- Henri-Emile Rogerol
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Henri-Emile Rogerol Nom de naissance Rogerol Naissance 5 avril 1877
DouaiDécès 11 février 1947
DouaiNationalité France Pays de résidence France Profession peintre sculpteur céramiste Henry-Emile Rogerol naît à Douai le 5 avril 1877 , meurt le 11 février 1947 en sa maison de la Place du Barlet à Douai, peintre portraiste et paysagiste, sculpteur, céramiste.
Sommaire
Biographie
- Henry-Emile Rogerol naît dans une famille modeste d’artistes.
- Fin XVIIIe l'arriére grand-père de Rogerol était potier d'étain et avait un atelier situé Rue Gambetta à Douai où il travaillait l'étain avec quatre ouvriers.Plusieurs de ces œuvres se trouvent dans les musées de Douai
- il est le frère cadet de Maurice Fogerol né également à Douai en 1873 , décédé au Maroc en 1946 , également élève des Ecoles académiques de Douai et peintre
- 1898 il crée ensuite un petit atelier de céramique d’art mais une intoxication au plomb, le Saturnisme l’oblige à interrompre ses travaux et à retourner à Douai.
- 1902 ouvriers plâtriers après quelques années il crée un atelier de sculpture décorative en plâtre et staff qui occupera une trentaine de compagnons. De nombreuses maisons douaisiennes possèdent encore des décors dus à ces habiles sculpteurs ornemanistes.
- 1909 en juin il se marie avec Louise Martinage (1887-1959) 1er prix de piano et de chant au conservatoire de musique de Douai, professeur, soliste de La Lyre sociéte chorale de Douai
Pour sa maison 29 place du Barlet il ornemente la façade de feuilles de fougères et au-dessus de la porte d’entrée un buste d’une jeune fille aux bras chargés de feuilles et roses auxquelles se mêlent ses longs cheveux.
- 1914-1916 interné civil en Allemagne Holzminden, il est attaché à un poteau comme punition pour avoir fumé dans une baraque[1] puis en Suisse comme malade 1916-1917 à Engelberg et Lausanne
- 1943-1945 il est réfugié au Mans
Formation
- 1892-1894 Ecoles académiques de Douai, cours de sculpture et de modelage auprès de André Laoust
- 1894-1898 à 17 ans il est reçu parmi les premiers au concours d’entrée à la manufacture de porcelaine de Sèvres. Il y passe quatre années.
Œuvres
nature morte
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- Intérieur Flamand
- 1909 Sollicitude clair obscur impressionniste
- Meules de foins à la maniére de Sisley
- Mise en bouteilles
paysages
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- Marais d’Ecourt-Saint-Quentin
- Coucher de soleil à Thumesnil
- Wissant, Cassel, Ambleteuse, Cap Gris-Nez
- Des paysages de Douai :
- Rue de Valenciennes, Jardin public, Quai du petit bail, Beffroi vu de la place d’Armes
Des portraits
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- Vieux vacher
- Vieille pocharde
- 1916 ‘’Vieux prisonnier civil’’ réalisé à Holzminden
- 1920 ‘’Père Bolot’’
- 1925 ‘’Autoportrait’’
- 1939 ‘’Antonin Dussol
Dessins liés à la Guerre
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- 1915 ‘’Le rêve du prisonnier de guerre’’
- 1916-1922 ‘’ La grande guerre’’
terre cuite , plâtre, bronze
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- buste terre cuite de Louise Rogerol-Martinage
- bustes plâtre d’ Amaury de Warenghien de Flory, de Fernand Cuelenaere, Jean-jacques Darnal le grand-père de Jean-Claude Darnal,
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- medaillon en plâtre de Ferdinand de Baillencourt, en terre cuite Ludovic Jardel, en bronze de Adolphe Mangematin (1892-1939) maire de Harnes.
Céramiques
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- 1907 dans sa maison de la place du Barlet il installe un four à bois au fond du jardin ses œuvres sont axéses sur le corps.
- ‘’La Tentation’’
- ‘’La Guerre’’
- ‘’La femme au tigre’’
- ‘’Chat menaçant une grenouille’’
- ‘Chat à sa toilette’’
- ‘’Porteur de lait’’
- 1916 ‘’prisonnier au poteau’’
- 1917 ‘’Sous les décombres’’
- ‘’Saint-Etienne levant les bras au ciel’’
- ‘’Les Danseuses’’
Hôtel de ville d’Hénin-Liétard
L'hôtel de ville a pour architecte André Dufau, il est construit de 1923 à 1925 et inauguré le 13 juin 1926.
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- grande cheminée en pierre blanche de la salle de réception sur trois niveaux d’élévation .
- Deux statues surmonte la façade pour cantonner la grande lucarne centrale. A gauche un mineur et à droite un forgeron.
- donne le modèle des quatre caryatides qui soutiennent la balustrade du rez-de-chaussée de la façade principale.
Monuments aux morts
Œuvres religieuses
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- Notre-Dame de Patience réalisée pour la chapelle du camp d'internement de nomades (Romanichels, Gitans, Tsiganes) de la petite ville Mulsanne près du Mans. Camp ouvert par le gouvernement de Vichy.
Notes et références
- hebdomadaire Le miroir du 26 décembre 1915
André Bigotte, "Henri Rogerol, la résolution du paragone", Revue Les Amis de Douai, tome XV - n°2, juin 2008, pp. 26–35 (l'article de Wikipédia est un abrégé de cette notice).
Catégories :- Sculpteur français
- Céramiste
- Naissance en 1877
- Décès en 1947
- Naissance à Douai
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