- Alexandre Père et Fils
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Création 1843 Disparition 1955 Fondateurs Jacob Alexandre Personnages clés Jacob Alexandre, Edouard Alexandre Siège social France
ParisActivité Instruments de musique Produits Harmonium, piano,accordéon modifier La manufacture Alexandre Père et Fils faisait partie des grands noms de la facture française d’harmoniums, avec Debain ou Mustel. Cette entreprise innovante, menée par d’habiles commerçants, proposait au public une production très variée et de qualité : de « l’orgue à 100 francs » aux grands instruments monumentaux à plusieurs claviers. Surtout connue pour ses harmoniums, la société Alexandre Père et Fils a aussi fabriqué et commercialisé des accordéons, des piano-orgues, des pianos droits et pianos à queue[1].
Sommaire
Histoire
Fils de Joseph Mayer Alexandre et d'Henriette Aaron Jacob Alexandre (1804-1876) fonde en 1829 à Paris une entreprise d’accordéons et d’harmonicas.
En 1843, alors que le brevet de l’harmonium vient à peine d’être déposé par Debain, l’entreprise conçoit et commercialise ses premiers instruments, sous le nom d’« orgues mélodium », la dénomination « Harmonium » étant déposée par Debain.
Le fils de Jacob Alexandre, Edouard Alexandre (1824-1888), prend vite part active dans l’entreprise qui s’appelle dès lors « Alexandre et Fils » puis « Alexandre Père et Fils », c'est surtout lui qui développe la fabrication des mélodiums grâce à son sens du commerce.
En 1849, une médaille d’argent est décernée à la société lors de l’Exposition des Produits de l’Agriculture et de l’Industrie de Paris. Le succès est couronné par l’obtention de la médaille d’honneur lors de l’exposition universelle de 1855. Deux autres médailles d’or seront attribuées à l'entreprise lors des expositions universelles de 1889 et de 1900.
L’entreprise connaît deux faillites, en 1868 puis en 1877, avant d’être reprise par les frères Fortin en 1907.
C’est en 1955 que la production d’harmoniums prend fin.
Adresses
Les adresses successives de la maison Alexandre Père et Fils (siège et salon d’exposition) ont été :
- 1829 : 6, rue Transnonain à Paris
- 1840 : 38, rue de Montmorency à Paris
- 1843 : 10, boulevard Bonne-Nouvelle à Paris
- 1850 : 9, rue Pierre Levée (fabrique)
- 1851 : 39, rue Meslay à Paris
- 1860 : Ivry sur Seine, Rue du Parc (fabrique)
- 1872 : 106, rue Richelieu à Paris
- 1891 : 81, rue Lafayette à Paris
° ca. 1891 Ivry sur Seine, Rue Victor-Hugo (fabrique)
- 1913 : 39, rue Meslay à Paris
L’usine modèle d’Ivry sur Seine
En 1850, la société avait installé la fabrication de ses instruments dans des locaux situés 9, rue Pierre Levée à Paris. Puis, compte-tenu de la croissance de la société, une toute nouvelle usine de 20 000 m² fut construite en 1859 à Ivry sur Seine, sur les terrains du parc de l’ancien château d’Ivry, racheté par Alexandre. Cette usine, qui faisait la fierté de l’industrie française, est décrite par Julien Turgan(1824-1887) dans son livre « Les Grandes Usines de France» (1860 – 1892, 19 vol)[2]. L’usine fut rachetée en 1897-98 par la Chocolaterie Vinay, puis fut finalement détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles[3]. Elle était située le long de la rue du Parc, actuelle rue Gabriel Péri.
Références
- users.telenet.be
- cnum.cnam.fr bibliothèque du CNAM, cote 4KY15,
- culture.gouv.fr base de documentation Mérimée du Ministère de la Culture,
Liens externes
Association l'Harmonium Français Site de Musica Saint Nazaire Collection privée Collection Vernet Collection privée Musimeca
Catégories :- Facteur d'instrument
- Entreprise française de facture instrumentale
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