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Saint-Loup-Géanges
Pour les articles homonymes, voir Saint-Loup.Saint-Loup-Géanges Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Arrondissement de Chalon-sur-Saône Canton Canton de Verdun-sur-le-Doubs Code Insee 71443 Code postal 71350 Maire
Mandat en coursIntercommunalité aucune Latitude
LongitudeAltitude (mini) – (maxi) Superficie 25,72 km² Population sans
doubles comptes765 hab.
(1 999)Densité 39 hab./km² Saint-Loup-Géanges est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 543 524 519 584 708 765 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
L’abbaye de Maizières
Au XIIe siècle à l’ouest de la paroisse de Sanctus Lupus (Saint Loup) fut établie une nouvelle abbaye, fille de celle de La Ferté sur Grosne, elle-même fille de Cîteaux.
La charte de fondation est de 1125 environ et l’abbaye reçoit, outre les terres du Verglat et de Maizières des terres à Corcelotte et à Pommard. D’abord établis aux Gouttières, les moines s’installèrent, probablement au milieu du XIIe siècle, à Maizières. À la fin du siècle, les moines par donations successives ont constitué un patrimoine foncier important en forêts, vignes, étangs, terres de culture et possèdent une maison à Beaune, la maison du petit Maizières. La construction de l’abbaye se concrétise par la consécration de l’église le 12 octobre 1236. En 1251, les moines aménagent des étangs sur la Vendaine (étang neuf et étang du petit beauregard) et au cours de ce siècle ils s’efforcent de posséder les moulins sur la Dheune ou sur le canal de la petite Dheune. Les guerres de religion sont la source de graves dommages pour l’abbaye que les moines (au nombre de vingt à trente) s’efforceront de relever à partir du deuxième quart du XVIIe siècle. En 1789, il ne reste que neuf moines. L’Assemblée Constituante décide de la mise à disposition de la Nation des biens du clergé. L’inventaire des biens de Maizières est réalisé en juillet 1790 et, divisée en quatre lots (La maison conventuelle, la maison abbatiale, la métairie de la Forge et la métairie de l’Épervier), l’abbaye est vendue aux enchères.
Un négociant de Chalon, le sieur Degros emporte l’enchère pour les quatre lots qui sont redivisés en trois lots attribués à des personnes de Maizières, de Cergy et de Géanges. Les meubles de l’église sont vendus à part, le Christ étant transféré à l’église de Saint-Loup. Les ventes des domaines (étangs, moulins, vignes, maisons, bois) se dérouleront jusqu’en 1791. La bibliothèque des moines fut attribuée par un arrêté du Directoire de 1792 à la ville de Chalon.
Les nouveaux propriétaires détruisent tout ce qui a un caractère religieux : le cloître et l’église abbatiale. La maison conventuelle devient un château.
Le sieur Degros évoqué ci-dessus pourrait avoir été un marchand de fontes et de fers, et avoir servi d'informateur à William Wilkinson, lequel a contribué à la construction de la première usine du Creusot. L'historien anglais H.W. CHALONER a publié une transcription du rapport de William Wilkinson en date du 5 février 1787, en appendice de sa communication au colloque international de 1955 à Nancy : "Le fer à travers les âges". Wilkinson cite dans son rapport un "Mr. Degros of Châlons-sur-Saône" qui a vu passer dans ses mains plus de 15.000 tonnes de fonte."
L’étang de Maizières ou des Quarante Arpents
Près de la ferme des Quarante Arpents au sud-est de Saint Loup-Géanges, se situe un étang construit sur le cours d’une petite rivière, la Vendaine. Il fut créé au XVe siècle par les moines de l’abbaye de Maizières et cette création fut à l’origine d’un conflit entre les moines et l’évêque de Châlon alors propriétaire de l’étang situé en aval, l’étang de Baignant. L’évêque estimait qu’il avait seul le droit de construire des chaussées sur ce cours d’eau et fit détruire la digue des moines par Gauthier de Marcilly.
En 1451, les moines portent plainte. L’évêque réplique et les moines font appel au Parlement de Paris qui en 1455 oblige l’évêque à réparer la digue et à abaisser le niveau de celle de l’étang de Baignant.
Les moines pour bien marquer leur possession donnent à l’étang le nom d’étang de Maizières.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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