- Hospice Gantois
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Hospice Gantois
Présentation Type Hospice Date de construction 1462 Destination initiale Hospice Destination actuelle Hôtel Protection Classé monument historique en 1923 et 1967 Géographie Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Commune de France Lille Coordonnées modifier Fondé par Jean de la Cambe dit Gantois, échevin de Lille et bourgeois ayant fait fortune dans le négoce d'albâtre, l'Hospice Gantois est situé au croisement de la rue de Paris et de la rue Malpart, dans le quartier Lille-Centre à Lille. Il a été classé Monument historique en août 1923 et en août 1967[1].
Proche de la station de métro : Mairie de Lille. Sommaire
Histoire
L'Acte de fondation de l'Hospice Gantois[2] (daté du 3 juillet 1462) explique la volonté de Jean de la Cambe (dit le "Gantois") de faire, de ce nouvel édifice, un lieu où pouvaient être entretenus (gîte, couvert et soins) treize vieillards indigents. Cela fut rendu possible car le commerçant avait fait fortune grâce à ses talents de négociant spécialisé dans l'albâtre avec l'Angleterre.
Cette institution était rattaché à la collégiale Saint-Pierre et non pas à la paroisse Saint-Sauveur de laquelle il aurait du dépendre. L'emplacement de l'hospice était propice à sa mission puisque son quartier était assez pauvre, ce qui expliquait aussi la présence d'autres fondations religieuses et chrétiennes de charité. Les sœurs hospitalières, des augustines, étaient au nombre de huit à ses débuts.
Progressivement (du XVIIIe au XXe siècles), l'hospice devint un vrai hôpital (au sens moderne du terme). Il resta en activité jusqu'en 1995. Puis, en 2003, il fut transformé en hôtel de luxe : l'Hermitage Gantois.
Description
L'édifice était originellement composé d'une salle des malades et d'une chapelle, où fut enterré Jean de la Cambe et où peut être admiré le chemin de croix datant du XVe siècle), et d'autres bâtiment axés sur quatre cours.
L'hospice fut agrandi en 1664 et en 1672 pour être ainsi doté d'une maison pour le chapelain (à gauche de la chapelle) et d'une maison d'accueil (où se trouve la niche abritant une petite statue représentant Saint-Jean-Baptiste, à droite de la chapelle); la chapelle bénéficie, depuis, d'un autel privilégié. Il y subsiste aussi les restes d'une fresque figurant saint Piat, un saint céphalore, portant son crâne dans ses mains.
Actuellement ses visiteurs peuvent également y admirer le grand salon, la bibliothèque et le cloître qui ont gardés le charme de l'ancien.
Notes et références
- Notice no PA00107587, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Parchemin original actuellement détenu par les archives municipales de la ville de Lille.
Liens externes
Catégories :- Lille-Centre
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