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Hydrologie
L'hydrologie est la science de la terre qui s'intéresse au cycle de l'eau, c'est-à-dire aux échanges entre l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol. On parle d'hydrosphère pour désigner la partie de la planète dans laquelle l'eau se trouve. Les cycles hydrologiques sont donc présents dans l'hydrosphère.
Au titre des échanges entre l'atmosphère, et la surface terrestre, l'hydrologie s'intéresse aux précipitations (pluie et neige), à la transpiration des végétaux et à l'évaporation directe de la couche terrestre superficielle.
L'hydrologie de surface étudie le ruissellement, les phénomènes d'érosion, les écoulements des cours d'eau et les inondations.
L'hydrologie de subsurface ou hydrologie de la zone non-saturée étudie les processus d'infiltration, de flux d'eau et de transport de polluants au travers de la zone non saturée (encore appelée zone vadose). Cette zone a une importance fondamentale car elle constitue l'interface entre les eaux de surfaces et de profondeur.
L'hydrologie souterraine ou hydrogéologie porte sur les ressources du sous-sol, leur captage, leur protection et leur renouvellement.
L'hydrologie urbaine constitue un « sous-cycle » de l'eau lié à l'activité humaine : production et distribution de l'eau potable, collecte et épuration des eaux usées et pluviales.
Bien que ces domaines soient intrinsèquement liés les uns aux autres, il est utile de distinguer ces différents aspects de l'hydrologie car les phénomènes physiques en jeu diffèrent grandement entre eux, ce qui implique des échelles de temps distinctes de plusieurs ordres de grandeur.
Sommaire
Le cycle de l'eau
L'eau est présente dans trois grands réservoirs distincts : l'atmosphère, le stock continental et le stock océanique. Des flux perpétuels permettent des échanges entre ces trois réservoirs.
Le réservoir océanique est le plus volumineux avec 1 338 millions de km3. L'évaporation océanique est le seul flux sortant de ce réservoir avec 0,505 millions de km3 par an. En termes d'apport, les océans reçoivent 0,458 millions de km3 par an de précipitations et 0,047 millions de km3 d'écoulement depuis les continents.
Les stocks continentaux sont composés de 47,961 millions de km3, ce réservoir s'évapore dans l'atmosphère à raison de 0,072 millions de km3 par an, et perd 0,047 millions de km3 d'eau par an d'écoulement dans les océans. Les précipitations continentales apportent 0,119 millions de km3 d'eau par an.
L'atmosphère est le moins volumineux de ces trois réservoirs avec 0,017 millions de km3, néanmoins les quantités d'eau échangées y sont très importantes. L'évaporation apporte 0,505 millions de km3 d'eau par an depuis les océans et 0,072 millions de km3 depuis les continents. Les précipitations continentales se montent à 0,119 millions de km3 d'eau par an, les précipitations océaniques à 0,458 millions de km3.
Annexes
Sources et bibliographie
- Alain Giret, Hydrologie fluviale, Éditions Ellipses, Paris, 2007, (ISBN 978-2-7298-3226-1)
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
- Site sur l'hydrogéologie
- Cours d'hydrologie générale
- Site francophone sur l'hydrologie
- The Experimental Hydrology Wiki
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