ainsi qu'aux industries de l'automobile et de l'aéronautique[2]. Société en commandite simple privée détenue par Maria-Elisabeth Schaeffler et son fils Georg Schaeffler, elle est en 2008 l'un des plus grands fabricants de roulements mécaniques au monde. Son siège se situe à Herzogenaurach, une ville de taille moyenne en Bavière qui est aussi le siège des équipementiers sportifs Adidas et Puma.
Histoire
Georg Schaeffler et son frère Wilhelm fondent en 1946[3], au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une entreprise spécialisée dans la fabrication de roulements mécaniques : INA.
Exemple de roulement à aiguilles à cage sans bagues
En 1949, Georg Schaeffler invente le roulement à aiguilles à cage sans bagues, roulement mécanique plus compact que les roulements de l'époque[3] et suffisamment solide pour une utilisation intensive dans des conditions où le volume doit être minimisé (par exemple, dans une automobile). Ce nouveau type de roulement assurera le succès de la jeune société.
Lorsque son époux Georg meurt en 1996, Maria-Elisabeth prend les rênes de la société, son fils préférant s'occuper de droit international. Officiellement, Maria-Elisabeth veut poursuivre « l'oeuvre d'une vie ». Mais en une décennie, elle a transformé cette société discrète et prospère, grâce aux inventions de ses fondateurs, en un groupe d'envergure mondiale, qui s'attaque à plusieurs tabous allemands.[4]
En 1999, la société acquiert le fabricant d'embrayages LuK[5].
Dans les années 1990, la société change de nom, elle devient (de) Schaeffler Gruppe ou (en) Schaeffler Group.
À l'automne 2001, Schaeffler Group lance l'une des OPA les plus spectaculaires de l'histoire économique allemande en déposant une offre sur son concurrent coté en Bourse : FAG Kugelfischer, nettement plus gros que lui. Un an plus tard, au terme de l'opération « Mozart », FAG Kugelfischer est intégrée au groupe au coût de 730 millions d'euros et son titre disparaît de la cotation boursière.[4],[6]
En 2004, la société emploie 31 000 personnes un peu partout dans le monde[7].
En 2006, Schaeffler Group acquiert Renold, un fabricant français spécialisé dans les chaînes mécaniques[5] (des chaînes pour vélos et pour motocyclettes, entre autres).
En 2008, Schaeffler Group lance une tentative de contrôle, de 11,2 milliards d'euros, contre Continental AG, 4e fabricant mondial de pneus et l'un des leaders mondiaux en caoutchouc technique: ressorts pneumatiques, tuyaux, courroies, bandes transporteuses etc]. Pour parvenir à contrôler le fabricant allemand, Maria-Elisabeth a créé, avec l'aide du directeur de la société Jürgen Geissinger, un montage financier complexe qui assure en pratique au Schaeffler Group 36 % de Continental AG, société trois fois plus grosse que Schaeffler Group. Ce montage, réalisé de façon très discrète, surprend le monde des affaires allemand lorsqu'il est dévoilé.[4],[6]
En août 2008, Continental AG accepte, pour environ 12 milliards d'euros, la prise de contrôle par le Schaeffler Group et un consortium de banques. Schaeffler Group a promis de maintenir sa participation de contrôle à moins de 50% pour au moins quatre ans[8].
Le 15 avril 2009, le groupe Schaeffler annonce un plan de redressement de ses deux sites français de production de chaînes de distribution, et la suppression de 100 emplois sur le site de Calais et la fermeture de l'usine de Saint Siméon de Bressieux, licenciant 92 personnes.
Le groupe familial Schaeffler s'est empetré dans une dette colossale après avoir lancé une OPA pour prendre possession de Continental au mois de juillet 2008. les echos, mardi 21 juillet 2009
Notes et références
- ↑ (en) Maria-Elisabeth & Georg Schaeffler, Forbes.com. Consulté le 2008-07-19.
- ↑ (en) Schaeffler Group, Schaeffler Group. Consulté le 2008-07-23.
- ↑ a et b (en) Company history, INA Schaeffler KG. Consulté le 2008-07-19.
- ↑ a , b et c Allemagne - Une obscure femme d'affaires à l'assaut de «Conti», Le Devoir, 2008-07-17.
- ↑ a et b (en) Owner: Maria-Elisabeth Schaeffler, INA Schaeffler KG.
- ↑ a et b (en) With cat-like tread, The Economist, 2008-07-17. Consulté le 2008-07-19.
- ↑ (en) Schaeffler KG (INA) | Company | from 2001, INA Schaeffler KG. Consulté 2008-07-19
- ↑ (en) Mason, Rowena : Schaeffler family buys out tyre giant Continental for €12bn, The Daily Telegraph (21 août 2008). Consulté le 2008-08-25.
Liens externes
- (de) Site officiel
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